…en 2015-2016. Au moins en terme de licenciés : 78 ont émargé, et revêtu le maillot de l’Athlétic-club lacaunais. C’est ce qu’a déclaré le président Éric (Cambon) lors de l’assemblée générale annuelle du samedi 17 février. Déclinant ensuite les troupes sous toutes les coutures : 35 féminines, 43 masculins. À signaler aussi les départements sur les départements voisins, tout proches il est vrai : un quarteron de Murasson (Aveyron) et autant de la Salvetat-sur-Agoût (Hérault).

Une école d’athlétisme fournie     L’exploit de l’année écoulée reste chez les jeunes pousses, avec une trentaine d’inscrits à l’école d’athlétisme. Hélas, un bilan sans lendemain, comme le souligne leur entraîneur Claude (Sylvestre), bien secondé par Maël (Rul) et Mélanie (Caron) : « Ils sont nombreux, en septembre, à être entrés au collège et à son association sportive. Du coup, dans le présent exercice, avec 20 sorties pour 3 entrées, le solde est de  moins 17 « . Avec le « disquaire » Alexis (Houlès), à signaler aussi les performances en course d’Éva (Nègre), en lycée et club à Albi désormais, dont les entraînements sont suivis par Patrick Cavaillès, lequel conseille aussi d’autres jeunes du pays. Du coup, pour les enfants, Claude s’est retrouvé avec de nombreuses médailles, mais peu de jeunes pour les porter.

Des marches du Palais (des festivals) au défilé de mode   Chez les adultes, nous avons déjà signalé ici-même la bonne tenue des ACLacaunais au Challenge du Parc du Haut-Languedoc ; et Emmanuel (Rodier) a fait un rapport circonstancié sur l’escapade (10 coureurs et autant d’accompagnateurs) au marathon de Nice-Cannes. Malgré une performance modeste sur la Croisette (mais il n’a que 20 ans…), Bastien (Amalric) reste le fer de lance. Et le président décora aussi les plus assidus sur les courses, à savoir Christophe (Tichit) et Marie (Gil). Le trésorier Jean (Rascol) développa d’une voix grave les lignes d’un bon bilan. Et l’on apprit en cours de route que, sur un budget total annuel de 20 000 €, se dégageait un solde positif de 3 000 € essentiellement dû aux Charcutrails. Une gestion en bon père de famille devrait permettre soit des investissements, soit des participations du club aux sorties (Aqualand en juin 2016) ou aux inscriptions de courses (Ronde Givrée, Relais des 5 Clochers en 2016). En ce soir d’élections de Miss France, le public présent ne fut pas grugé : il assista au défilé de Miss (Sonia Bardy) et Mister (Florent Tichit) ACL (présentation de nouveaux anoraks.

Nouvelles recrues   Du public, fourni comme à l’accoutumée, fusa justement une remarque en termes fleuris, émise par Alain Valette, vice-président.  Ce dernier est ulcéré par le dérapage des frais d’inscription émanant de certaines organisations de courses : « C’est scandaleux que les coureurs, amateurs et passionnés, soient considérés comme des vaches à lait ! »  Une remarque approuvée par son voisin de banc, le Brassagais Maxime Durand. Celui-ci, qui se forge un palmarès flatteur sur les trails est une nouvelle recrue de qualité, au même titre que son « pays » Benoît Galand, pompier professionnel dans le civil. Toutes les nouvelles adhésions furent signalées mais, au vol, le rédacteur aura peut-être la mémoire qui flanche. Signalons Calas junior (Axel). Et la trinité Fabre : le père Marc (Vianais d’origine), le fils Hugo, et le Saint-Esprit Patrice, kiné de son état, qui (lorsqu’il est en forme) fait courir les paralytiques. Sur un terrain plus administratif, Philippe Augé, juge (d’athlétisme) aux multiples facettes, a intégré l’association. Tarno-Aveyronnais, il est aussi coureur, et vient de décrocher, après formation, un dernier diplôme de commissaire apte à lutter contre le dopage. (Mes amis, adieu le pot belge et le cocktail russe…). Voilà donc un bon cadre (il est entré au bureau) qui permet de pratiquer les loisirs athlétiques en toute liberté, et dans le respect des règlements comme il semble nécessaire. Les cadres règlementaires, c’est aussi ce qu’apprécie An…euh Robert Bousquet qui assure, après avoir félicité les principaux représentants de l’ACL, du soutien sans réserve de la municipalité (en cas de besoin), à condition de produire des dossiers bien calibrés : « Du reste, la salle de sport qui sortira peu à peu de terre à partir de mars prochain, sera sans aucun doute un bonus pour votre club ».

Après bilans, perspectives et protocole, vint le temps des réjouissances. Clôturées trois ou quatre heures plus tard (repas auto-généré, avec l’apport de plats « maison » pour la plupart) par la mousse Mauricette. Et sa part de mystère : au café ? au chocolat ? au caramel ? En tout cas un entremets divin qui laissa les convives (nombreux à être restés)… baba !

Merci à Manu pour les photos