Ah ce fameux duo des « lasagnes » non non Ricou c’est le duo des LAVAGNES Comment dire chaque année, je la trouve assez dure et pourtant je continue à m’inscrire….allez savoir pourquoi? Peut être un peu de nostalgie du pays, c’est le coin de toute ma jeunesse qui défilera à chaque virage ou sommet de côte (StGuilhem avec les gorges de l’Hérault, St Jean où j’habitais avec son pont du Diable réputé pour les plongeurs »casse cou » dont je faisais partie.
Mais l’essentiel c’était la course, entrainement oblige pour la prépa marathon qui se profile à l’horizon. D’autant qu’après une période d’incertitude sur le maintien de l’épreuve, ça y est c’est confirmé l’épreuve aura bien lieu.
Départ 9h30 pour 18km (par équipe de 2 contre la montre) – D+ : 400m Les moins rapides partent les premiers, c’est notre cas, la température est déja au dessus du niveau de la salvetat, trop chaud pour moi évidemment…. Départ en descente, puis faux plat à travers les vignes. On se fait déjà doubler par plus rapides que nous RRRRRRR!!!!!! Arboras, on emprunte une draille qui monte qui monte et qui n’en finit pas de monter et très très caillouteuse, attention les entorses c’est pas le moment. Nous retrouvons une route revetue moins raide mais ça monte tjs et encore. 2° ravito, ça descend, je me laisse glisser en humant les dernières odeurs automnales des plantes aromatiques de la garigue. Je suis bien, heureuse de partager cette course avec mon homme, qui piaffe un petit peu, mais reste près de moi. Que du bonheur de vivre ces moments ensemble. Bien sur, la descente était de courte durée, il restait le plat de résistance une côte bétonnée à »45 ° » au moins, enfin pour moi, mais je résiste je ne marcherai pas et ma pugnacité et mon opiniatreté payent, j’arrive en haut sans marcher, les effets des entrainements sont là, j’ai le »Gnac » Le dernier tiers du parcours, c’est que du bonheur, super vue sur la vallée de l’héraut, la mer, le plateau du Larzac, Mt Liausson, Bissou, le Canigou, l’Hortus, Mont St Clair …………. il fallait y être, trop beau. Descente sur Montpeyroux, on traverse le chateau en ruine mais bien conservé. Pour finir, dernière côte avant le finish, bouteilles de vin à l’arrivé et tee-shirt, on court pour boire ou on boit pour courir, là est la vrai question. Temps course organisateur avait prévu un apéro sous les halles, bien sympa. Bilan sportif : 2 H 10 Nous sommes partis dans les premiers et nous sommes arrivés dans les derniers, peu importe, nous y étions : Francis et Marie |
EKIDEN D’ALBI 2016
L’EKIDEN d’ALBI fête ses 20 ans d’existence le samedi 1er octobre 2016 ! Il est hors de question que cela se déroule sans des coureurs de l’ACL !
L’EKIDEN que sa quo ? C’est un marathon (42.195 km) fait en relais. Dans l’ordre : un de 5 km, puis un de 10, un autre de 5, un nouvel autre de 10, encore un de 5 et enfin un 7,5 pour finir.
Trois équipes sont inscrites chez nous : Les Gens bons crus de LACAUNE, Les Gens bons secs de LACAUNE et les Gens bons sans Os de LACAUNE. Des noms qui entendus donnent l’eau à la bouche.
Certes nous sommes en nombre mais 485 autres relais prennent le départ !
C’est la fête sur la place de la Cathédrale à ALBI. Les coureurs, accompagnateurs sont là en nombre pour faire de ce 20ème anniversaire une soirée sympa. Elle l’est !
Récupération des dossards pour nos trois relais, avec en cadeau un maillot technique et une serviette éponge aux couleurs de la course. Chacun et chacune s’équipe et les premiers relayeurs vont s’échauffer. Pas simple d’ailleurs. Il y a du monde partout.
Les bénévoles canalisent la foule pour éviter que cela ne gêne les coureurs. En parlant des bénévoles et avant de parler de la course en elle-même, ils ont été parfaits. Tout comme l’organisation ! Déjà : BRAVO à eux !
Le départ est imminent et les premiers à partir sont sur la ligne de départ. Un petit spectacle pyrotechnique se fait devant la ligne sous les applaudissements de tous. Mais à un moment va falloir y aller. Le compte à rebours se fait et le départ est donné à 20h00 comme prévu !
Cris, encouragements, applaudissements accompagnent les premiers coureurs. Ils sont partis pour une boucle de 5 km.
C’est au tour, comme à la ronde givrée, aux prochains relayeurs de se positionner en zone d’attente. Chacun estimant le temps que fera son ou sa coéquipière.
Le premier mettra 16mn pour couvrir la distance. Chez les lacaunais, l’équipe des gens bons secs cartonne ! Vincent passe le relais à Guillaume après 19mn ! Ils sont dans le top 20 !
Tatiana passe le relais à Manu en 24mn. Et la troisième équipe en 27 mn, Virginie relayant Stéphanie.
C’est donc le premier 10 km qui se court. Deux tours de ce beau circuit que je n’ai pas encore décrit. Le départ se fait du pied de la Cathédrale avant de descendre sur le vieux pont. Montée du croisement de la route de Cordes jusqu’à la préfecture, passage dans les rues du vieil Albi, place du Vigan, passage au ras de la Cathédrale avant de descendre près de la cité administrative et retour le long de la cathédrale faisant un circuit de 5 km.
La foule est partout. Peu d’endroits sont déserts. L’ambiance est bonne. Chacun encourageant plus ou moins fort les personnes qui galopent dans les rues albigeoises. La température clémente aide les gens à sortir de chez eux et profiter du spectacle.
Premier passage sur la ligne pour nos coureurs de 10 km et peuvent profiter en plus des applaudissements des lacaunais d’un ravitaillement de l’organisation.
Les troisièmes relayeurs s’installent dans la zone d’attente et n’ont plus qu’à guetter l’écran géant pour se jeter dans la « piste de lancement des relayeurs ».
38mn pour Guillaume ! Et c’est au tour d’Eva de se lancer dans la course ! Ils possèdent déjà plus de 10 mn sur les autres équipes de l’ACL.
Manu finit son 10 en 47mn et donne le relais à son fils, Matthieu. Virginie termine elle aussi en 47 et laisse partir Christine pour le 3ème relais. 3 petites minutes d’écart tiennent nos deux équipes. Suspens !
Eva arrive en un peu plus de 20 mn ! Encore une belle performance de notre jeune athlète!C’est Yohann qui se lance pour le dernier 10 km. Matthieu quand à lui termine son relais en 28 mn en tapant la main de Marie – après un petit soucis d’organisation et une petite perte de temps – . Christine, en 26 mn, passe le témoin à Francis. Le retard des gens bons sans os n’est plus que de quelques minutes. La tension amicale monte entre les deux équipes. On spécule sur les temps. Francis doublera t’il Marie ? Les gens bons secs prendront ils un tour aux autres ? Même si sur la dernière question, tout le monde est d’accord !
Passage du premier tour et déjà, Francis a commis le crime de lèse majesté de doubler Marie. La soirée s’annonce longue pour certains !
Yohann arrive et c’est au tour d’Aurélien de partir. Yohann est un poil déçu de sa course. Il fait que 38’… pas mal pour quelqu’un qui revient de blessure ! Son temps fait rêver les autres coureurs de deux autres relais.
Francis en termine, par son petit saut traditionnel, en 50 mn et Véronique part ! Changement de classement au sein des équipes de l’ACL. La tension monte. Florent est dans la starting block. Il veut revenir sur Véronique. Cela rajoute au suspens interne au club. Ce qui rajoute encore à l’euphorie de la foule présente et aux nombreux fou rires de nos coureurs.
Marie arrive en 55 mn ! Florent attend et lâche les chevaux dès les premiers mètres. Il part pour 5 km et surtout pour doubler Véronique avec qui un pari amical avait été lancé avant même leur relais.
Mais déjà Aurélien arrive ! Pfff ! Certains vont beaucoup trop vite ! Moins de 18 mn ! Thomas s’en va vers une boucle et demie et l’arrivée !
Il doublera les deux autres relais lacaunais. Au moins cela permet à nos pronostiqueurs de l’ACL de voir qu’ils avaient tous raison. On a prit un tour !!!
Mais reste le suspens entre les deux gens bons « restant ».
On regarde l’écran géant. Flo ? Véro ? Ou Véro et Flo ?
C’est Florent qui apparaît le premier. Il finit son relais en 20mn. Belle performance là encore de nos jeunes pousses. Il transmet le relais à sa maman, Dominique. Presque une course de famille dans cette team.
Mais voilà, Véronique est juste derrière. C’est Céline qui va devoir se battre pour rattraper Domi. Véronique terminant en 27mn. Moins de trois minutes d’écart.
Thomas récupère le témoin lumineux et fonce vers la ligne d’arrivée face à la Cathédrale. Il finit son run en 27mn, classant son équipe 15ème au général en 2h43mn26sec !!! Superbe prestation !
Dominique doit courir et terminer sa course sur du bitume et pavés. Point de chemin, sentier, ou côte… Mais elle finit en 37mn, offrant une 257ème place à l’équipe en 3h34mn02sec.
Céline clôture son relais en 40mn et finit le relais en 03h39h43sec et une belle 308ème place.
Cet EKIDEN a été génial. Aussi bien sur le parcours qu’aux abords des rues et allées albigeoises. Une ambiance au top et des coureurs lacaunais au meilleur de leur forme. Une belle édition pour les organisateurs et pour nos représentants. Bravo à tous pour cette course !
Petite info les photos prises par RUNNING MAG sont sur leur site :
http://www.studio-carl.com/index.php?/category/Ekiden2016
A bientôt
Manu
ricou | | Courses Adultes |
Collioure, week-end chargé…
Sept Lacaunais se sont inscrits pour ce trail des vendanges de Collioure, dimanche 2 Octobre. Le lion, passé en vacances dans le coin au mois de Juin, connait un refuge « Sympa », sous la tour de Madeloc…et si on y allait passer le week-end?
Banco!!! Les frangins Amalric, Le lion, Christophe et Cyrille prennent donc la route vendredi soir vers 17H30, direction les P.O.. Après 3 heures de route et de piste, on arrive au refuge, ultra isolé, où le propriétaire du refuge nous attend et donne ses consignes: « économisez l’électricité, c’est du solaire, attention l’eau n’est pas potable, économisez l’eau aux toilettes, utilisez les toilettes sèches de préférence…. »
Petite soirée sympathique vendredi soir, mais réveil un peu délicat. Déjeuner, marché à Port-Vendre (PV pour les intimes), on remonte à 11H00, et si on allait décrasser? Go, c’est parti pour 8km de reco du parcours du lendemain à la tour Madeloc. En attendant Ricou et Janot qui arriveront que le soir, c’est promenade et retrait des dossards dans Collioure. Pétanque en attendant les compères qui arrivent vers 20H30, Repas, puis promenade nocturne (23H30) autour du refuge. Certains décideront même de retourner à la tour….
Réveil matinal dimanche, préparation, puis descente sur Collioure. Il y a un monde incroyable sur les bords de plage, l’organisation est paniquée à la vue des coureurs qui viennent s’inscrire à 1/4 d’heure du départ…Sont pas stressés dans le Sud. Du coup le départ est décalé de 10 minutes. Les 7 compères un peu vasouillards, ne sont franchement pas motivés, et le tracé de la course passant devant la porte de notre refuge, chacun y va de ses projets d’abandon au niveau de celui-ci. Mais il n’en sera rien, 7 au départ, 7 à l’arrivée! Un parcours assez physique sur sa première partie et très roulant sur la seconde. Au total 19Km avec un peu plus de 800mD+. De gros bouchons dans les rues de Collioure avec 440 coureurs annoncés au départ. Petite promenade le long de la plage, et le tracé attaque les coteaux de vignes et autres rampaillous pour nous emmener au refuge puis à la tour de Madeloc.
Devant ça bataille, Le lion passant 10eme à la tour, se verra rattraper sur la fin pour terminer 16eme en 1H44. Il sera talonné par Fabien 19eme en 1H45. Bastien (le plus barbouillé) finira en 1H47 à la 25eme place.
Chez les Vieux, Ricou fait forte impression en 2H02 79eme place, suivi de Cyrille en 2H03, 84eme place, puis de Christophe en 2H05, 98eme (ce sont les descentes qui le freine!!). Vincent Pistre, néo titulaire croisé sur le chemin et ayant dormi à Gruissan boucle son tour en 2H08, et Janot en 2H15 à la 183eme place.
Un bien beau Week end, à Refaire!!
resultats-19-kms-collioure-2016
Cyrille | | Courses Adultes |
Mazamet-délaineurs : si ma pauvre maman me voyait…
…elle me ferait interner. C’est ce que pense fugitivement André (Suc), 62 ans, en dévalant à toute allure la descente principale, peu après le ravito. L’objectif, c’est un présumé M3 (non, pas Édouard, un vieux ordinaire) avec lequel il fait l’élastique depuis un bon quart d’heure. Et c’est « l’autre » qui garde toujours quelques encablures d’avance. Soudain, dans son dos, le souffle de la bête… Et elle se rapproche. Seule alternative au casse-pipe : lui faciliter le passage. Oups, mais c’est Christian Molinié le Vabrais. Lui d’ordinaire si pondéré, quelle mouche le pique ? Enfin, il reste élégant, sinon racé, dans l’effort. Et encore un bruit infernal de baskets derrière. Et vas-y que je m’écarte une fois de plus. Non… c’est Laurent Arnaud, encore un quinqua, qui risque sa peau ! Dans son t-shirt blanc, il se sert de ses grands bras, comme le goéland de ses ailes, comme un funambule de son balancier…
Tichit Christophe et Florent avaient fait le déplacement. Le père, le fils, mais pas Dominique, malade toute la nuit précédente. À la lutte dans la montée initiale, c’est même le junior qui avait pris le dessus. Un feu de paille car Christophe (le père) prendra ensuite l’ascendant, y compris sur ses concurrents habituels Yves Boulet et Franck Meiler.
Christophe était frais et dispos quand André se pointe au boulodrome de Négrin, un quart d’heure plus tard : « J’ai doublé Flo du côté des derniers ruisselets. Il avait l’air de ne plus avoir de répondant. Peut-être l’arbitrage du match de rugby d’hier lui a demandé trop d’énergie…
— Pense-tu, répond Christophe (lui-même arbitre de rugby, des séries jusqu’à Honneur) en anticipant, on fait pas plus de 4 ou 5 kilomètres. Et il n’y a qu’en cas d’interception qu’on doit mettre la gomme. » La vérité est que le genou de Florent a rencontré un caillou à la tête dure. Résultat : il s’est contenté de laisser glisser pour assurer, sur ce terrain difficile, une arrivée plus pépère. Autant qu’il garde des réserves pour le bac, où moins de 1’25 » sur 500 mètres pourrait lui rapporter un « 20 ». Ce qui n’empêche pas Florent d’être en ce moment premier junior du challenge du Parc, tandis que son père conforte son top 10 actuel. Quant à la maman, première… elle l’était. Mais l’essentiel est que ce petit coup de mou qui l’a privée, en ce dimanche 25 septembre, de cette passion familiale – depuis moins d’un an ! – soit sans lendemain
Trail de Saint-Sauveur (12 km)
1er Yohan Camps en 1h04’10 ». 12. Christophe (Tichit) en 1h12’02″… 39. André (Suc), 3ème M3… 49. Florent (Tichit), 3ème Junior. (86 arrivants)
Bossuc | | Courses Adultes |
Semi-marathon de Toulouse
En ce dimanche 18 septembre 2016, je participe au semi-marathon de TOULOUSE. 21,1 km en mode préparation du marathon du mois d’octobre.
Toujours et encore sous les couleurs d’IMAGINE FOR MARGO ! Toujours et encore pour se battre pour les enfants malades et la recherche contre les cancers pédiatriques.
Réveil tôt en ce dimanche. Et départ en voiture vers TOULOUSE dès 06h15 ! Cela pique pour un week end mais c’est l’habitude pour les runners. Je serais accompagné par mon épouse et mon deuxième fils. C’est toujours bien de ne pas être seul sur une course.
Arrivée à TOULOUSE à 08h30 et je vois de suite que je ne vais pas avoir de la pluie mais il y a du vent. Et il est frais le « bougre » ! Récupération du dossard et d’un maillot offert par l’organisation. Le tout en moins de trois minutes ! Super organisation !
Retour à la voiture et je m’équipe. Le départ se fera à 09h50 mais comme çà, c’est fait.
Direction l’arche de départ pour faire la photo traditionnelle !
Nous serons 991 à prendre le départ de ce semi-marathon. Le parcours est exactement le même que l’an dernier.
L’an dernier, j’avais eu des douleurs sous le pied à compter du treizième kilomètre. J’y pense déjà et je sais qu’avec les semelles je devrais n’avoir aucun problème.
Je discute un peu avec ma famille et je décide d’aller m’échauffer.
Dès les premiers mètres…Je m’arrête. Les mollets sont très durs et les sensations sont super mauvaises. Je reviens auprès de mon épouse et du fiston. Je n’ai pas encore pris le départ et je suis dégouté.
Je sais que cela ne veut rien dire mais quand même.
Je décide de faire qu’un petit échauffement tranquille sans faire de grosses accélérations. Et je me mets en place sur la ligne de départ. Juste avant un check avec mon épouse et mon fils pour les enfants malades comme avant chaque départ.
Je prépare ma montre et ma musique. Tout est prêt. Le speaker parle au micro mais personne ne l’entend. Puis d’un coup le départ est donné.
« Partir tranquille Manu ». Les mollets sont vraiment durs mais les jambes répondent bien tout de même. On va voir si cela tient. Je fais le premier tour du quartier et passage de nouveau près de la ligne de départ et coucou plus encouragements de la famille.
Je pars donc vers le bord du canal du Midi au Nord de TOULOUSE. Le retour se fera sur le bord du canal avec une longue ligne droite face au vent.
Je gère plutôt bien mes premiers kilomètres avec ce problème de mollets. Je vais à plus de 12 km/h mais je préfère ralentir un peu. Je ne veux pas hypotéquer ma course ni risquer une blessure. Mon objectif 2016 c’est l’enchaînement des marathons de Toulouse et Nice. Alors pas de bétise !
Je me retouve sur le bord du canal. Entre le canal et la rocade toulousaine, avec des coureurs dans tous les sens. On me double, je double, c’est presque incessant. Certains sont partis trop vite et sont déjà bien essouflés. Au contraire, ceux partis trop tranquillement rattrapent le temps perdu !
Passage sur le pont au 6ème kilomètre pour passer de l’autre côté du canal avec le premier ravitaillement. L’objectif du photographe officiel est là et hop : photo !
Les mollets sont de moins en moins douloureux mais je préfère attendre un peu avant d’essayer d’accélérer. Prudence et encore prudence mais cela ne m’obsède pas plus que cela. Les sensations deviennent meilleures au fil du temps. Et çà c’est top. Mais je sais que l’an dernier j’étais super bien jusqu’au 13ème kilomètre.
Fin du premier tour. Je vois mon épouse et mon fiston qui me prennent en photo et qui encouragent ! C’est vraiment appréciable et je pèse mes mots.
Prise rapide d’une barre énergétique, un verre d’eau, et deuxième tour. J’attends d »être sur le bord du canal pour relancer l’allure. J’arrive au 12ème km et je passe en une heure. Je « n’ai » qu’un kilomètre de retard par rapport à l’an dernier. Mais surtout je ne ressens aucune douleur au pied. Yeeees !
Et voilà le canal. Allez on se lance. J’accélère. Je double du monde, j’en rattrape et lors du ravitaillement je décide de le passer sans rien prendre. Cela ne me fait pas gagner beaucoup de places. En plus, le classement ce n’est pas ce que je joue. Mais comme je me sens bien je n’ai pas « besoin » du ravito.
Alors que je suis tout seul, un groupe de coureurs me double ! Et deux mains se posent dans mon dos et j’entends « c’est super ce que tu fais pour les gamins ». Je vois des pouces se lever dans ma direction. Oh que c’est TOP !
J’essaye de m’accrocher au groupe mais je vois vite que je n’ai pas leur niveau. Leurs encouragements m’ont bien motivé mais je ne peux vraiment pas les suivre.
J’arrive dans la dernière ligne droite et enfin sur le bord du stade où l’arrivée est donnée. Mon épouse et mon fils sont là bien entendu et je reçois encore des « allez, allez, c’est la fin ! ».
J’arrive sous l’arche. Le bisou vers le ciel pour ma maman, décédée de ce maudit cancer.
Passage de la ligne en 1h44 et 12 secondes. Le même temps (à quelques secondes près) que l’an dernier. Les mollets ont tenu et aucun problème n’est survenu.
Je suis content de ma gestion de course et je vois que l’entraînement marathon fonctionne.
Je suis content d’avoir pu une nouvelle fois montrer le maillot de l’association IMAGINE FOR MARGO, surtout en ce mois de septembre. Un mois dédié à la lutte contre les cancers des enfants.
Prochaine course, le 1er octobre 2016 lors de l’EKIDEN d’ALBI en relais avec des licencié(e)s du club de LACAUNE et mon fils aîné ! Cela va être génial là encore.
ricou | | Courses Adultes |
Course du Pic du Cabaliros à Cauterets
- Après 25 ans d’absence, la course du Pic du Cabaliros a fait son retour. Une épreuve sélective où un départ trop rapide se paye cash.
Un aller / retour depuis le centre du village, 11,5kms de montée sèche, 1400m de dénivelé positif pour atteindre le Pic du Cabaliros. Autant pour la descente où il faut jeter dans la bataille le peu de force qu’il reste.
- Pour ceux qui ne jouent pas la gagne, une halte au sommet était obligatoire. En arrivant, la porte du Lavedan entre le Pibeste et leHautacam avec toute sa plaine (Lourdes, Tarbes, Pau…) , tout simplement magnifique.
Derrière la chaîne s’offre à vous, le massif du Balaïtous à droite, le massif du Vignemale au centre et le Pic du Midi sur votre gauche.
- Cette course, les époux Tichit (Domy et Christophe) l’ont vécu. Pas sans mal, car rien à voir avec nos « montagnettes », là, tu grimpe grave, puis tu descends raide, les ingrédients idéaux pour choper des crampes.
- Bravo à tous les deux Christophe 65é en 3h07 et Domy 92é en 3h35.
ricou | | Courses Adultes |
Murat : les Lacaunais sur le pavois
Podiums scratch des Foulées de Saint-Jacques :
« Non, jamais, c’est la première. En général, je calque ma course sur le coureur qui me précède. Mais là, du côté du col de la Jasse, il a bien fallu que je me rende à l’évidence : sur le long chemin montant, personne à l’horizon. » Sensation nouvelle pour Bastien (Amalric), 20 ans, qui, s’il n’a jamais gagné de course jusque là, est cependant un habitué, depuis les cadets, de la première place de sa catégorie. Et ses amis du club de Lacaune espèrent désormais qu’il se laissera souvent griser par le doux parfum de la victoire… qui l’avait fui la veille au football, toujours pour les couleurs de Lacaune. Yohan Camps termine dcependant à seulement 25 secondes du lauréat des Foulées de Saint-Jacques du 18 septembre 2016 et, après une troisième place en 2015, « essaie » donc une nouvelle place du podium…
Loin derrière, Nathalie Laurichesse s’est lancé un défi : « Le bruit court que cette course de 16,1 km est si dure… » Après seulement cinq mois de pratique, elle l’a réussi : « Dans la première côte, j’ai bien cru que je repartais à l’envers. Heureusement mes copains de sueur Isabelle Groy et le vétéran Bruno Argoud m’ont encouragé ». À l’arrivée, la nouvelle athlète de Nages finit à la 13ème place des 20 féminines. Et ne tarit pas d’éloge sur l’organisation et le parcours (« Pour moi, c’est le toit du monde. »)
Pour le comité d’animation, cette 18ème édition était une gageure : le club des aînés, vivier de signaleurs, était en goguette en Espagne. Pari réussi avec un balisage plus resserré (même si une sirène de la Raviège, prénommée Marie, est passée entre les mailles). Et une centaine d’athlètes ou marcheurs ont eu plaisir à prolonger leur séjour à Murat en partageant le repas avec une vingtaine de bénévoles.
Pour les Foulées de Saint-Jacques, signalons les « athlétics » qui s’imposent : Bastien, Yohann (Girabancas, 3ème) et Big Brother Fabien (Amalric, 4ème), et retrouvez les nombreux autres sociétaires dans le classement joint (si je trouve le rouleau de scotch…).
Éva (Nègre) est la reine des Foulées Bergères (6,8 km pas si faciles) devant l’inusable (66 ans) docteur Madariaga. Christine (Rousset) est 6ème et 3ème femme ; Véronique (Calas) 9ème. Il y a eu 17 arrivants. Les courses enfants ont enregistré une modeste participation.
Bossuc | | Courses Adultes |
Trail Lacaune: les petits
Petite rentrée pour nos valeureux Lacaunais à l’occasion du 12ème Charcu’trails, le dimanche 4 septembre au stade de la Balmette à Lacaune. 9 représentants de l’Athlétic Club Lacaunais s’étaient donnés rendez-vous pour participer à la course des enfants. 1 km pour les catégories Eveil athlétique et poussins, 2 kms pour les benjamins. Chez les mini poussines, brillante 1ère place de Laurie Sicard et la 6ème de Manon Fabrès. Chez les mini poussins, 4ème place de Nathan Cazabonne, 6ème place d’ Andréas Rivain et 8ème place de Pierre Soriano. Dans la catégorie poussines, 3ème place de Sarah Sicard suivie de Maya Visse-Casteignau 4ème et Jeanne Visse-casteignau 5ème. Enfin dans la catégorie benjamins, Vincent Soriano termine à la 4ème place. Un grand bravo à tous pour cette première participation. Après la rentrée scolaire, place à la rentrée de l’école d’athlétisme saison 2016-2017. La reprise aura lieu le samedi 10 septembre au stade de la balmette à 10 h 00.
ricou | | Courses des jeunes |
Ce qu’ils ont fait…
Les Vidals, ce dimanche 4 septembre au matin. Quatre vaches privées provisoirement de grand air assistent, médusées, à un spectacle hors normes : plus de 300 coureurs traversent leur stabulation. Pour se diriger vers la seule sortie obstruée ! Et franchir ces balles de paille rangées sur deux niveaux. Passe encore pour les premiers, sveltes et lestes. Mais ensuite, pour franchir le premier étage, les bipèdes deviennent quadrupèdes. Cependant rien à voir avec Jappeloup, ou autre pur-sang. Puis, après s’être hissés tant bien que mal sur le sommet, ils tentent de retomber sans casse sur la plancher… des vaches. Des humains qui, malgré tant d’hésitations, s’autoproclament « athlètes ».
En tout cas, ce qu’ils font, aucune bête ne le ferait : déjà, avoir sillonné, en long en large et en hauteur la charcuterie de Tonton Philippe (Rascol), sans avoir le droit de planter les crocs dans le moindre jambon. Puis prendre la poudre d’escampette vers les sommets, en de multiples sinuosités, caillouteuses ou racineuses à souhait. Et aux pentes escarpées succèdent les descentes vertigineuses. Sans répit aucun. Comme si les traceurs Cyrille Jacquemin et Éric Cambon ignoraient tout des bases de la géométrie : « la ligne droite est le plus court chemin d’un point à un autre ». Puisqu’il se dit que l’on traverse des paysages fabuleux, encore un supplice de Tantale : ne pas lever les yeux, sous peine de subir la fuite lente et inexorable du temps. Seule clémence dans ce rude univers : le dernier kilomètre. Qu’elle est douce cette voie du Petit Train, submergée par les graminées depuis plus d’un demi-siècle.
L’épreuve passée, vint le temps des duos. Sur scène, les animateurs Stéphane Tailhades et Patrick Fonvieille relayaient la volonté des organisateurs Éric Cambon et Jean Rascol. Tandis que les adjoints municipaux Christian Bardy et Jérôme Bousquet récompensaient à tour de bras les lauréats massés à deux (un homme, une femme) sur la même marche du podium. Une promiscuité bien naturelle pour Maxime Durand et Juliette Boussou. Sur le 25 km, ils n’ont pas fait dans la dentelle : elle, s’offrant une 14e place au scratch sur 160 arrivants ; lui, reléguant à 12 minutes le galopin (de Guyenne) Simon Iung et à plus d’un quart d’heure le prometteur espoir Loïc Jacob. Un peu plus fréquenté car inscrit au challenge du Parc du Haut-Languedoc, le trail de 12 km a vu la victoire d’Abel Jorissen et de Sandrine Gautier. Quant à la nouvelle « Bougnette » (6 km), son palmarès est inauguré par le local Yohann Girabancas. Et, côté féminin, par la minime Éva Nègre (excellente 4e sur un peloton de 32), tandis que ses contemporains Hugo Juré et Anthony Dirinaldo auraient bien doublé la mise.
Si les parcours étaient salés, la suite ne le fut pas moins avec, selon les catégories, une abondante dotation en salaisons. « Charcu’trail », c’est le nom de l’épreuve : cette appellation semblait toute indiquée au repas d’après course. Et même au-delà, puisque chacun des 400 participants (marcheurs inclus) repartit dans son quotidien en emportant avec lui un souvenir du même goût.
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