Un petit CR de notre sortie à Toulouse

 

 »Mon pays , Oh Toulouse ouse ouse  »

 

Samedi Une arrivée, à Toulouse, sous une pluie diluvienne accompagnée de grêle sur le périphérique, au point d’être obligés de s’arrêter sur la BAU.

 

Entre deux averses, nous nous rendons à l’espace David pour récupérer les dossards. M…. j’aurais dû changer mes souliers de ville contre des rangers, c’est la fangue partout.

 

Le site, près du château d’eau domine Toulouse avec entre autre une super vue sur la Garonne boueuse qui en dit long sur la quantité de pluie tombée.

 

Sur place, nous récupérons les dossards de Mégane et Francis mais pas celui de Marie.

 

Après des recherches et des palabres en n’en plus finir avec les organisateurs le dossard nous est remis, ils avaient inversé le nom et le prénom.

 

Le soir  »pasta partie » dans une brasserie pour y faire le plein de calories et de bière, et il pleut tjs autant.

 

 

Dimanche, Francis comme dab se lève tôt, tjs le stress de rater le départ.

 

8 heures, il tombe des cordes, les marathoniens démarrent  »Bon courage »

 

On arrive à Pech David largement en avance, comme dab (merci Francis).

 

L’animateur propose un échauffement avant le départ, nous sommes tous les trois au milieu du champ en tenue ACLacaune, le prof nous repère et nous embarque sur l’estrade.

 

Mégane par un tour de passe-passe se débine et nous voilà tous les deux à essayer de suivre le prof de ce qui ressemble à du fitness, gym, zumba et strech.

 

Nous nous en sortons pas trop mal et les coureurs jouent le jeu. Bref Sympa.

 

9 heures  C’est l’heure du départ, sauf que l’arche se dégonfle toutes les 30 secondes et par conséquent 10 mn de retard.

 

C’est parti pour une drôle de course, le temps s’est amélioré, il ne pleut pas, on aperçoit même quelques éclaircies.

 

1 km après le départ, un rétrécissement dans un escalier, ça bouchonne, certains passent sur le côté et nous assistons aux premières chutes.

 

Après quelques kilomètres en ville, nous attaquons le trail, nous précisons bien que c’est urbain à en voir nos baskets,il n’y a aucun doute à avoir 🙂

 

Nous continuons sur les pistes et monotraces, ça se complique, le terrain est détrempé et plein de boue jusqu’à 40 cm et même un mélange de grêle et de boue ( pas tout à fait la même que

 

Balaruc les Bains, mais gratos).

 

Ça tient du miracle pour rester debout, on assiste à des chutes partout, la solidarité s’organise tout le monde aide tout le monde.

 

Bref, pour faire court (je ne veux pas concurrencer Manu) c’est la galère, on serait mieux à la brasserie d’hier soir.

 

11° km, Marie sort du bois, suit la file de coureurs sur la droite, un jalonneur indique à une voiture de serrer à gauche. Hélas droite et gauche quand on a 80 balais c’est dur de savoir et

 

percute Marie.

 

 

Affolement général, Marie ne comprend pas ce qui lui arrive reprend ses esprits et réalise qu’elle s’est fait renverser.

 

Et là , elle entend une voie qui lui dit  » Lève toi et court  » Marie finira son trail avec beaucoup de courage.

 

Francis et Megane commençaient à s’inquièter sérieusement et furent ravis de la voir arriver.

 

Direction le secours populaire voir le toubib et le protocole qui va avec. Marie s’en sort avec de belles contusions aux fesses et au poignée d’un bleu à faire pâlir les Schtroumfettes.

 

Résultat : Mégane 2 H 23′ 35 » podium 1° espoir

 

Marie    2 h 54′ 30 » ça se comprend

 

Francis  2 h 13’01 »  rate le podium pour 4 mn

 

distance parcourue presque 20 km au lieu de 18 prévus initialement