Photo n°1 : Les éclaireurs ; n°2 : En mouvement ; n°3 : Dimanche 18 février 2018

Photo de fin d’article : Lola (épagneul) marathonienne

Reconnaissons que, pour les 17 coureurs du club d’athlétisme de Lacaune qui vont acquérir ce statut ce dimanche 11 mars, s’ils le méritent, c’est plus grâce à leur travail qu’à leur classe pure.

En effet, au courant, c’est une préparation de trois mois à raison de trois entraînements par semaine. Dont celui, collectif, du dimanche sur deux heures ou plus qui leur a permis de « visiter », en général au départ de Lacaune, le bourg de Gijounet, les calades de Murasson, le lac du Laouzas… Ou encore, comme sur la photo, la plage de Rieumontagné au départ du rond-point de la Trivalle. Et là – surprise ! – au demi-tour ce sont les quinquagénaires Maria Jacquier, Hubert Taru et Yolande Culié qui déclarent à la cantonade : « Bon, vous nous rattraperez plus loin : on doit faire des accélérations ». De quoi méduser (temporairement) les jeunes de 25 ans Tatiana Devic et Mégane Gil. Au retour, après le village de Nages, le peloton cependant explose, et s’étire enfin sur des kilomètres, derrière les foulées déliées de Christophe Tichit et Éric Cambon.

Ce dernier, président de l’Athlétic-club lacaunais, revient sur ce choix du marathon de Barcelone : « Au marathon de Nice-Cannes de 2016, Véronique Bardy, inscrite, n’a finalement pu participer à l’épreuve, car blessée. Elle avait tenu néanmoins à venir, pour encourager le groupe. Cela méritait une seconde chance, non ? » Et Éric n’a pas lésiné sur l’encadrement : jusqu’à se programmer un week-end de reconnaissance sur place afin de pouvoir amener le 16 autres sociétaires – plus familiers des ruelles de la Salvetat, Murasson, Vabre ou Lacaune que des ramblas – les yeux fermés sur la ligne de départ. Parmi eux, nombreux sont-ils à découvrir cette distance mythique de 42 kilomètres. Ensuite, ce sera tout de même à eux de se livrer, de « tout donner, rien lâcher ». Quatre heures durant ; ou plus, ou moins si affinités. Dès le portique d’arrivée franchi par chacun,  Éric, de l’agence Ricou-tours, reprendra la main pour assurer le retour au bercail.

Mieux : le lendemain, lundi soir, il a programmé une séance de remise en forme (spa, sauna) au Centre local des Sources chaudes. De façon à recommencer bientôt, fraîcheur retrouvée ? « Oui, certains courent en compétition tous les dimanches, ou presque… Pour la grosse sortie club suivante ? Je pense au marathon de Paris. Mais en 2020. » Chiche !