Peut-être, mais pas tous les jours. En tout cas, le samedi 15 novembre, c’était gala : d’innombrables athlètes jeunes ou vieux sont montés sur le podium, lors de l’assemblée générale. Et puis il y eut ce repas au cochon de lait (savoureux) clôturé par une farandole de desserts maison. De quoi faire du lard, sauf pour le Bossuc qui s’était inscrit au trail du Ségala, à Valdériès, prévu le lendemain. C’était une première organisation, mais qui en appelle d’autres. Parce que ces gars-là, les organisateurs, avaient sorti le grand jeu et l’avaient communiqué à leurs 120 bénévoles. Des terrains variés : prairies, chemins charretiers, monotraces, corniche dans bois, remontée des rives du Cérou et un peu de goudron. Comme j’étais l’unique Lacaunais, je garde de l’encre pour les prestations de groupe futures. Malgré la motivation, je suis déçu par ma place au scratch (certes, il y avait un 12 km qui a peut-être drainé les moins véloces, mais bon, il est toujours si simple de trouver des circonstances atténuantes).
Après avoir parlé de gala et de ces gars-là, il faut que je vous informe sur le Ségala : à l’origine, terre à seigle (pauvre) du nord-est du Tarn, et débordant un peu sur l’Aveyron). Aujourd’hui le seigle n’est plus cultivé, ou si peu, et pas vraiment les céréales de notre époque, comme le tritical. À Valdériès, j’ai vu surtout des prairies et des bois. Mais je regardais avant tout le chemin. Avec des variations, des dénivelés, mais des pentes qui restent « humaines ». Ces gars du Ségala savent vivre, eux.
Trail du Ségala, 23 km
1. Pierre-Laurent Viguier en 1h 33’ 51″
61. André Suc en 2h 18’ 23″ (3e V3 sur 6, mais loin des deux premiers)
104 arrivants.
Bossuc, 16 novembre 2014