Courses Adultes
En Laure en courant
Un an ! Un an que je cours pour soutenir la recherche ! Un an que je recherche des dons pour aider les familles et les malades. Un an déjà !
Vous le savez, j’ai d’abord commencé suite aux décès de membres de ma famille en soutenant la FONDATION ARC. Des courses et des kilomètres plus tard, je me suis engagé avec l’association IMAGINE FOR MARGO pour la recherche contre le cancer des enfants.
Cela n’a pas été facile. Des étoiles nous ont quittés mais d’autres ont été sauvées. La motivation est là. Il faut aider ces enfants, aider ces familles qui se battent tous les jours, toutes les nuits pour que leur petit Amour puisse être sauver. Il nous faut donc non seulement les soutenir mais aussi aider la recherche. Je me bats pour cela et pour eux à chaque fois que je le peux. C’est aussi 3000 km à courir pour faire tout cela ! ![]()
Je vous ai préparé une petite vidéo sur cette année de course à pied et de recherche de dons.
Maintenant place à mon 10 Km de LABRUGUIERE au EN LAURE EN COURANT.
L’an dernier, j’avais eu la chance pour ma première course contre le cancer d’avoir fait ce 10 Km avec mon fils aîné Matthieu. Cette année, je serais tout seul. Enfin tout seul pas vraiment. Neuf membres du club de LACAUNE seront aussi présents.
Le parcours sera le même et l’heure de départ aussi ! Départ 20h07 après le passage du train qui coupe la course après 400 m.
Echauffement en commun. C’est très sympa. J’avoue que c’est la première fois que je le fais avec les ami(e)s du club et cela change. Je montre le dernier kilomètre à tout le monde et avec Ricou notre président on explique les deux difficultés du parcours. Et il y aura deux tours de 5 km à parcourir. Deux montées (à faire donc 2 fois) seront au programme. Sur le premier kilomètre et demi et au 3ème. Une en faux plat montant et la seconde sera une belle côte comme j’ai aux entrainements.
Ricou m’annonce qu’il veut faire un peu plus de 40 mn sur cette course car il a un trail en relais le lendemain. 40 mn ? Tiens si je m’accroche cela pourrait passer. On verra cela…
Le speaker annonce un départ dans 10 mn, il faut se mettre en place ! Un bisou à mon épouse qui m’a suivi sur cette énième course et un check pour les enfants malades comme à chaque fois. Et on se concentre pour la course !
Je me doutais pas que je faisais cette tête là à ce moment là mais bon, je partage tout alors on y va
.
Je me doute que si j’essaye de suivre la « président » cela risque d’être un peu difficile à finir. On va tester sur les deux premiers « kil » pour tester. Les jambes répondaient bien à l’échauffement. mais n’anticipons pas !
On s’approche du départ. Nous serons 280 à courir au total (80 sur le 5 km, et 200 sur la distance phare de la soirée).
3, 2, 1 et partez !
Dès les premiers mètres, j’arrive à me caler derrière Ricou qui part tranquille. Cela me va. Tranquille pour lui c’est du 15 à l’heure. Je reste avec lui jusqu’au premier kilomètre, sommet de la première côte. L’application me lance un 15,5 km/h ! Arg ! Je pense que cela va être trop rapide. Je sens les cuisses un peu lourdes. Je suis pas super confiant sur le coup. Tout va bien pourtant mais j’ai pas l’impression que cela va tenir. Je laisse donc partir et je fais ma course tout seul. C’est de tradition à chaque course, je me retrouve à courir seul alors que l’on est quand même super nombreux au départ ! Alors ici non plus cela ne change pas. Pas grave. les entraînements se font seuls cela me dérange pas.
J’arrive au sommet de la plus grande côte pour la première fois. J’ai la surprise en haut de voir arriver à ma hauteur, Eva. Une jeune espoir du club qui fait le 5 km. Pour être parti dans les premiers, je n’ai pas beaucoup vu de coureuses devant moi. Elle doit être bien classée. Je lui dis de courir avec moi pendant la fin du premier tour pour prendre des relais. Elle est très bien et moi pas trop. Les cuisses sont vraiment lourdes. Cela ne répond pas… Grrrrr. Tant pis. A 500 m de la fin du premier tour, je lui dis « vas y, j’ai encore un tour ». Je l’encourage tant que je peux et à mon passage au bord de la ligne d’arrivée, je l’entends parler avec le speaker qui annonce sa première place dans sa catégorie. Génial ! Allez, çà c’est fait, et il reste QUE 5 km !
Et je repars sur le grand faux plat. Un petit ravitaillement pris à la volée. Les cuisses sont vraiment pas top. J’essaye d’y aller au moral mais cela m’agace que les « gibolles » ne veulent rien savoir
. Cela me gêne plus que cela m’énerve car je sais que je suis pas à mon niveau mais ce sont les « joies » de la course. Des fois cela marche des fois moins. Je cours quand même aux alentours de 12 à l’heure mais bon.
Montée terminée et nouveau tour du lac d’EN LAURE et les encouragements du public. De jolis paysages là encore. On nous avait annoncé des orages, nous n’aurons pas une goutte de pluie. Ouf !
Dernier ravitaillement après le lac, je prends un verre d’eau et un quartier d’orange. J’ai pas trop envie de me faire mal. Je sens dans mon dos une main qui se pose. Tatitana, autre copine du club, arrive à ma hauteur. Là encore, je me dis que je peux peut être aidé dans la montée en lui prenant un ou deux relais, histoire d’aller chercher un podium pourquoi pas ?
Je me force à la suivre et au début de la montée, je me mets à ses côtés. Au sommet de la côte, les jambes vont mieux. Oooooh ! Je vais essayer de suivre ma coéquipière qui continue sur la lancée.
Descente sur LABRUGUIERE et nous longeons la ligne de chemin de fer. Je me sens vraiment bien, pas pour accélérer quand même, mais pour rester à cette allure de 12,7/13km/h cela va le faire. Je parle à Tatiana et je l’encourage. Elle prend quelques longueurs mais revient au moral. Bel effort !
Peu avant l’entrée dans la vieille ville, Tatiana m’accroche le bras. Au départ, j’ai cru qu’elle avait failli tomber mais en la regardant elle est dans le rouge. Je lui attrape le bras et je lui dis qu’on va ralentir. Mouvement de tête qui veut dire non on continue.
Alors je la guide. A gauche après le trottoir, à droite après le trottoir. les gens et les bénévoles qui assurent notre sécurité sur la course l’encouragent. C’est génial ! Mais sur le coup je m’inquiète pour elle. Elle est très rouge et a du mal à respirer.
Entrée dans la rue pavée, il reste 250 m ! Allez çà va le faire. Le public plus nombreux encourage, crie ! Les autres runners ayant terminés eux aussi sont là. Les premiers du club eux aussi lancent des allez, allez !
Nous allons terminer, 100 m, 50 m, et c’est la ligne. Je pousse légèrement Tatiana pour qu’elle passe devant moi sur la ligne de chronométrage. Et de suite après je la soutiens car j’ai peur qu’elle tombe. Mais non, elle s’est refait une petite santé sur les derniers mètres. C’est là encore super top. Elle me lance un « Merci Manu ! ». Un check et un bisou pour se remercier l’un et l’autre. Si elle ne m’avait pas rattrapé, je n’aurais certainement pas fait ce temps non plus !
Cela me place à la 70ème place avec un chrono 47mn35sec. C’est déjà très bien vu mes sensations lors des trois quart de la course.
Belle organisation, beau parcours et des bénévoles très sympas. A l’année prochaine ! ![]()
Une pensée particulière après l’arrivée. Nous sommes à la veille de la fête des mères et ma maman a été emmenée par cette maladie. Je lui lance une bonne fête en regardant le ciel. Chacun sa manière de l’exprimer. Moi ce sera ces mots et un baiser vers les étoiles. ![]()
Voilà pour ces un an de soutien à la recherche et ce 10 km d’EN LAURE EN COURANT.
Coté resultat sur le 5km Eva termine première féminine en 22m19s
Sur le 10km Florent deuxième junior 40éme scratch en 43m25s
Egalement sur le 10km Tatiana 1ère senior 69é scratch en 49m34s
Ensuite Ricou 34éme en 42m35s, Christophe 41é en 43m37s, Manu 70é en 47m35s, Domi 107é en 52m51s, Sonia 110é en 53m47s et Véro 111é en 53m51s sur 165 arrivants.
QUELQUES PHOTOS:
ricou | | Courses Adultes |
Bédarieux et ses podiums inattendus
Ho ! Jean (Rascol) médaille d’argent ! Comme son cousin Stéphane Diagana au siècle dernier ? Comment est-ce possible ? Certes nous ne sommes pas aux Jeux Olympiques ; mais pas à la fête votive de Saint-Salvi-de-Carcavès non plus…
Ah ! Tout s’explique : il remplace Lionel (Gros). Lionel, ce serait son beau-fils ? Avec un trait d’union ? Ah oui, sauf pour Marie… Lionel est donc le vrai dauphin du Trail des Caminols. Et nous ne connaîtrons pas ses impressions car il est déjà parti… Une fuite vers Béziers qui fera au moins deux heureux : maman Hélène, qu’il est allé saluer en ce jour de Fête des mères, et donc bon-papa. Tout comme Éric (Cambon), Jean s’attendait cependant à monter sur le podium, mais dans le relais, puisqu’ils ont fini à la troisième place. Mais las : la surface de ladite estrade étant limitée et, de surcroît, les hommes et femmes politiques de la contrée avaient répondu présent, si bien que seul le duo vainqueur fut honoré.
Un autre qui n’est pas (encore) blasé des podiums, c’est Vincent (Duvernay). Après le rugby, première année d’athlétisme, et déjà de bonnes sensations en course. Avec et après un suivi méthodique des entraînements supervisés par Patrick (Cavaillès) : 21e au grand trail. Certes, nous sommes dans le « catégoriel », mais Vincent est tout autant heureux que surpris : au classement purgé du podium général, il est appelé comme chef de file des seniors. Il faut croire que le Top 20 est truffé de vétérans ou très jeunes. L’animateur (il a le profil de Stéphane Tailhades) dans son bout de podium doit faire face à tout, y compris à une vingtaine de feuilles de classement dans le désordre. Ainsi, à tête reposée, il apparaît que le podium de Vincent est quelque peu généreux. Mais que celui qui n’a jamais travaillé dans l’urgence devant le public lui jette la première pierre (au speaker)… Anecdotique donc. Quant à Vincent, il confirme la bonne gestion de cette course, ardue dans son profil : bosses, descentes raides, sinuosités en monotraces alternent sans répit aucun: « Dans les derniers kilomètres, j’ai pu grignoter quelques places ». Un peu plus tôt cependant, Vincent avait été doublé sans ménagement et anonymement par un président encore frais, après son échauffement à Labruguière la veille. Concentré en course, jovial en dehors, le président…
Les derniers kilomètres offraient un profil un peu moins tourmenté. Ce n’est pas le cas du master 3 André (Suc) qui s’est fait remonter par une demi-douzaine de concurrents. À l’arrivée, usé et épuisé, il croit bon de faire une déclaration d’humour à la bénévole qui le déshabille (du dossard) : « Pour moi, votre parcours déjanté sur le causse, c’est une arme de destruction massive. » Il croit utile cependant de préciser à l’effeuilleuse : « Si je dis ça, c’est pour vous faire rire. »
Reconnaissons aux Caminols une gestion pointue de l’événement : larges ouvertures sur la vallée entre deux grimpette et, le jour J, un balisage au top, et des bénévoles avenants à chaque croisement de sentiers. Félicitations aussi !
Trail des 25 km : 1er Baptiste Martin en 2 h 18′ 44″; 2e Lionel à 2’55 »; 21e Vincent ; 82e André; 158 arrivants.
Relais à deux sur 25 km : 3e Jean et Éric sur 16 arrivants.
PREMIERES PHOTOS:
ENCORE DES PHOTOS:
Bossuc | | Courses Adultes |
Course de Mons
Félicitations à Yohann qui a participé dimanche dernier à la course de Mons près de Balma, en effet il gagne la catégorie senior et termine 3éme scratch en parcourant 9km en 33m39s.
ricou | | Courses Adultes |
TRAIL EAU
Le samedi 21 mai 2016, se déroulait le TRAIL de l’EAU entre le barrage de la RAVIEGE (LA SALVETAT -34-) et le lac du LAOUZAS (NAGES -81-) pour les festivités des 50 ans du barrage du LAOUZAS.
La « course », sans classement officiel ni chrono, est un mélange de trail et de course d’orientation. Pour faire simple, la C.O. était surtout là pour nous faire faire le parcours sans être obligé de tout baliser.
Ce trail se fait en équipe et je courais ce samedi avec les membres de mon club de LACAUNE (A.C.L.). Première bonne nouvelle c’est qu’il fait très très beau. Un 23 degrés au thermomètre et un léger vent amenant un peu de fraîcheur ! L’ambiance est bonne enfant et super sympathique ! Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment.
Inscriptions faites, nous avons le droit à un petit spectacle des majorettes locales afin de nous faire patienter avant le départ à 15h00.
La course se déroulera sur le format suivant : relier les deux barrages en poinçonnant notre bulletin avec les 6 balises du parcours, la 6 se trouvant être la ligne d’arrivée. Les cartes nous seront données après le départ à cinquante mètres de l’arche. Nous sommes un peu plus de 80 à nous lancer dans l’aventure !
J’allais oublier de parler de mon équipe : Ricou, le président du club, Dédé notre champion de questions pour un champion et Cyril, notre nouveau « musculator » ! Et Manu, votre serviteur dans ce récit ! ![]()
L’heure approche ! En place sur la ligne de départ, des plans délirant sur la course se font entendre. Rires partagées entre tous les traileurs de la journée
.
Explications données par le speaker officiel qui annonce un parcours d’environ 17 km avec un sourire jusqu’aux oreilles. Cela sent pas bon
et le décompte se fait ! 5, 4, 3, 2, 1, partez !
Cyril nous dit qu’il n’a pas couru depuis 8 mois et qu’on lui avait vendu la course comme faisant 14 km…. çà sent l’arnaque mais on part !
La carte est récupérée au vol et nous sommes partis pour ce trail/course d’orientation. La première balise est vite découverte car elle se trouve à 150 m du départ ! Toutes les équipes la poinçonnent et les coureurs s’étalent sur la route en direction de LA SALVETAT où se situe la deuxième balise… soit disant derrière l’église.
Et comme d’habitude dans nos belles montagnes, après un peu de plat voici les premières côtes. Elles sont encore sur le bitume. Nous aurons notre part de chemins, pistes, bois dans quelques kilomètres.
Notre belle équipe arrive dans LA SALVETAT et direction de l’église. Un super point de vue se trouve juste avant et j’en profite pour faire une photo rapide. Autant joindre l’utile à l’agréable ou plutôt l’agréable à l’agréable !
Et voilà tous les coureurs en train de chercher cette balise. « Elle est là ? »… »Non ». « Mais elle est où ? » ![]()
Après plus de dix minutes à chercher partout, un coup de téléphone donné par Ricou aux organisateurs, nous apprend que la balise a été enlevée… alors on la trouverait pas. Nous ne sommes pas si mauvais
!
Donc direction la balise n°03. Nous empruntons un chemin de randonnée en pierres et terre. Superbe ! Mais cela monte très sec d’un coup. Notre Dédé nous dit qu’il n’arrivera pas à nous suivre à cette vitesse et comme il a étudié la carte, il nous rejoindra à l’arrivée directement ! « Partez, on se retrouve à RIEUMONTANIE à NAGES ! ». Et notre belle équipe continue à 3 membres.
Ricou récupère la carte. Connaissant parfaitement la région, il voit la position de notre nouvel objectif et dit « on passe par là, puis par là et on monte et on y arrive »… Euh… Ok.
J’ai pas tout compris au parcours mais Cyril, connaissant les lieux, lui a compris. Je me dis qu’avec deux équipiers comme cela je ne vais pas me perdre.
A la sortie du GR, nous nous retrouvons sur une partie goudronnée et une équipe juste devant nous. Profitant d’un ralentissement, je fais un arrêt « pour satisfaire un besoin naturel » et je vois mes deux camarades prendre une belle côte à travers champs. Tiens
! Bizarre l’autre équipe a continué sur la route… Ricou me regarde « on va couper et leur passer devant ». Ok, allons y.
Effectivement une fois la pente grimpée, nous nous retrouvons devant nos « adversaires du jour ». Et nous finissons la côte sur le goudron !
Ricou nous explique où se trouvera la balise en expliquant maintenant sur le paysage quel sera l’itinéraire à prendre. Ça va monter !
Nous prenons quelques routes avant de récupérer le GR (chemin de randonnée) pour monter un mamelon et découvrir la balise. Mon niveau en trail fait qu’avant le sommet, Ricou me lâche et l’allure de marche de Cyril me décramponne. Je suis obligé de trottiner pour rester à ses côtés ! Va falloir que je bosse çà !
Avec Cyril nous arrivons au sommet de ce col et Ricou nous indique qu’il a poinçonné la balise et que nous allons descendre. Oh yes ! Enfin descendre !!!
Avant de prendre la descente, justement, on en profite pour prendre de l’eau au ravitaillement laissé par l’organisation ! Cela ne dure qu’une minute mais cela fait du bien. Nous arrivons à 7 km. Nous avons un point de vue superbe sur le lac du LAOUZAS. Allez hop, encore une photo !
Paysages magnifiques !
Mais en y réfléchissant nous allons devoir aller de l’autre côté du lac ! Cela va faire plus de 14 km c’est sûr et même plus que les 17. Pourtant on a toujours pris au plus court sous les consignes de Ricou ! Enfin, on verra.
Les équipes devant nous, ont encore suivi le chemin. Trop simple pour notre meneur d’allure. « Coupons par le champs, on va les doubler ». A plat ventre sous les barbelés pour rentrer dans le champs et en avant pour la grande descente. Là encore nous doublons les traileurs qui étaient devant nous il y a quelques minutes.
La balise 4 est située à la ferme de PAYRAC (ferme éducative). A un croisement de chemins, on retrouve « mon » bitume et je recolle à mes deux coéquipiers. Nous avons la chance de passer sur le barrage du LAOUZAS qui fête donc ses 50 ans. Allez encore une photo !
Une fois traversé, Ricou nous indique que l’on va encore couper et ne pas suivre la route. Sur ce coup là, je le sens moyen. Étant sur mon secteur de travail, je connais l’endroit et je sais que çà va (encore) bien monter.
Je m’accroche et je ne perds pas beaucoup de terrain sur l’équipe et nous retrouvons un peu de bitume pour rejoindre la ferme de PAYRAC. « Allez on coupe par le champs, on va les rattraper ». Là par contre Ricou, çà monte vachement quand même. Je perds « mon bitume » mais je suis ! Et après un passage sur un chemin en terre très roulant, nous voilà dans des bois à faire « presque » nous même notre chemin et dans une côte qui pour moi est interminable. Ricou et Cyril me prennent une bonne centaine de mètres en peu de temps. La côte me semble très longue. Ricou prend quelques longueurs à Cyril. Allez Manu accroches toi sinon ils vont avoir le temps de monter la tente avant que tu arrives là haut. ![]()
Je vois enfin le sommet de la montée de fou que l’on vient de faire. Par contre, les collègues sont déjà sur le chemin en bas. Je me lance donc à mon tour sur la piste et je suis récupéré par l’équipe.
Balise n°4 et surtout ravitaillement en eau !!! La chaleur me dérange pas trop mais cela fait beaucoup de bien à l’organisme. Même si j’ai de l’eau et quelques gels, je ne donne pas ma part sur ce coup là. L’organisation a bien fait les choses. L’eau à l’ombre semble très fraîche et cela fait le plus grand bien.
Nous savons que les derniers kilomètres se feront sur la route. Cela plaît moins à mes équipiers mais moi par contre cela me motive !
Nous sommes tous les trois en train de discuter quand d’un coup, je me retrouve tout seul à courir ! Je me retourne et je vois mes deux amis qui se sont arrêtés surpris par des crampes. Chaleur et effort ont certainement joué un vilain tour à mes équipiers. Et en plus Cyril n’ayant pas couru pendant une longue période commence à sentir le manque d’entraînement.
Étirements rapides et volonté de repartir, nous rejoignons la route. Je regarde la montre, nous arrivons à 17 km… Tiens, c’est la distance qui nous a été donnée au départ. Pourtant nous avons coupé au plus court (pas au plus facile, j’ai bien dit au plus court). Enfin, maintenant il reste qu’une balise et l’arrivée ensuite.
Cela devient dur pour Cyril. Entre bitume et chaleur, cela n’aide pas à faire passer les crampes. Nous restons ensemble une partie de la dernière côte. Puis c’est de la marche ! Mais je ne peux pas suivre la vitesse de marche de Cyril donc je grimpe en courant. Sur ce coup là, c’est Ricou qui prend quelques photos !
La dernière balise est poinçonnée. Direction l’arrivée ! RIcou a profité de la descente pour nous prendre quelques mètres. Cyril serre les dents et reste dans mon sillage. On cherche l’arche d’arrivée et j’entends « elle est là ». Cyril l’a bien vu ! Ricou nous attends à une centaine de mètres de la ligne et nous la franchissons sous la « holà » des majorettes. 20 km en 2h21mn et 30 secondes. Mais surtout presque 900 m de dénivelé !
On comprend mieux le petit sourire du speaker au départ de « ses » 17 km ! ![]()
Cyril et moi profitons du ravitaillement pendant que notre président de club étudie la carte et l’itinéraire avec d’autres coureurs du club arrivés devant nous. Quel pro ce président !
Quelques minutes après c’est au tour de Dédé de traverser la holà des majorettes ! Bel effort de notre « ancien » qui a fait la course seul ! Bravo champion !
Personnellement, mise à part ces côtes dans les bois ou à travers champs, la course a été géniale. Pas de bobo, pas mal aux jambes et pas souffert de la chaleur. J’ai pris du plaisir (hormis dans les grosses côtes
) mais il faut passer par là pour se retrouver à voir des paysages somptueux comme j’ai pu vous faire partager en quelques photos !
Je profite de cet article sur ce trail de l’eau pour le dédicacer à tous les enfants malades qui luttent contre le cancer. Mes amitiés à eux et leur famille et je vous envoies toute ma force pour vaincre cette maladie ! ![]()
GO FIGHT WIN ! ![]()
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Trail du Lauragais
Trail du lauragais
Domy et christophe ont participé a BELFLOU.Trail de 14km pour 200+ 81 partcipants ; rendu tres penible a cause de la pluie des jours précédents traverser de labour ou les chaussures triplé de volume.Sinon pas de tres grosse difficulté beau paysage autour du lac de la ganguise à refaire .
Domy3M1 Christophe2M1
Christophe
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Foulées des cerises
Des podiums, encore des podiums pour nos athlètes lacaunais. En effet ce fût encore le cas dimanche dernier du coté de Saint-Etienne d’Albagnan. 23éme édition des foulées des cerises et toujours le même parcours a savoir 3 boucles de 3,3km alternant routes et chemins forestier. Dominique, qui a démarré la course à pied seulement depuis le mois de septembre, a encore une fois fait forte impression en se classant 3éme féminine et 3éme Master 1. Marie Gil, elle aussi s’octroya une récompense. Bravo a toutes les 2 car du coté des garçons (Christophe Joël Françis et Ricou), pas de gloire ni de podium, seulement le bonheur d’avoir partagé une épreuve ou la convivialité et la simplicité ont régné.
Résultats: ICI
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Trail de Mader à Douelle (Lot)
Mélisande a participé au trail de Douelle du coté de Cahors. Ce trail particulièrement difficile, d’une distance de 26km, frolant les 1000M de dénivellé positif n’a conquis que 74 coureurs. Cela atteste l’exploit de Mélisande de se classer 1er espoir, 2nd féminine et 29é scratch en 3h23m. Félicitations à notre championne.
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Frissons d’Aubrac.
Il ne faut vraiment pas grand chose pour se rendre la vie plus heureuse…
Prenez une bonne bande de copains, un beau coin de France, une paire de basket et une grosse ration de partage, vous y êtes, l’aventure vous tend les bras !
Dès le vendredi, au départ de notre escapade, l’atmosphère est joyeuse, le chambrage est de rigueur.
Au café en chantier, les « machines » sont dans l’attente ( Ricou, le Lion, Fabien et Bastien), sereins, ils savent où ils vont. Mais cette année, ils sont mis au défi par un autre quatuor. Les « crabes » (Vincent, Guillaume, Yohan et Anthony) se font déjà remarquer, ils pincent d’entrée. Pas de contact avec l’adversaire, co-voiturage en solo, provocations routières, ça sent la poudre !
Mais autour de la bière tout s’apaise, d’autres coureurs de l’hôtel en mode « perrier-menthe » nous regardent bizarre…Petite collation de champions, et hop, direction le plumard.
Tout le monde affûte sa tactique, en chambres chaque équipes se séparent. Seule la « grâce » présidentielle autorise à Eric l’isolement préventif aux ronflements.
Samedi 3h45, réveil piquant. Gros petit déj pour Lion et Guillaume qui entament 4 heures d’attente. Eric et Vincent ne s’adressent plus la parole, on évite une générale dans le hall de l’hôtel… La tension est à son paroxysme !
Mais non, la bonne humeur est de rigueur, d’ailleurs on pète et on rote, tout le bon esprit des mecs en vadrouille. Par contre, il flotte dur, et les inquiétudes s’accentuent à l’approche de Bertholène.
6h00, ça sent bon l’aventure, on est en place, la tension monte. Dernier contrôle sécu pour Eric et Vincent. Les frontales scintillent, l’adrénaline nous pénétre. La ligne de départ s’embrase, la mélodie hérisse le poil, Aubrac nous voilà !
RELAIS 1 – Bertholène – St Côme d’Olt – 24 km – 700 d+
Dés le premier pointage, on comprend vite que Vincent n’a pas fait que du petit footing de préparation. Guillaume avouera alors les secrets d’un plan d’attaque établit avec « maître Cavailles ». Cela fait plusieurs mois que notre transporteur n’a qu’une chose en tête. Battre Ricou ! Du Ricou au petit déj, du Ricou en salade, du Ricou en gratin…et le dessert c’est aujourd’hui. Vincent est au dessus du lot, gaillard le gonze ! Pas un signe de défaillance sur cette distance qu’il découvre. Pour une première c’est une superbe performance. Nul doute qu’il aura pris goût à ce genre d’effort, il peut être fier de lui.
A son passage, Eric est moins fringuant qu’a l’habitude. Dure semaine au café en chantier, ça compte ! Et malgré sa grande expérience, l’écart des années est là, normal. Mais il n’en montre rien, pas une plainte, juste le plaisir d’être présent, toujours la « banane » ! Il s’arrache, il connaît son équipe, il faut limiter la casse…..
RELAIS 2 – St Côme d’Olt – Laguiole – 32 km – 1600 d+
A St Côme, après plusieurs essayages vestimentaires, Guillaume à déjà pris la poudre d’escampette !
Dans le duel Lacaunais, le chrono affiche huit minutes d’écart.
On sait tous que le gars du Thioys pourrait être le meilleur d’entre nous. Tant il est aérien sur les sentiers, bondissant au delà des obstacles, toujours le souffle léger.
Ce qui est admirable chez le « Yedd » c’est que la notion de plaisir prend tout son sens. Il ne déroge pas à cette ligne de conduite, il assume, et c’est là une grande valeur. Ainsi la prudence est de rigueur sur le plus gros morceau de la journée. D’abord pour savourer, discuter, observer. Et puis , il garde aussi le souvenir des crampes brassagaises. Avec ce petit matelas d’avance il peut voir venir.
« Je retrouve Guillaume au 9e km, j’ai une patate d’enfer, l’esprit de conquête m’anime. Mais ce supplément d’âme à jailli depuis St Côme. Quand j’ai vu arriver Eric s’arrachant, toutes ratiches dehors, surmontant la douleur. Et dans son regard j’ai senti tout l’esprit d’équipe.
Je suis parti comme un dingue, l’air de l’Aubrac me chatouille les naseaux. Je déboîte comme un fou en descente dans une épingle, allez Guillaume ! Enquille ! En bas c’est la jonction. On relance quelques « kilo » ensemble. On échange, on s’encourage, on s’apprécie. Mais l’esprit relais me rattrape, je dois filer vers eux. Aqui, c’est ma course ! Je donne tout, le final dans l’eau et le bourbier m’épuisera. Laguiole est là, on est troisième, Bastien me revigore, Fabien m’attend, grelottant je lui envoie « vas y mon petit, éclate toi ! »
Guillaume à tenu bon, fidèle à ses vertus, il s’est régalé et en plus il maintient son relais en belle position. Pour Yohann aussi c’est l’heure de s’éclater sur l’Aubrac…
RELAIS 3 – Laguiole – Aubrac – 21km – 900 d+
Sûrement le plus méritant de la journée, notre « kenyan blanc ». Un Yohann pas trop préparé, des doutes musculaires et une répugnance pour les sentiers. Mais que fait il là ! Et bien il voulait voir, car lui aussi aime cet esprit de camaraderie. Et il s’est dépouillé comme un fou sur la steppe aveyronnaise. Il a tout donné pour coller à Fabien, il aura sûrement apprécié le soutien des copains qui s égosillent à chaque passage. Grand bravo, car là haut le thermo n’affichait plus que 2°, le grésil faisant même son apparition. Yo termine au courage, belle leçon, on lui devra bien d’aller souffrir sur le bitume pour un 10 tout plat, tout sec. Ca nous fera les pieds !
Pour Fab, la cure de globules de plusieurs mois en altitude paraît bénéfique. Même avec un manque de distance dans les jambes, c’est la fraîcheur qui l’emporte. Sur son visage et dans son attitude. Et puis, l’excitation d’un possible podium commence à décupler les énergies. Toujours à la relance, jamais il n’a semblé faiblir. Il nous régale et nous transmet sa « niaque ». Ricou et le Lion donnent de la voix. Nos trajets croisent les copains, la chorale s’intensifie avec Vincent et Guillaume. L’Aubrac en tremble encore ! La petite compétition interne est déjà derrière nous, désormais plus de crabes, plus de machines, tout l’ACL fait bloc ! Bastien et Antho montent en pression, sur le sommet de la course ils sont prêts à prendre leur envol !
RELAIS 4 – Aubrac – St Côme d’Olt – 29km – 600 d+ et 1500 d-
Quel beau passage de relais entre les deux freros, un vrai moment de plaisir, je ne sais pas s’ils ont pris conscience de la richesse de l’instant…
Pendant que l’on se goinfre sur l’incroyable ravito gastro du buron d’Aubrac, Bastien cavale vers la gloire ! Quoi de plus beau de voir le jeunot conclure cette épopée. Nous sommes très fiers de lui, car très tôt dans l’après-midi, avec Eric nous avions senti l’anxiété l’envahir. Et bien, même pas peur, les épaules sont solides ! Pourtant derrière il y avait des clients, mais Bastien à fait preuve d’une grande maturité. Même l’absence de ses équipiers aux premiers pointages ne l’aura pas perturbé. Belle gestion de course, belle expérience qui devra servir au delà du simple aspect sportif. Le dépassement, la confiance en soi, la force de vaincre, ça te forge un homme !
Pas le temps de se garer à l’arrivée, il est déjà là notre Bastien, à la relance ! On se serre autour de lui pour finir les derniers mètres, peu de mots, mais pas mal d’émotions. On s’empoigne, on s’embrasse, on savoure.
Moment suspendu. On l’a fait ! C’est le pied ! On y tourner autour depuis deux éditions, nous voilà sur le podium.
Sur cette Trans’Aubrac, plus on descend vers St Côme, et plus chaque foulées prend la forme d’un exploit, ce sentiment de plénitude d’accomplir l’aventure !
C’est certainement ce qui aura porté Antho pour son premier grand périple. Lui le « grand ». Voilà qu’on le projette dans la descente. Pas un cadeau pour les appuis ! Il s’est fait mal, il à puisé dans ses ressources. Dans le final, plus de jambes, mais les copains sont là, toujours les copains. Quand la tête prend le pas sur la douleur, voilà ce que nous apporte Anthony pour clôturer cette incroyable journée. Lui aussi peut être habité d’une grande fierté, il maintient son équipe dans le top 10. D’ailleurs, son sourire pour la haie d’honneur lacaunaise en disait long sur son bonheur de l’avoir fait !
Désormais la soirée nous appartient….déjà d’autres projets, toujours plus fort, toujours plus haut.
Wilde disait bien « il faut toujours viser la lune car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles »
Mais dites moi les gars, est ce que vous l’avez eu ce sentiment, cette sensation d’être heureux,
ce frisson d’Aubrac !?…
Marathon d’Albi
10km, semi-marathon ou marathon, les coureurs avaient le choix de la distance ce dimanche 24 avril à Albi. Francis s’est élancé sur le 10km, deux boucles identiques de 5km dans le centre d’Albi, un premier tour pour visiter cette belle ville, un deuxième pour être sur de n’avoir rien manqué !! Le départ étant un quart d’heure après celui des autres épreuves, on ne l’a vu ni partir ni arriver, a-t-il vraiment couru ??
On était sept sur le semi-marathon, chacun cherchant à se dépasser pour améliorer ses performances personnelles. Nouvelle venue sur cette distance, Béatrice, espérant réaliser sa course en 2h30, pulvérise son record fictif en franchissant la ligne d’arrivée en 2h08. Mégane, toujours en « canne » prend la deuxième place de sa catégorie. Marie, malgré une quasi extinction de voix, la faute aux marmots dont elle s’occupe, a quand même tenu à participer. Aucun abandon, on a tous passé la ligne d’arrivée.
Maria, quand à elle, sur le marathon, va de plus en plus vite. Elle le boucle en 4h04, nous laissant sans voix, de quoi tenir compagnie à Marie !!!!! Félicitations.
Les parcours urbains, normal !!, étaient agréables. Départs et arrivées au stadium, un passage de 5km (2 pour le 10km) dans le centre d’Albi, puis une boucle vers St Juery pour le semi et la vallée du tarn pour le marathon. Comme c’était un aller retour, on a croisé les premiers, qui semblaient frais comme du bon pain, et les derniers, qui ressemblaient plus à du pain rassis de quoi nous rassurer sur notre propre état. Beaucoup de spectateurs tout au long des différents circuits nous ont encouragé, ça met du baume à l’ouvrage.
Francis : 0h48mn39
Lionel : 1h32mn52
Mégane : 1h44mn59 2ième espoir
Céline : 1h54mn07
Marie : 1h57mn37
Yolande : 1h58mn35
Manu ; 2h02mn59
Béa : 2h08mn33
Maria : 4h04mn06 4ième M2
Signé YOLANDE
Dimanche 24 avril 2016 avait lieu le marathon d’ALBI. Je l’avais inscrit à mon agenda, mais je me suis inscrit sur le semi marathon. Pourquoi ? Tout simplement pour aider une amie, Caroline, à faire son premier 21,195 Km. En plus, elle a tenu de le faire pour notre association IMAGINE FOR MARGO et pour les enfants malades du cancer ! Du coup, je vais courir avec elle ! ![]()
Le départ est prévu à 08h45, mais j’arrive à 07h30. Je veux récupérer mon dossard et nous devons nous retrouver avec ma coéquipière du jour. Et là c’est pas gagné ! ![]()
Je récupère le dossard et je trouve déjà pas mal de coureurs rencontrés sur d’autres courses. Il y a du vent et un petit 7 degrès. Le soleil est présent mais il ne chauffe pas. Le ressenti est loin des 7 degrès. De toute manière, nous n’avons pas le choix mais les discussions tournent sur quels vêtements se mettrent !
Puis ce sont les ami(e)s du club de LACAUNE que je retrouve. Nous serons encore bien représentés sur cette course. Elle est divisée en 3 distances : 10 km, le semi et bien entendu le marathon.
Les minutes passent vites et il faut s’équiper. Toujours pas de nouvelle de ma coéquipère… Je décide de mettre le cuissard court quand même. J’aurai pas froid en courant.
Je m’échauffe rapidement et je me place sur le dernier rang du départ du semi marathon. Nous partons en même temps que les marathoniens du jour. Cela fait plus de 800 personnes. Je doute retrouver Caroline dans cette foule. Alors en partant dernier, et en remontant les coureurs un à un j’espère la retrouver.
J’entends le speaker parler même si je comprends pas un seul mot de ce qu’il raconte.
. Puis c’est le départ ! Applaudissements de la foule et on commence à avancer. Je fais le check pour les enfants comme je le fais à chaque départ de mes courses. Une pensée très forte pour eux ! Je serais sans mon épouse et mes enfants sur cette course mais je pense très fort à eux à ce moment et j’ai reçu un sms de madame un peu avant le départ. Cela gonfle le moral !
Je lance l’apllication et je prends le départ. Je commence donc à doubler et à chercher ma coéquipière que je n’ai pas encore vu. Je remonte petit à petit. 500m de course et toujours pas de Caro ! Et au kilomètre, je la trouve enfin. J’arrive à sa hauteur et je lui demande si elle cherche un meneur d’allure sympa ! ![]()
Elle me dit de la laisser et de faire mon semi. Mais c’est pas prévu. Je l’ai taquiné jusqu’à ce qu’elle s’inscrive à ALBI en lui promettant de le faire avec elle à condition qu’on le fasse pour l’association IMAGINE FOR MARGO. C’est ok ! Alors je reste avec elle. Chose promise chose due ! Et nous sommes partis pour les 20 km qui « restent ».
Nous sommes juste devant la voile des deux heures. Cela motive Caroline même si elle doute pouvoir rester avec le groupe.
Nous avons un parcours en ville, passage dans le centre historique d’ALBI, passage devant la cathédrale et direction Saint juery. Et ensuite retour sur les bords du TARN.
Puis au cinquième kilomètre arrive le premier ravitaillement. Nous avons prévu de nous arrêter en vitesse pour en prendre à chaque fois.
Une amie de boulot de Caroline nous prend en photo au 6ème kilomètre ! Bien sympa d’ailleurs et nous ne nous faisons pas remarquer ah ah ! Tout le groupe est hilare ![]()
Et la course continue !
L’avantage pour l’avoir fait l’année dernière, le parcours n’a pas changé. Du coup, je peux donner des conseils sur des endroits où il faut en garder sous le pied.
Et les kilomètres s’enchaînent. La grande descente de la RENAUDIE arrive. Il nous faudra la grimper au retour. J’explique à Caro qu’elle n’est pas longue et qu’elle se monte facilement. On aura besoin de forces au retour.
Nous arrivons au 8ème kilomètre quand les officiels sifflent de partout. Les novices comprennent pas de suite. Nous allons croiser les premiers qui reviennent déjà sur la ligne d’arrivée. Ils ont 7 km d’avance sur nous. Des machines !
10ème kilomètre, nouveau ravitaillement. Le temps de s’arrêter, même si c’est rapide, la voile des deux heures nous prend une centaine de mètres.
Et puis direction le demi-tour ! Il arrive un kilomètre et demi plus tard. Nous sommes bien même si nous avons baissé en vitesse. Caro me dit qu’elle n’arrivera pas à passer sous les deux heures. Que je dois la laisser. Hors de question. Nous finirons ensemble. Le premier objectif est de terminer et nous terminerons. Le second courir pour l’association, on est dejà en train de le faire. Et puis il nous faut rentrer. Alors on va rentrer.
La montée de SAINT JUERY est avalée tranquillement même si ma coéquipière parle plus. Elle garde son souffle. Je lui parle et la motive. Nous arrivons devant un panneau 30 à l’heure. Je lui dis « on n’a pas à ralentir on est déjà en dessous ». Petits sourires ! Elle est motivée, je sais qu’elle ne lachera pas.
Nous avons la surprise de trouver une amie en haut de la côte. Cricri ! Elle vient courir en jean’s et basket avec Caro ! Génial pour le moral, elle lui parle et lui dit que c’est la fin de la côte et que la voile des deux heures n’est pas loin.
Passage de nouveau devant Myriam, la copine de Caroline ! De nouvelles photos sont au programme ! Cela a le don à chaque fois de gonfler le moral de la runneuse à mes côtés !
Ravitaillement du 15ème kilomètre. Fruits secs, eau et boissons gazeuses pour nous deux. Les ravitaillements sont fournis et les bénévoles s’emploient pour que chaque coureur ne manque de rien. Un super boulot !
Nous allons arriver à la côte de la RENAUDIE. Elle arrive au 16ème kilomètre. Alors je prépare le moral de Caroline. Hors de question de marcher, on va la monter tranquillement et on va doubler pas mal de monde, c’est certain. Elle me dit qu’elle a mal aux mollets et qu’elle me suit. Je sais qu’elle ne lachera rien et qu’elle va s’accrocher.
Et maintenant place à la montée du jour. Elle n’est pas « violente » mais après 16 km elle peut faire chuter les dernières forces de chaque coureur amateur. On se met d’accord et je me place juste devant Caro. Elle suivra mes foulées, que l’on va raccourcir, et on va gravir cela tranquillement.
Je lui parle durant la montée. Motivation, soutien et les fameuses pensées positives. Je lui dis qu’à la maison deux petites filles vont être fières de leur maman et sans parler de son mari ! Du coup, la montée est avalée tranquillement. Je sens qu’elle a tout donné mais elle n’a pas laché. Super, maintenant y a que du plat et une toute petite montée de rien du tout. Elle est déjà contente.
Nous rentrons de nouveau dans ALBI et quelques publics sont présents. J’en profite pour leur demander de supporter la « miss ». Bien volontiers, les gens le font. Faut dire qu’il ne fait pas chaud et il faut aussi qu’ils se réchauffent !
Myriam arrive encore à nous trouver ! Caroline a la chance d’avoir un « fan club » qui l’a suivi toute la course ! C’est top ! ![]()
Les bénévoles qui tenaient le ravitaillement du 5ème kilomètre ont eu la super idée de rester et de nous donner encore un peu de force pour finir ! Caro prend vite à boire et des fruits, puis se retourne en me regardant du style : « Je t’attends ! « . J’adore ! Je reviens et nous attaquons la dernière petite montée. Je lui parle pour lui dire que c’est la fin. Qu’il faut profiter de l’ambiance, qu’elle oublie ses douleurs, qu’elle va finir son premier semi marathon ! Elle qui pensait ne pas y arriver, je lui dis que c’est pratiquement fait mais faut passer la ligne.
Nous rattrapons des coureurs partis trop vite ou encore ayant des crampes. On leur dit de s’accrocher avec nous. Qu’il reste que trois kilomètres. Mais ils n’arrivent pas à suivre notre rythme. Un petit geste de chaque côté comme pour dire « courage » et « merci quand même ». J’adore ce genre d’ambiance. On souffre tous et il y a une entraide non calculée qui nait entre nous.
La petite grimpette est terminée. Encore deux kiomètres et un tour de stade ! Caroline me dit qu’ils auraient pu enlever le tour de stade… Cela n’aurait pas fait un semi. Et pense qu’à l’arrivée y a le diplôme de finisher du semi !
Plus que deux ! Un ami en commun, Nicolas, faisant parti du club d’ALBAN arrive et court avec nous pendant quelques minutes. Il ne reste plus qu’un kilomètre. Je lui dit que les 195 mètres qui resteront ce sera pour le fun ! Je ne croyais pas si bien dire.
Nous arrivons au abords du stadium d’ALBI qui sera l’endroit de l’arrivée. Juste avant de rentrer, les membres du club d’ALBAN encouragent Caroline ! Elle qui serrait les dents quelques mètres avant sourit !
Là encore, c’est un moment génial ! Chargé en émotion mais ce n’est pas fini !
Pas fini pour la course mais pour les émotions aussi. A peine arrivés sur le stade, il reste donc 400m, les filles du club d’ALBAN arrivent et font le tour avec nous. Super moment là encore. Elles finissent avec nous !
2h04h54mn ! Mais cela est complètement aléatoire ! Caroline, mais aussi Isabelle ont fini leur premier semi-marathon !
Juste avant la ligne je laisse ma super coéquipière du jour passer la ligne devant moi ! Question de respect car j’étais sûr qu’elle pouvait le faire ! Et petit bisou vers ma maman comme de « tradition » depuis mon marathon.
Dès la ligne passée, Caro me remercie pour l’avoir motivée et poussée à faire cette course. « Je n’ai fait que te parler, c’est toi qui a couru ».
Une photo de groupe très sympa faite par Myriam qui a réussi à nous prendre en photos sur plusieurs endroits du tracé. Chapeau !
Depuis l’arrivée, Caroline veut se joindre à moi et à l’association pour aider les enfants malades du cancer ! Double résultat positif de ce semi marathon d’ALBI 2016.
Je la remercie pour cet engagement.
Je vous remercie aussi pour vos partages sur les réseaux sociaux. Que se soit pour la page « Courir contre le cancer des enfants » sur FACEBOOK ou la page du blog !Le cancer des Enfants est la première cause de décès par maladie avec 1 enfant sur 440 diagnostiqué avant l âge de 15 ans. Ces chiffres sont en progression de 1 à 2% chaque année depuis 30 ans. Avec 60 types de cancers différents, ces cancers restent des maladies rares et la recherche sur des nouveaux traitements n est pas rentable pour les laboratoires pharmaceutiques. Aujourd’hui, seulement 2% des frais de recherche contre le cancer sont alloués aux Enfants. Par conséquent lesmédicaments administrés aux enfants sont Off Label c est à dire des médicaments développés et testés pour des adultes et non officiellement autorisés pour les adultes. Faisons en sorte que le plus de monde possible connaisse leur combat quotidien !
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