Pour la troisième année consécutive, je suis inscrit sur le semi-marathon de TOULOUSE et ses 21 Km.

 

En ce dimanche, le temps est couvert. Pleuvra t’il ? Tout le monde espère que non, et j’en fais bien évidemment partie. Même si la pluie ne me dérange pas plus que cela (j’aime pas le vent lorsque je cours), c’est quand même mieux de courir au sec.

 

Récupération du dossard avec un ami qui fera son premier semi. Comme d’habitude ici, la distribution est rapide. Cinq minutes suffisent pour entrer, attendre un peu, récupérer le dossard, donner la taille du maillot et recevoir le maillot de l’épreuve 2017 ! Rapide, efficace et avec le sourire. Comme chaque année à TOULOUSE. Bravo déjà aux organisateurs et bénévoles.

 

Pour ce qui est du maillot, je garde celui d’Imagine For Margo. Il est important de pouvoir le montrer dans ces épreuves. Le monde présent, les personnes qui posent des questions ou encore ceux qui le reconnaissent.

 

Mon semi-marathon de TOULOUSE

 

Question chrono, je ne me suis donné aucun temps à faire. Je suis toujours dans le cadre de l’entraînement marathon, donc les jambes sont habituées à courir à une certaine vitesse. De ce fait, on verra comment cela se présente au moment de l’échauffement et du départ.

 

Mon semi-marathon de TOULOUSE

 

Départ dans 35 mn. Il faut finir de se changer et de partir voir comment réagissent les jambes et le corps. Le pote lui partira beaucoup plus vite que moi. Il vise un chrono de 1h30. Du coup, il me demande ce que je compte faire. Je lance un 1h48/1h50. Le but étant de faire une sortie longue pour le marathon.

 

Échauffement terminé, je fais le check avec mon épouse pour les enfants malades. Une tradition maintenant depuis plus d’un an. Une pensée pour les enfants et leurs familles avant de rentrer dans « ma bulle » et la concentration de la course. Même si je le fais dans l’entraînement, il faut bien penser à sa course, sa respiration, se ravitailler etc… Pas si simple que cela de faire de la course à pied.

 

Je prépare les applications pour courir. Un petit mot sur la page Facebook et me voilà prêt. Comme sur chaque course, le speaker donne la parole aux organisateurs. Cela dure pas longtemps et le décompte commence.

 

Je sais que j’aurais deux tours à faire, je repasserais donc sur la ligne de départ trois fois en plus (une au départ, une au 1er tour et l’autre juste avant l’arrivée). Et c’est parti !

 

Je me lance dans les rues toulousaines. Il me faudra faire un tour dans certains quartiers en bordure de la rocade, puis dans une zone industrielle, une avant dernière partie sur le bord du canal du Midi, une grande rue toulousaine avant de passer devant le stade Enerst Wallon qui habite les matchs du Stade Toulousain en rugby. Autant dire que je connais bien les lieux. Puis une deuxième boucle!

 

 

La pluie n’est pas là, le vent jette quelques rafales mais rien de bien gênant. La seule chose qui me dérange c’est qu’en me préparant j’ai vu que je m’étais trompé de paire de chaussures…. Le nul ! J’ai pris celle qui n’a pas les semelles à l’intérieur. Je les ai depuis le premier semi-marathon ici car mon pied droit avait « chauffé » sous la plante du pied… Pas le choix, on fera avec. Du coup, cela me travaille pendant les quatre ou cinq premiers kilomètres.

 

Je suis parti vite. Je pensais pas partir à cette allure mais je suis sous (pour les runners) la barre des 5 mn/Km (4mn40 de moyenne). On va rester à cette allure le plus longtemps possible. Je l’avais fait sur le semi de BLAGNAC sur la moitié de la course alors on part pour faire pareil.

 

Le pied commence à chauffer au 6ème kilomètre. Je jure un peu. Je sais comment cela fait quand je ne peux pas poser le pied…Espérons. J’essaye de penser à bouger le pied dans la chaussure. Enfin, il chauffe toujours. Mais la vitesse descend pas. Elle est stable.

 

Fin de la première partie de la course et direction la grande ligne droite le long du canal du Midi. Pas de vent ! Ouf. Car là, s’il avait été présent nous l’aurions eu pleine face. A partir de ce moment, je vais comme d’habitude, me retrouvait tout seul.

 

Petit virage et direction le stade toulousain et le deuxième tour. Je double un petit groupe et j’aperçois mon épouse au 11ème Km, Elle me prend en photo et me demande comment va mon pied. « Il chauffe de plus en plus ». Petite grimace…. de chaque côté.

Mon semi-marathon de TOULOUSE

 

Le ravitaillement est juste après. Un verre pour boire et un pour le pied dans la chaussure. J’essaye de m’arroser la chaussure sans arrêter de courir mais je rate complètement mon coup. Tant pis. Là encore pas bon Manu. Le prochain ravito est dans 5 km. Faut que cela tienne.

 

Contrairement à BLAGNAC, je tente de rester à cette allure. Je termine la première heure de course à 12,7 km/h. Je m’attendais pas à courir comme cela. Alors on continue.

 

Pas de soucis particulier lors du deuxième tour, jusqu’au 17ème km. Le pied s’est mis à chauffer encore plus. « allez accroche toi, il reste 4 kilomètres. » Bizarre de penser cela ? Pas forcément quand on est coureur à pied. Certaines pensées pourraient faire rire beaucoup de personnes qui ne galopent pas. Elles nous prendraient pour des fous !

 

Les messages sur le téléphone, les encouragements sur les applications et ceux des bénévoles et du peu de public font que je tiens. Je félicite et remercie tous les bénévoles que je vois. Sans eux, pas de course. Je le fais avec mon club et je sais combien cela demande. Alors merci à tous et toutes !

 

Dernière ligne droite et direction le Stade Toulousain. Nous nous retrouvons à quelques coureurs espacés de quelques mètres. Chacun s’accroche à celui qui est devant. Nous doublons un coureur qui marche et chacun notre tour nous lui donnons une tape dans le dos pour qu’il s’accroche. Il reste un peu plus de 1 km. Allez !

 

A ce moment là, je me dis que cela fait un petit moment que le pied ne me gène pas. La douleur est là mais ne gène pas tant que çà. Coooool !

 

 

Dernier huit cent mètres. Entrée dans le stade, je dois faire le tour derrière les tribunes avant de faire un tour de la piste du stade avant de franchir la ligne d’arrivée. Il y a plus de monde à cet endroit. Quelques applaudissements.

 

Je regarde la montre et je me surprends avec ce chrono. Je serais forcément sous la barre des 1h45, Yes ! J’ai couru sans penser au chrono. Juste à une allure soutenue (pour moi) et prendre du plaisir à le faire et à montrer le beau maillot de l’asso ! C’est top.

 

Je n’accélère pas et je ralentis même un petit peu pour profiter de l’arrivée.

 

Dernière ligne droite et l’arche est devant moi. J’aperçois mon épouse et le copain juste derrière la ligne. Il ne reste que quelques mètres et comme d’habitude j’envoie un baiser à ma mère là haut. J’entends le bip de la puce qui indique que ma course est terminée.

Mon semi-marathon de TOULOUSE

 

1h43mn26 ! Belle course ! Surtout que le pote me dit qu’il a lui aussi terminé sous le chrono qu’il espérait ! Belle course encore !

 

L’avantage c’est que j’ai pu m’entraîner même sur la course, montrer le combat des enfants et me faire plaisir sur cette épreuve. Que du bonheur. En plus, je transmets mon temps à mon président de club à LACAUNE, sachant que beaucoup de licencié(e)s étaient sur un trail chez nos voisins. La réponse me surprend. Un selfie de tous ceux qui étaient là bas avec lui en disant « bravo on t’embrasse ». Génial ce club ! C’est super de se sentir épaulé. Aussi bien dans la course que pour l’association.

 

Dernier passage sur les réseaux sociaux pour dire que j’ai terminé. Et je vois un bon paquet de notifications. Des encouragements, des bravos. Alors cette fois, c’est à mon tour de vous remercier pour votre soutien !

 

A très bientôt

Mon semi-marathon de TOULOUSE