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24 heures de Brive : des illusions et… désillusion

Commençons par les …conclusions.

  1. Un entraînement de 10 heures par semaine semble approprié pour un 100 km, mais pas pour un 24 heures. Le plus réaliste paraît être un entraînement de 18 heures hebdo, ce qui veut dire un engagement sur six jours sur sept.
  2. Dans les catégories vétérans, sur les longues distances, l’on peut estimer rester dans le même créneau sur la plage M1. En revanche, un athlète de 59 ans aura moins de valeurs qu’à 50. Et pour les M3, M4, cet écart se creuse encore davantage. Conclusion : dans une logique de performance, privilégier l’année d’entrée dans la catégorie.
  3. Objectifs : il faut savoir en établir de cohérents ; ici c’était le cas.Mais aussi, il faut savoir se préparer à en sortir (par le bas en général…) en gardant dans la tête un sous-objectif, ou une autre motivation (public, déplacement, hargnes diverses…).
  4. Ne pas être sur la brèche à chaque tour (soit un peu moins d’1,2 km) : bien sûr, c’est tentant de connaître en direct son temps au tour, sa place au scratch, en catégorie, etc. Mais si à tous les passages, l’on s’évertue à emmagasiner tout cela (qui sont déjà, quelques jours après devenus des détails, l’influx nerveux en prend un sacré coup.
  5. Même en étant solitaire, la réussite peut être au bout. Cependant, que ce soit en cercle familial ou, plus généralement, de club, les conseils, mais surtout l’entente et la détente procurés par le staff technique est un bonus pour tous, y compris pour l’organisateur. Sans doute des moments de partage en amont aussi qui illustrent la pratique du « vivre ensemble ».
  6. Considérer au préalable la période, surtout pour un objectif chiffré en kilomètres. Il est peu vraisemblable que la canicule soit accablante en novembre dans notre pays. C’est moins sûr fin mai, époque où les premières chaleurs peuvent d’autant plus désarçonner les bipèdes des hauts plateaux.
  7. Éviter les grandes distances (au-dessus du marathon) au moins dans les trois mois précédents.
  8. L’on aura beau dire beau faire, à conditions égales, le hasard s’amplifie au-dessus des distances de 50 kilomètres. À mon sens, sur 24 heures, au moins 10 % des participants « initiés » à ces épreuves, ont un résultat, soit exceptionnel soit très médiocre, qui n’est pas rationnel par rapport à leur valeur du moment.
  9. Il y a des concurrents exceptionnels, et à tous âges : sur le championnat, trois des 14 sexagénaires ont réussi + de 200 km. Et il y avait tout de même 29 M3 hommes sur 203 athlètes à faire les hamsters à Brive. C’est dire si la concurrence est devenue vive chez les vieux.
  10. (C’est pas toujours gai d’être vieux avec le changement de style de nos brillants webmasters : je n’arrive plus à supprimer ces chiffres… alors je reviens avec un article nouveau. Des fois, je regrette les plumes sergent-major…)
  11. Un échec : oui. Un regret : non.

L’ACL à l’ALBATRAIL 2019

Dimanche sous le soleil à ALBAN pour la 4ème édition de l’ALBATRAIL. Le temps de ce mois de février est au soleil et aux températures plus que printanières.

Les organisateurs ont prévu trois distances pour nos coureurs, vu qu’aucun ne participera au canitrail. 8,5, 12,4 et le 26 km.

Dans l’ordre nous aurons sur la distance la plus courte Tatiana, Véronique C et Véronique M avec Maxime F. et Guilhem R.

Sur la distance de l’Albatrailhou, Patrick D, Dominique et Christophe T. et Emmanuel R.

Et enfin sur la distance reine, notre inépuisable Jean R avec Laurent S.

Après avoir vu partir les coureurs du 26 km, le départ du canitrail, le 12 et le 8,5 prennent eux aussi les pistes, sentiers et chemins d’Alban. Descente vers le ruisseau et bien entendu faudra prendre la montée pour le retour vers l’arrivée.

Le temps clément, si on compare à la première édition sous la neige et le vent,  fait que les chronos tombent et nos athlètes se font plaisir. Temps ensoleillé, température très bonne pour courir, super ambiance et des bénévoles au top, font que les résultats arrivent pour l’ACL.

Dans les différentes courses :

Honneur aux coureurs au long court :

Laurent S. termine 4ème au scratch en 02h15 et 3ème V1 ! Avec une allure moyenne de 11,50 km/h malgré les 1000 mètres de D+ ! Bravo et félicitations.

Jean termine en 3h11 et une position de 3ème V3 ! Cela sent l’UTMB à plein nez mais ne donnons pas d’information là dessus.

 

Sur le 12,4, c’est Christophe qui passera la ligne en tant que 1er lacaunais… Comme souvent d’ailleurs. Il coupe la ligne en 1h05 et une douzième place qui le fait arriver 5ème de sa catégorie.

Patrick termine 3ème V3 en 1h15mn ! Dominique T., elle, passe l’arche d’arrivée en 2ème position chez les féminines en V1 en à peine 1h23. Emmanuel, en délicatesse avec son mollet, termine en touriste et sans forcer en 1h31 et 108ème au général.

Maintenant place au 8,5 km où les gazelles lacaunaises ont été plus que présentes.

Les deux premières places du classement général sont occupées dans l’ordre par

Maxime F termine lui 1er au scratch et forcément dans sa catégorie en 41mn et 57 sec, devant Guilhem R. second en 43mn06.

C’est Tatiana qui termine 14ème au classement général mais 1ère senior fille et seconde au classement général féminin. Puis les deux copines aux mêmes prénoms Véronique C. 39ème 3V1F et 11F en 1h03 et Véronique M 1h10 60ème et 7ème V1F.

Bravo à nos licencié(e)s qui ont fait honneur à l’ACL.

Un grand merci et bravo à nos voisins et amis de l’ACLA qui ont organisé de fort belle manière cette 4ème édition de l’ALBATRAIL. Nous serons présents à la prochaine !!!!

Reporter du jour : Manu

La Corrida de Toulouse de Manu

Cette année, je me suis inscrit à la Corrida de TOULOUSE pour un 10 km. J’ai déjà fait cette course il y a deux ans avec mon fils aîné. J’avais aimé l’ambiance et le parcours. Alors je recommence une nouvelle fois.

Le départ est à 21h ! Cela permet de soutenir l’équipe de FRANCE en coupe du monde contre l’Uruguay et de voir leur victoire. Puis direction la place du Capitole de Toulouse pour récupérer le dossard.

Vite fait. Les bénévoles ont l’habitude et je récupère rapidement mon dossard. Petit hic… plus de maillot de la Corrida à ma taille… Seulement deux tailles en dessous. Bon bé un de mes garçons aura un nouveau maillot ce soir ! C’est pas génial mais c’est pas non plus super important. Une fois fait, direction un des cafés qui se trouvent au bord de la place. Le but étant de patienter un peu plus de trois heures avant le départ.

Entre la course, la féria et la victoire de l’équipe de France de foot, il y a de l’ambiance. Avec mon épouse et ma belle-mère nous trouvons un café et une table qui se trouve au bord du passage de la course. Top ! Petite boisson et on attend en discutant. Puis le match du Brésil/Belgique commence. Cela fait passer la dernière heure plus vite.

Direction l’échauffement. Ce n’est pas souvent que l’on peut s’échauffer sur la plus belle et grande place de Toulouse. Le check avec mon épouse pour les enfants malades du cancer et je me mets en place au départ. Le speaker nous fait faire un clapping version Islande et le décompte se fait. Nous serons 4200 au départ ! L’ambiance est énorme. Le DJ envoi les watts et le départ est donné.

Me faudra quelques longues secondes pour commencer à courir avec toute cette foule. Et ce n’est pas évident. Malgré les sas de chronos certains se sont mélangés et difficile de doubler facilement. Personnellement je veux faire en dessous d’une heure. Cela fait un moment que je n’ai pas fait d’entraînement sur route, ayant laissé le bitume pour les sorties dans les bois et les montagnes. La chaleur, malgré le fait que j’aime cela, est bien présente avec quelques endroits où il fait lourd (et là j’aime moins).

Enfin, après un peu plus d’un kilomètre, j’arrive à prendre ma foulée. Cela a été long, j’ai perdu pas mal de temps mais cela n’est pas grave. Je prends du plaisir à courir dans les rues toulousaines. Il y a du monde. C’est un vendredi d’été, le match est pas si loin que cela et les applaudissements sont présents.

Passage au 2,5 km à 7mn42sec du début de la vidéo

Le parcours est simple. Une boucle de 5,5 km passage sur la place du Capitole, un tour de 4,5 km (différent du premier) et l’arrivée sur la même place !

Je passe donc dans les temps que je me suis fixé au 5,5 et je suis encouragé par mon épouse et ma belle-mère au passage. Cela fait toujours du bien.

Juste avant d’arriver au ravito, le pied gauche chauffe. Il y avait longtemps. Je décide de suite de ralentir. Je passe de presque 12km/h à 11. Cela fait pas beaucoup quand on est en voiture mais en courant cela se sent énormément. Je m’arrose et je bois vite fait. Le pied chauffe mais c’est pas très « violent » alors je décide de relancer. Plus facile à dire qu’à faire. Mais j’accélère ! Je me surprends à demander au public de faire du bruit. Je me dis que je prends trop l’habitude de le faire.

Dernier ravito à deux kilomètres de l’arrivée. Allez, on prend du plaisir et direction l’arrivée. Je vois deux endroits où j’avais bien souffert au marathon l’an dernier… Pas un super souvenir puis je me dis que j’ai eu la médaille de finisher. Alors pas de baisse de moral et en avant ! Un Go Fight Win comme pour tous les gens qui soutiennent Imagine For Margo ! Cela aide !

Pour ceux qui aiment le foot, les bars avaient positionné leurs écrans en bordure de la course et leurs clients nous criaient le score de Belgique/Brésil. Super génial !

Plus que quelques centaines de mètres et là je finis en roue libre. Je sais que je suis dans le chrono que je me suis fixé et j’écoute la foule ! De la pénombre de la dernière rue aux lumières et l’ambiance toujours de folie, j’arrive sur le tapis rose et je franchis la ligne. 54 mn et quelques. Je suis content. Sans entraînement spécifique à cette distance et n’ayant pas couru sur bitume depuis le semi marathon d’Albi c’est pas mal pour moi.

Ma Corrida de Toulouse 2018

Une nouvelle course où j’ai pu faire connaître le combat des enfants ! Même en été, même en vacances n’oublions pas de soutenir la recherche et ces petit(e)s combattant(e)s !

Ma Corrida de Toulouse 2018

GO FIGHT WIN ! cool

Ma Corrida de Toulouse 2018