Par monts et par …Valdériès

C’est à la fin de la foire, ou du marché, que l’on compte les bouses…

Vaillamment ce dimanche 7 novembre, je me présente à la distance maxi du trail du Ségala : 23 km. Depuis 2014, les organisateurs déploient des trésors d’ingéniosité pour transformer ces parcours de douces collines en profil ingrat chaque deuxième dimanche novembre depuis 2014, avec deux exceptions notables : 2020 contre le Covid, et 2015 en urgence suite aux attentats de l’avant-veille. Des trajets adaptés à la mode actuelle avec la complicité du monde paysan local qui voit d’un bon oeil ses pâturages dévolus aux bipèdes durant quelques heures. Le reste du temps, c’est le terrain des quadrupèdes car comme chacun sait le veau du Ségala a acquis ses lettres de noblesse. Des veaux, j’en ai rencontré, l’air ébahis : « Non mais, t’as vu ce type soufflant et crachant, qui se traîne là-bas ? Tu crois qu’il va arriver en bout de côte ? Si ça se trouve, ce vieux il a connu notre décasaïeule… » Quant à leurs mères et leurs tantes, heureuses, luisantes, épanouies, elles se contentent de juger, plus placides : « Et eux, ils ont besoin de se crever comme ça pour apprécier le pays. Tu me diras pas que cette espèce est carrément désaxée… en plus, ils se bombardent tous athlètes, champions, des phénix carrément, quoi… Comiques ! « 

Suite à un arrêt technique précoce, je suis parti en dernière position. Il ne me restait plus qu’à doubler… Contrat rempli, mais avec modération.

C’est à la fin de l’épreuve sportive que l’on compte les champions. Visiblement (voir classement), je n’en suis pas… Ce sera pour une prochaine fois (peut-être…)

Trail 23 km : 1er Guillaume Cavalier (un local) en 1h 47′ 54″. 71e : André Suc, 2h 38′ 03  » (2e/2 M6) …88 arrivants.

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