Sorèze : Allons enfants dans la prairi-ie…

Lundi 11 novembre 2019, les Lacaunais sont allés défier l’ennemi lors d’opérations extérieures (Opex). Avec succès pour les vétérans, surtout les vétérans 5.

Petite précision : dans sa grande générosité, la Fédé a généralisé, y compris aux courses sur route, les tranches d’âge par cinq ans. Soit V0 (vétéran 0 ou M0 comme Master) pour les 36-40 ans, V1 pour les 41-45 ans, V2 pour les 46-50 ans, etc. Si bien que Jean Rascol, fringant sexagénaire, est désormais… V5 ! Et de surcroît, premier de sa catégorie sur le 10 km. Mieux encore : la concurrence n’a pas osé se présenter… Même caté pour Marc Fabre sur le 19 km, et même place – la première – cette fois devant une petite colonie. Voilà qui vaudrait bien une Marseillaise.

En ce jour de commémoration de l’armistice, Hugo Fabre se souvient sans doute du moment où, en visite touristique à Paris, il était passé au bon endroit au bon moment : à 18 heures devant l’Arc de triomphe. Encore enfant, il avait été choisi par les autorités pour ranimer la flamme sur le tombeau du Soldat inconnu. Ce présent 11 novembre, il a délégué cette tâche au président Macron. Car Hugo, ayant encore des séquelles d’une blessure, voulait malgré tout remonter au front pour préserver son territoire de représentant sportif majeur dans le Parc du Haut Languedoc. Avec tempérance dans les premiers hectomètres. Puis, foin des planqués de l’arrière, il est passé à l’offensive dans les bois escarpés, en suivant un itinéraire parallèle à la monotrace. Une stratégie payante qui lui a permis de contourner l’ennemi pour atteindre en position favorable les cimes, afin de porter son regard sur la ligne blanche des Pyrénées. Hugo sera le premier Espoir à défiler dans la ville. Juste devant un autre homme du rang : Christophe Tichit, obnubilé il est vrai par la chasse à ses… amis les champignons : « J’en ai vu en passant. À mon avis ils sortent toujours. » Nous sommes sur le 19 km, et le farouche départementaliste (dossard 81) Jean-Philippe Suc avait déjà conquis la ville depuis cinq minutes. Mais à la guerre comme à la guerre, J-P a dû cependant baisser pavillon devant un autre vétéran 4. Il a donc perdu une bataille. Mais pas la guerre : c’est lui qui a conquis le plus de points tout au long des courses du Parc 2019. Ce raid de 19 kilomètres : une distance inédite pour Joaquim Luis. Mais, hors d’un épisode où il est parti les pieds devant (glissade), il s’en est tiré à son avantage. Lui, comme il le contait dans le char de retour (une automotrice pouvant circuler selon la nécessité sur trois, ou quatre roues) a choisi résolument, après une enfance portugaise, la république française pour bannière. Quant à André Suc, il est tombé au champ. D’honneur ? Pas tout à fait : il a glissé sur une bouse, et s’est affalé face contre terre comme le Dormeur du val. Pas de trous au côté droit (ouf !), juste quelques éraflures au coude. Tragique pour le garçon vacher qu’il fut dans sa jeunesse.

Revenons sur le 10 km. Là, Tatiana Devic termine à quelques hectomètres du trésorier de l’ACL, c’est dire si elle signe une performance de bonne facture. Quant à Dominique Tichit, elle qui aspire à trottiner dans toutes les côtes, a dû s’adapter sans doute au train des marcheurs. Elle termine à la charnière des 2/3 des concurrents. Augustin Cambos, lui, se moque du tiers. Mais pas du quart : il arrivera de justesse dans ce premier quart (19 km).

Nous retrouverons les meilleurs représentants lacaunais de l’infanterie régionale prochainement pour l’attribution de rosettes (et de jambons) à Saint Amans Soult, dans le cadre du challenge du Parc. Parmi ceux qui accumulent le plus de citations à l’ordre de la passion : Jean-Philippe Suc, Hugo et Marc Fabre…

L’Oritrail 19 km : 1.Romain Barthès en 1h 40′ 23″… 26. Jean-Philippe Suc 2M4 en 1h 59′ 30″… 46.Hugo Fabre 1Espoir en 2h 05′ 03″… 49.Christophe Tichit… 59.Augustin Cambos… 91.Marc Fabre 1M5… 146.André Suc… 157.Joaquim Luis… 238 arrivants.

L’Oritrail10 km : 1.Jonathan Coufourier en 54’20″… 62.Jean Rascol 1M5 en 1h 16’52″… 69.Tatiana Devic 3SF126.Dominque Tichit… 178 arrivants.

Cross de Lescure

Premier déplacement officiel de la saison pour nos athlètes de l’ACL, dimanche 10 novembre au cross de Lescure-d’Albigeois. Excellents résultats de nos Lacaunais qui confirment dès cette première sortie qu’ils font partie des meilleurs régionaux. Chez les poussins, Nathan Cazabonne termine à la 23ème place sur un effectif de 104 coureurs classés. 1ère place pour Maxime Fabre dans la catégorie cadets après une course étonnante de régularité qu’il aura menée jusqu’au sprint final. Dans la catégorie juniors masculins, Guilhem Rouquette se hisse à la 5ème place suivi d’Antoine Azam 24ème. Un grand bravo à tous les 4. Prochaine étape lors du cross Hubert André à Carmaux, le dimanche 24 novembre. Samedi 16 novembre, à Lacaune, nos petits Lacaunais débuteront la saison 2019-2020 avec la 1ère journée du Trophée de l’Avenir.

Trail d’ARDIALLE

 ARDIALLE TRAIL…Aie! aie! aie! ça glisse…

Dimanche 04 Novembre 2019 c’est aujourd’hui le premier ARDIALLE TRAIL qui se déroule dans le secteur de Puylaurens. Ardialle est un hameau composé de quatre ou cinq fermes où l’on s’aperçoit que l’activité principale est la production d’ail. Ici donc, pas de bétail, mais des champs d’ail; et d’ailleurs le chandail serait le bienvenu aux dires de certaines personnes, vu les conditions météo en ce début de matinée. Petit détail, les deux compères Ricou et Janot, lors de leur passage à Brassac, ont essuyé une mini-tempête qui a fait craindre l’annulation de l’épreuve si elle avait perduré.

A notre arrivée, nous sommes orientés avec nos véhicules, tout proche d’un hangar (qui sert de séchoir) qui nous permet de sortir tout notre attirail pour la course, dans un confort rudimentaire mais appréciable. Le dossard fixé sur le poitrail et c’est parti pour rejoindre le départ du 18 km dénommé « casse-pattes ». Asphalte sur les cinq cents premiers mètres et c’est terminé: les chaussures sont souillées.

Des traversées de champs, une terre qui colle, des sentiers en dévers, des appuis difficiles, une adherence précaire…On est pas sur des rails mais sur un toboggan…comme un navire sans gouvernail; avec toujours des kilos aux pattes…(et ça nous les cassent!)…jusqu’à l’arrivée.

Malgré ce cocktail de difficultés, ce trail est une réussite. Excellent travail réalisé par le président Nicolas Pagés et ses bénévoles qui augure d’une prochaine édition en 2020. En ce qui nous concerne: retour au bercail…Goog bail !!!

RESULTAT 18 km

1   AZAM   Brice     1M2M   01:35:27

19  CAMBON Eric    2M4M   02:0018

37  FABRE  Marc     2M5M   02:13:13

44  RASCOL  Jean   3M5M   02:18:20

Marco…A plus…

Course à Fonsegrives

course de fonsegrives en famille

La famille gil reprend du service (surtout les filles) après une longue pause…..

Nous voila partis pour 14km de course nature,

Départ 10h avec notre animateur préféré (le grand steph :))

Le soleil est au rendez vous; mais avec un vent violent perturbant le déroulement de la course mais rien n’arrête les gil’s

Nous terminons notre course contents de nous, pas de podium mais pas loin 

nous ne rentrerons pas bredouille puisque Mégane a gagné le vtt au tirage  au sort

Résultats:

74: GIL Francis AC LACAUNE FRA M M3H 1h15’53 à 21’19 11,32 4° M3H

90: GIL Megane AC LACAUNE FRA F SEF 1h19’48 à 25’14 10,77 5° SEF

140: GIL Marie AC LACAUNE FRA F M2F 1h34’26 à 39’52 9,10 4° M2F

A bientôt au semi de Toulouse

Lamalou : les Suc aiment la castagne

          Il semblerait que les coureurs de l’ACL sont moins vaillants qu’avant, il y a deux ou trois ans ? En tout cas, ils se précipitent beaucoup moins sur les courses du Parc. Ils étaient donc seulement deux sur les 23 km, et aucun sur le 10. Certes, il y avait des célèbres « entrées maritimes », mais de mon point de vue j’ai trouvé la pluie douce à mes bras nus. Et comme dit le maire de là-bas « Lamalou est une ville d’eaux » (ça peut marcher à Lacaune aussi).

Jean-Philippe, le bon Suc, ne s’en laisse pas compter. Au moins dans sa catégorie (M2). Enfin, sauf exception : « Dans une portion de descente un peu scabreuse, un V2, il s’appelle Assemat, m’a doublé avec autorité. Qu’est-ce que je pouvais faire : le suivre et me rompre les os ? » Jean-Philippe a déjà un pied dans le marathon de Toulouse, dimanche prochain. Bon courage, car même si le dénivelé n’était pas dantesque, et les pentes en général embrayables au (petit) trot, il faut quand même quelques jours pour gommer les effets des castagnes. Quant à moi, le moins bon des Suc, je me réjouissais d’avance : pas d’Édouard, ni de Pascal Gonthier, ni de Marco (où est-ce qu’il est passé celui-là ?), donc un boulevard pour être champion V3, enfin ! Eh bien, non, il y a des païbassols qui au lieu de jouer à la belote comme tous les vieux de leur âge, tiennent la route, ou plutôt les chemins. Perso, j’ai bien apprécié ce parcours, sans difficulté créée de toute pièce, et où je pouvais regarder mes pompes sans scrupule (épais brouillard), mais que la fin fut longue (et indécise avec un jeune mais résistant concurrent) pour revenir au casino ! À noter quand même, et je ne m’en réjouis pas : dans le top 10 de ce trail des castagnes, il y a quatre V2 (et au total 9 V2F sur 85 arrivants). Vous voulez plus fort ? D’accord ! Sur le 10 km, dans le Top 10, figurent 2 V3… Heureusement que le jeune et fringant Romain (Barthès, 23 ans) joue, et gagne (une fois de plus).

Lamalou (Trail des castagnes, 23 km)

  1. Romain Barthès en 1h 52’ 19… 8. Jean-Philippe Suc (2M2) en 2h 11’ 47… 51. (quel pastis !) André Suc en 2h 38’37 (3M3) (85 arrivants).

Trail de la passerelle

Dimanche 06 Octobre. Trail de la Passerelle 2019. Le plein de satisfactions et d’ émotions…

Aprés avoir fait le plein à la station essence Super U, nous voilà partis   pour Aussillon où se déroule le premier Trail de la Passerelle. Ce trail qui a fait le plein d’engagés présente deux parcours.

Le 12 km avec 300 inscrits, le 27 km avec 200 inscrits. Pour info 200 candidats étaient sur liste d’attente.

Le départ des parcours sera différencié : 9 h 00 pour le long, 10 h 00 pour le court. Ce départ s’effectue du stade, par Patrick Fonvieile qui, à pleine voix, lâche les participants.

On s’élance sur un petit kilomètre sur une des rares parties « asphaltées » à plein régime, comme d’habitude. Ce début de parcours commun nous amène à la croix d’Aussilon, puis on enchaîne sur une descente « plein pot » jusqu’au village. Descente qui ruinera les espoirs du fiston Hugo. Arrêt immediat : abandon.. Deux jambes tétanisées… (Peut-être un trop plein d’énergie pour débuter…).

Le parcours sera une succession de montées-descentes avec un premier passage sous la passerelle, un second sur, à vitesse réduite (marche) sous peine d’exclusion.

L’arrivée est toute proche, dans les faubourgs de Mazamet, après une ultime descente à « plein régime ». 

Si beaucoup de trailers en ont « plein les bottes », tous en ont pris « plein les yeux » depuis les hauteurs d’Aussillon, d’Hautpoul et de la Passerelle. Ce trail fait l’unanimité pour son profil, son tracé, son organisation… On applaudit à pleines mains….

Marco…A+ 

RESULTATS

12 Km         292 Arrivées                                                             27 Km     193  Arrivées                                       

1   BARTHES    Romain   1:00:41  1SEM                      1  FLORES Kévin        2:42:08     1 SEM

13  SUC Jean-Philippe     1:12:54  1V2M                      62 CAMBON  Eric       3:43:05   11 V2M

49  FABRE   Marc            1:23:51  2V3M                      63 HERAIL  Virginie   3:43:21   6 V1F

94  RASCOL Jean            1:33:34  3V3M

 

156 CAZALS Jérémy        1:43:51 52SEM     

10 km de Canet en Roussillon

Déplacement de notre junior Guilhem Rouquette aux championnats de France des 10 kilomètres à Canet, dimanche 6 octobre. Notre sociétaire en petite forme a réalisé tout de même une bonne performance en se classant à la 312ème place sur un total de 649 arrivants et la 75ème place dans sa catégorie. Bravo Guilhem, tu as dignement représenté les couleurs de l’ACL. Ce n’est que le début de la saison, tu auras largement le temps de prouver que tu peux faire beaucoup mieux.


Foulées Montredonnaise

Belle prestation de nos représentants lors des foulées de Montredon Labessonnié, dimanche 29 septembre. Au palmarès, 3 premières places pour Guilhem Rouquette en juniors, Hugo Fabre en espoirs et Jean Philippe Suc en masters 2. Dernier podium à la 3ème place pour Marc Fabre. Excellents résultats pour nos couleurs, avec en prime la participation dimanche 6 octobre de notre junior Guilhem aux championnats de France du 10 kilomètres à Canet. Félicitations à nos champions.

Millau : 100 km avec les stars

« Où que tu sois, Dieu te voit. » Cette sentence énoncée, lors d’une leçon de catéchisme, par M. le curé de Paulinet (Tarn) fait souffler sur l’enfant à qui elle s’adresse un vent de panique. Pire que dans les romans les plus noirs de science-fiction. Il en est tétanisé…

Le monde de l’image

Soixante ans après, il s’en souvient encore, même si ça ne l’a pas empêché d’endosser des initiatives variées, il est vrai règlementaires le plus souvent. Aujourd’hui dans le peloton s’étirant sur le ruban d’asphalte de Millau à Peyreleau, Dieu ayant moins d’influence, les hommes ont pris le relais : selfies, vidéos sous toutes les coutures. Et si les images ne suffisent pas, on rajoute textos, SMS, nouvelles instantanées : « Je suis au km 3 ; au ravito de Rivière ; le soleil vient de percer la couche de nuages… » À la façon dont ils doivent (ou s’imaginent ?) intéresser leur public, sans doute sont-ils des stars. Ce n’est pas le cas d’André Suc, pas cette année. Il est vrai que c’est un grand taiseux, encore plus en course. Pourtant, fort de sa grande expérience, il se croit autorisé à servir de mentor à Augustin (dossard 950), un campagnard palois novice sur la distance, au moins sur le goudron.

Trente-cinq, trente-six minutes au 5 km, voilà qui assure 12 h au final. Sinon, il se rabattra sur 12 h 30. Voire 12 h 54, pour battre le temps de 2018. Jusqu’au km 25, ça roule sans prêter attention. Km 30 : ah ! deux, trois minutes « de trop ». Faudrait pas trop lâcher maintenant. Km 35 : on est revenu dans les clous. Suit cette interminable approche de Millau. On va voir : s’il passe en 5 heures au marathon, toutes les éventualités sont encore possibles. Ne pas marcher surtout. Même dans la lente remontée vers le Parc de la Victoire ; de l’autre côté, ça ira tout seul pour redescendre. Dans le Parc, il entend des bourdonnements… le voisinage sans doute. Et, signalé par le speaker tarnais, est bien heureux d’arriver au comptoir du ravitaillement pour s’agripper, davantage que pour s’abreuver ou se restaurer, paramètres non négligés jusque-là.

Le « mental » aussi vieillit

    Trois ou quatre minutes plus tard, déjà 15 h 10. Faut y aller maintenant. Il marche, tranquille pour le moment. Et même un peu plus tard, à 15 h 15. 15 h 20 : itou, et le temps ne passe pas. Le pont Lerouge. Le km 45. Creissels. Sur l’allée d’en face, revient un athlète. Puis un autre, le regard ailleurs. Le soleil qui sort de plus en plus souvent, de plus en plus brûlant. Au-dessus des genoux, les muscles semblent comme enserrés dans des freins de remorque agricole. Et la jonction fémur et hanche (droits) qui manque d’huile. Le viaduc se dresse, si loin… À ce rythme, c’est un retour à Cabannes à 3 h 00 du matin. Et Gisèle (épouse et conductrice retour) qui est au cinéma.

Pas revu depuis une quinzaine de kilomètres, le Palois débouche de sa petite foulée : « Alors, ça va-t-il ? – Pas terrible, je crois que je vais abandonner… » Auparavant, je lui avais fait un laïus sur l’intermittence de la condition physique : durant les périodes de fatigue et lassitude extrêmes, il faut s’adapter, ne pas forcer son allure. Et un quart d’heure (ou un peu plus) après ce coup de bambou, la forme (relative) et l’envie revenaient. Il n’est pas au mieux, lui non plus. « Allez, courage ! » lui lancé-je, et ce sera notre dernier échange verbal. (Il finira en 14 h 45).

Ravito du km 96, …dans le sensdu retour : « J’abandonne. Puis-je vous laisser le dossard, ou dois-je le rendre à Millau ? – Ca va, monsieur ? Ou vous voulez que j’appelle un secouriste, ou la masseuse ? …La navette alors ? » Non, je rentrerai à Millau à pied, tranquille. Et discret, par égard aux concurrents en route pour la deuxième boucle. Car, avec mon débardeur de club, l’on pourrait encore penser que je suis un « athlète ». Où est la faille : canicule anti-entraînements, dispersion d’activités, insomnies partielles, 3 ou 4 kilos en plus, mauvaise adaptation des objectifs ? Autour de la montagne surplombant la ville, les deltaplanes tournoient. Ce matin, plus haut dans la vallée, c’était une compagnie de vautours. Eux, c’est sûr, ils nous auront la peau. C’est juste une question de temps.

Des athlètes admirables

17 h 30. Sur un banc, en face de la mairie et d’une possible sortie de cinéma, les pieds à l’air : « Bravo, bravo ! » Entouré de cyclistes, Hervé Seitz arrive, radieux. Les petits de l’école d’athlétisme vont ensuite l’accompagner, dès l’entrée dans le parc de la Victoire, jusqu’à la banderole. Une vraie star : quatrième victoire ici-même.

17 h 40, même banc. Un couple de vieux Millavois interroge : « Il est passé le premier ? », puis s’assied. Quelques échanges après, l’homme de 87 ans reprend : « Ah, de Lacaune. Le pays de la charcuterie. Murat aussi. Et aussi Moulin-Mage… Ah, c’est sur cette commune que vous habitez ? Mais il y avait bien un facteur qui était passé à la télé ? » Je vends la mèche un peu trop tôt. Et le vieux en m’examinant un peu mieux de reprendre : « Ah oui, maintenant que vous le dites, vous lui ressemblez…« Ce soir, à cause des 100 km, il aura raté une émission (Questions pour un champion) « qu’il ne manque jamais ».

Quant à André Suc, il faut bien se rendre à l’évidence : c’est une star. Oui, mais ça, c’était avant !

Monts de Saint Baudille

Compte rendu Trail des Monts de ST Baudille

Nous voici aujourd’hui 22 Septembre en banlieue mazamétaine et plus précisément à St Baudille. L’accueil se fait à la nouvelle salle des fêtes inaugurée récemment.

Cette année l’organisateur nous l’a fait à l’envers et le ressenti a été le même : c’était bien! (que ce soit dans un sens ou dans l’autre). La distance donc toujours égale et le profil similaire : on monte puis on descend mais qu’une fois… ça suffit pour une bonne suée.

Aprés les recommandations et encouragements du speeker au départ pour surtout « prendre du plaisir », c’est parti… tous ensemble et mélangés. Hommes, femmes, grands enfants s’élancent jusqu’à la première difficulté où des petits groupes se constituent… parfois ce sera même des couples. Ils se font et se défont au gré des obstacles pour se séparer souvent à la fin du parcours… sans une larme malgré ce lien qui s’ est tissé qui leur a fait vivre une expérience unique… C’est la vie diront certains pendant que d’autres se satisfairont d’avoir fait un bout de chemin ensembe.

A l’ arrivée des rapprochements autour du comptoir s’opèrent avec la dégustation de la traditionnelle bière. Le podium et la colation clôturent cette douce matinée et c’est l’heure de se quitter par une parole, une poignée de main, un sourire, une bise… un clin doeil !!!…. A bientôt pour des retrouvailles aussi intenses…

Résultats   96 Classés

1   PINEL  Aurélien         53:45

7   FABRE Hugo              59:48

10 SUC Jean-Philippe  1:01:30

45  FABRE Marc          1:13:14

Marco

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