Courses Adultes

Le TRA’ZILLE d’AZILLE

En ce dimanche 28 avril, alors que certains licenciés sont inscrits sur le semi-marathon et le marathon d’Albi, 5 autres le sont sur la première édition du Tra’zille d’Azille -34-.

Deux courses au programme pour l’ACL lors de ce trail : 11,5 et 21,1 km.

Dès l’arrivée sur place, malgré le soleil présent, le vent est là et même bien là.

Christophe T, Ricou C. et Manu R partiront sur le « trail long » et Jérémy et Dominique feront le 11,5 km.

Départ du semi-marathon et marathon à Albi, pensées pour les copains et c’est le départ à Azille.

Le 21,1 s ‘en va dans les rues en pierres dans un premier temps, puis dans les chemins en terre ensuite. Un joli sentier monotrace dans les pins et arbres bien sympathique permet à nos coureurs de se faire plaisir sur un parcours un peu vallonné mais pas pentu.

Demi heure après, c’est au tour du petit trail de partir. Lui aussi sur un parcours très roulant.

Alors que Christophe et Ricou sont dans les dix premiers, Manu en manque d’entraînement traîne à l’arrière.

Au bord du canal du midi, un mauvais plaisantin a bougé la signalisation. Obligeant nos coureurs -et les autres- à parcourir près de trois kilomètres supplémentaires. LE vent ne faiblira jamais et voit tout de même Christophe terminer en 1 heure et 52 mn à la 8ème place au scratch et à une 4ème place dans sa catégorie. Ricou, notre président, se classe 11ème en 1heure 56mn mais surtout en première place dans la catégorie Master 2 !

Jérémy termine son deuxième 11 km en une semaine (après celui de l’Aubrac) en 1 heure et 3 mn à la 57ème place.

Dominique passe la ligne en 1heure 05 et une 61ème place. Comme souvent son prénom lui joue un tour et n’a donc pas de classement chez les féminines… Grrr

Manu termine son calvaire et son « adoration du vent » en 2h31, 19ème M1 et une 69ème place au scratch. D’après ses dires, son classement général n’est pas volontaire.

Bravo à nos coureurs et aux bons classements de ces derniers. Je n’ose féliciter notre président afin de ne pas être surnommé « le fayot »…. mais bon… je le pense !

Manu

Semi et Marathon d’Albi

Marathon d’Albi 2019

Nous voilà partis sur Albi pour une grande première Marc et moi (ainsi que Tristan). Retrait des dossards sous la tente et droit à un coupe-vent sans manches.

Une arrivée sur place sans pression pour Dédé (sûrement grâce à son passage à la TV et à sa grande expérience) ; au moins pas de longue attente sur la ligne de départ.

Direction le départ en essayant de se placer devant (un peu compliqué avec le départ semi et marathon groupés).

Un départ pour ma part serin (5 premiers kilomètres en 19 minutes). Il s’agit maintenant de rester constant et si possible d’accrocher un groupe.

L’annonce des temps à des points précis (10ème kilomètre par exemple) est assez utile pour savoir où on en est, tout comme les panneaux avec les kilomètres affichés.

Demi-tour au 11,5ème kilomètre, toujours sur la même route ; ce qui est assez drôle et permet de s’encourager mutuellement. On remarque d’ailleurs beaucoup de monde groupé autour des meneurs d’allures (1H40 – 1H50…).

Arrivée au stadium avec 300 mètres de piste et le photographe qui nous attend sur la ligne de fin.

Une médaille de finisher bien sympathique en guise de mémoire (et pour certains compléter leur collection).

Nos 3 valeureux V3 finissent tous à moins d’une minute, à croire qu’ils ne peuvent pas se quitter !

 

Résultats :

10km (629 coureurs)

Jean-Philippe SUC – 46ème (2ème V2) : 37’43’’

Guilhem ROUQUETTE – 49ème (4ème JU) : 37’54’’

Antoine AZAM – 69ème (4ème CA) : 39’05’’

Eva NEGRE – 147ème (2ème JU) : 44’55’’

Semi-marathon (1035 coureurs)

Hugo FABRE – 75ème (3ème ES) : 1H28’46’’

Tristan RASCOL – 98ème (50ème SE) : 1H30’33’’

Marc FABRE – 372ème (13ème V3) : 1H46’40’’

Francis GIL – 382ème (14ème V3) : 1H46’59’’

André SUC – 394ème (15ème V3) : 1H47’15’’

Marathon (421 coureurs)

Patrick DURAND – 341ème (20ème V3) : 4H25’30’’

Hugo

Ultra Trans Aubrac

C’est avec une semaine de retard que le résumé de la mythique TransAubrac vient enfin d’être pondu.

 

En ce week-end de Pâques, quelques coureurs de Lacaune ont pris la direction des beaux paysages Aveyronnais et notamment l’Aubrac et ses burons.

 

Leur principal objectif du week-end était de prendre du plaisir en équipe sans oublier de ramener le Graal ! Ou tout simplement un œuf qui devait voyager tout au long du parcours. (Mission réussie uniquement par les filles qui avec leur stratégie infaillible ont eu droit à la surprise promise à l’arrivée si l’oeuf était entier).

 

Bon commençons par le commencement… et oui, il y en a des choses à raconter cette année.

 

Le 21 avril, quatre équipes Lacaunaises avaient prévu de se lever à 3h du matin pour déjeuner et aller prendre le magnifique départ à Bertholène, à une exception près ! L’équipe des garçons composée de Bastien, du lion, Thomas et du kenyan blanc a mis un point d’honneur à commencer cette journée en fanfare en loupant le réveil et en venant déjeuner après la fermeture et avec bien sûr du retard… Bref le début d’une succession de boulettes qui leur rythmera cette journée.

 

L’heure du départ a sonné, Thomas est prêt ou presque sans frontale et un œuf cassé dans la poche… (super les boulettes continues), Manu, Domi et Antho avaient pour objectif d’être devant, ordre donné par notre Sage Ricou. La première idée du jour était de faire le start jusqu’au porche pour ne pas être gêné, chose faite pour Antho suivi de Manu, oui oui c’est la vérité ! Le jour se lève et les coureurs se laissent porter ou entraver par l’aube (pour certains hein Antho?) afin de donner le deuxième relais quelques kilomètres plus loin (21 exactement).

 

La prise de relais des garçons a été plutôt mouvementée, en effet Thomas pointe le bout de ses chaussures en 3e position alors qu’on ne l’attendait pas là, mais un souci bien plus grave apparaît ! Le lion était paisiblement en train de régner sur son trône quand, appelé par ses coéquipiers, il a dû, dans une dernière poussée, sortir précipitamment pour se rendre au départ. Déboussolé il cherchera son chemin 200m après le départ. Les autres relais se poursuivent parfaitement à l’exception de Christophe notre malade du week-end (mais au fait n’était-il pas déjà malade l’an passé, je crois que l’air de l’Aubrac ne lui réussit pas). Les 32 km suivant se poursuivent normalement, Laurent enragé ne cesse de demander à son équipe “il y en a encore devant ?!”. Lionel continue son chemin mais devra serrer les dents à cause des crampes sur la fin (l’échauffement sur un trône ce n’est peut-être pas l’idéal ? A méditer..).Mathilde partagera un bon moment pendant son relais avec cet artiste traileur/chanteur et son ukulélé. Christophe au milieu de l’Aubrac rencontrera sur son passage Silvère à qui il donnera un relais improvisé pour finir cette deuxième étape afin de faire poursuivre l’équipe.

 

Le troisième relais est pris par le Kenyan blanc grâce au Lion qui aura tenu bon ! Ce dernier qui n’oubliera pas de remercier le 3e âge de Laguiole pour leur accueil ! Gus prendra “sans pression” (“mais Laurent il est déjà là le con !”) le relais de Laurent en 5e position ! Après avoir un peu tirer la langue, je passe le relais à Tatiana qui part en chasse derrière Francis. A l’arrivée de ce relais, les coureurs ont droit à un gros festin, le plus beau et gourmands des ravitos de la TransAubrac à l’intérieur de ce majestueux buron.

 

Le dernier relais est enfin donné à Bastien avec une confortable avance sur les 4e, il fallait assurer ce profil descendant, mais Bastien et ses cuissots ont tenu bon ! Tristan serrera les dents sur les derniers kilomètres mais se fera plaisir ! Jérome suivit de Claudie prendront leur relais pour aller boucler cette TransAubrac sous quelques gouttes d’eau, pendant que d’autres commençaient à se restaurer, avec du solide mais beaucoup de liquide…

 

N’oublions pas les autres représentants Lacaunais, et pas des moindres, le président et le Jérémy national qui étaient engagés sur des parcours différents. Ricou finira donc le 50km et n’oubliera pas de faire passer le message à Jean (qui n’a pas manqué de venir encourager les copains avec du bon saucisson !) en lui disant que 30 min sur le temps final les séparent… Jérémy quant à lui aura visité les alentours de Saint Geniès sur le 10km mais avec une pointe de déception de ne pas passer sous les 1h de course ! (pourtant tu dormais bien à 8h toi non ?)

 

Au final, la première équipe des garçons, après toutes leurs péripéties prendra une très belle troisième place scratch sur le relais ! On retiendra de ce podium le claping de fin du Lion avec l’ensemble du public et le plateau de saucisse de l’Aubrac (soi-disant la meilleure au monde… sans commentaire !)

 

On saluera les belles performances des coureurs, chacun à leur niveau mais aussi à nos supporters et accompagnateurs en pensant très fort à Marie.

 

C’est ainsi que cette édition 2019 se termine.

 

A l’année prochaine 😉

 

PS: Les garçons ont conclu cette belle journée avec encore une boulette en oubliant la cloche de Ricou !

 

PS du PS: Domi il me semble que nous aussi nous avons eu une petite frayeur avec un même type de cloche .i

 

Encore un PS celui la pour vous dire que la cloche a été retrouvé et se trouve en lieu sûr !

 

La bise les amis !

 

Mathilde (avec un petit coup de pouce de son petit Gus…)

34,35,300,306.274750

ALBI RUN URBAIN

Brassacatrail

Compte rendu BRASSACATRAIL 2019

 

Nous voici en ce dimanche des Rameaux sur les terres du diocèse de Brassac. Pèlerinage traditionnel dans cette paroisse où nous accueille le révérend Maxime Durand, accompagné de ses assistants.

Donc tous ces frères et soeurs réunis pour un parcours qui pour certains sera un chemin de croix (notamment du coté du couvent d’Ouillats), sont conviés à écouter la parole du référend.

Le sermon sur l’estrade, reprend entre autre, les éléments de la charte du randonneur « repenti » avec la prière de respecter les lieux qui vont s’offir à nous…Il faut savoir que parmi ces

paroissiens qui ont fait le déplacement, tous ne sont pas des enfants de choeur et il est bon, parfois, de rappeler la bonne parole. Cette cérémonie se ponctue par le « je vous salue » bien tous,

bonne course. Une musique profane clôture cette messe dominicale.

Au départ on retrouve, tout devant, les plus dévots au chronomètre, derrière suivent ceux qui sont venus pour partager une expérience personnelle, fraternelle, dans la joie et la bonne humeur.

Sur le premier raidillon, aucun propos « peu catholique » (sur le positionnement du départ) ne seront échangés.C’est ainsi que la procession prend son rythme dans un silence de cathédrale.

Pour certains, la montée vers le Puech Margot (point culminant du circuit) sera assimilée au Golgotha; pour d’autres ce sera la délivrance, car aprés le passage de la « Croix de St Julien » on

aperçoit Brassac…L’arrivée promise est enfin là…Les réjouissances du retour du peuple des traileurs peuvent commencer.

A+ Marc…Pasteur pour l’occasion..

 

RESULTATS

15,5km   254 Classés                                      9km   103 Classés                                   29km  239Classés                                       Relais     43 Equipes Classées

1   JORISSEN  Abel     1h31’53″ »  1 ESM          1  DAUBANTON Benoit   53’28 »   1SEM          1 LECERF Valentin  2h58’00   1ESM           1 SANCHEZ Theo – SANCHEZ Emilien 3h03’07 »

21  RASCOL     Tristan 1h52’38 »   15SEM         18 DEVIC  Tatiana      1h12’24 »   2SEF       111 SOCCOL Laurent 4h37’25 »  36V1M          2 RICARD Thibaud – AMALRIC Bastien 3h08’23 »

25  FABRE   Hugo        1h54’12 »   1ESM                                                                         199 REQUIS Mathilde 5h13’19 »  1ESF

38  CAMBOS  Augustin 1h58’19 »   24SEM

55  TICHIT  Christophe 2h02’49 »  13V1M

66  FABRE   Marc         2h06’53 »   1V3M

76  VALETTE  Anthony  2h09’49 »   38SEM

Ronde Aiguefondaise

Compte-rendu Ronde Aiguefondaise- Piste du Dolmen

 

Ronde Aiguefondaise- Piste du Dolmen…Que choisir?

Tout dans la vie est une affaire de choix, du premier au dernier jour (chêne ou sapin).

Mais que choisir?

Sucré ou salé – Fromage ou dessert – L’aile ou la cuisse – Une brune ou une blonde (la bière chez Ricou!)….

Ce dimanche 07 avril, la moitié environ des inscriptions ont été effectuées dans la dernière heure (88/192)…Le « trailer » serait-il un sportif indécis face au choix, assaillit par le doute?

8 ou 20 km?

La plupart des suffrages se portent sur le 8 km aprés avoir controlé les listes des inscrits et avec des justifications suspectes…J’ai pu dormir une heure de plus, j’ ai un problème musculaire,

j’ai un repas de famille, je me préserve pour le brassacatrail, je m’entraine pour l’aubrac…

Résultat: sur le 8 km 104 inscrits – sur le 20 km 88 inscrits

 

Piste du Dolmen  20 km                                                                       Ronde Aiguefondaise  8 Km

 

1 – BARTHES Romain   1H36’06 »  1SEM                                        1 – MAS  Nicolas         34’35 »   1SEM

2 – SOCCOL Laurent     1H39’25 »  1V1M                                       7 – FABRE Hugo          38’26 »   1ESM

59 – GIL Françis           2H22’30 »  2V3M                                       8 – SUC Jean-Philippe  38’27 »  1V2M

63 – DEVIC Tatiana      2H25’37 »  2SEF                                       31 – FABRE Marc           44’39 » 2V3M

 

Et toujours pour finir l’ ultime choix…Le demi…Nature ou Pêche ?

 

A+ Marc

Trail de Nuces

Dimanche 24 Mars, avait lieu le travail de Nuces, où deux formats étaient proposés : un 17 km et un 10km.  C’est sur ce format de 10 km avec 280m de dénivelé positif que j’ai décidé de m’aligner. Il fait chaud, le départ est donné à 10h30. Coté classement, une troisième place, loin derrière le vainqueur du jour Nicolas Cantagrel, récent 13ème(et 3ème français !) de la verticale de la tour Eiffel.

1 : Nicolas CANTAGREL : 38’56’’

2 : Vincent BOUZAT : 40’04’’

3 : Bastien AMALRIC : 41’45

4 : Emmanuel SALAT : 42’40’’

203 Arrivants.

BASTIEN

10 km de CASTRES

Chaque seconde compte…

On le sait, les 10km de Castres, c’est pour faire un bon chrono. Cette course a également le label FFA, qualificative pour les championnats de France (et fait accessoirement partie du Challenge du Haut Languedoc). Il y a très exactement 68m de dénivelé positif, autant dire que les côtes sont assez douces.

Départ du relais et du 10km solo à 20H30, toujours très rapide. Un petit vent nous chatouille mais au moins pas de pluie. Nos 3 tours se font en plein centre ville, ce qui permet aux piétons (et même aux voitures) d’encourager tout le monde et de ne pas s’ennuyer.

Qui dit tours, dit que les meilleurs arrivent à doubler les derniers ; d’autant plus que qu’avec les relais, on ne sait plus qui fait quoi !

Arrivée de ce « footing » pour tout le monde et retour chez soi dans la nuit.

A noter la première place en équipe de Maxime Fabre et le super chrono du jeune Guilhem Rouquette.

Résultat :

Solo : 614 coureurs

Bastien AMALRIC :                         36’40’’ (17ème Sénior)

Guilhem ROUQUETTE :                                36’49’’ (3ème Junior)

Antoine AZAM :                              38’37’’ (3ème Cadet)

Christophe TICHIT :                        40’03’’ (19ème V1)

Jimmy ROUQUETTE :                     40’18’’ (50ème Sénior)

Hugo FABRE :                                    40’29’’ (3ème Espoir)

Anthony DI RINALDO :                  40’34’’ (6ème Junior)

Jérôme GASPAROUX :                  43’32’’ (46ème V1)

Eva NEGRE :                                      46’35’’ (2ème Junior)

Marc FABRE :                                    47’30’’ (8ème V3)

Francis GIL :                                       50’34’’ (11ème V3)

Christine ROUSSET :                       51’55’’ (16ème V1)

Véronique CALAS :                         54’08’’ (26ème V1)

 

Relais : 98 équipes

1er : Crochets Pezet Grillage en 34’45’’

Maxime Fabre : 9’51’’ – 12’28’’ – 12’26’’

19ème : Les Gens bons contents en 42’44’’ (6ème par catégorie)

Silvère : 13’04’’ – Tatiana : 15’04’’ – Eric : 14’30’’ (la distance fluctue légèrement entre les 3 tours)

 

Hugo

À Montauban, montre-leur qui tu es !

Marathon de Montauban, édition 12. Jusque là, André Suc n’avait pas une réputation de fier-à-bras. Bien au contraire : un tantinet effacé. Oui mais ça, c’était avant. Avant le 31 mars 2019.

Un excellent entraînement

Dans une logique de préparation pour les 24 heures de Brive, il est des 300 inscrits solo qui repartent pour un deuxième tour. Il est venu pour un entraînement de qualité, autour de 4 h 15 mn. Deux heures plus tôt, il cherchait « son » meneur d’allure. Flûte, il n’y en a pas pour ce délai… Bon, voyons ce qui reste… Du jaune ? Non, j’en veux pas… Ah tiens, la plume verte. Et c’est du… 4 h 00. Bon ça fera. Parti lentement, il a bien vite rejoint les plumes vertes, et gravité à quelques décamètres devant. À son propre train, fluctuant selon la forme du moment. Puis s’est fait rejoindre par les plumes vertes et une dizaine d’athlètes ventouses. Tranquille : poursuivre son régime de croisière. Enfin, km 23 ou 24, il découvre un endroit propice à une escale technique pour un délestage solide (qu’en termes élégants ces choses-là sont dites !). Peut-être une minute et demie de pause, et les plumes sont déjà à 300 mètres ou plus…

À l’abordage !

Mais pas décidé à se faire plumer le vieux (M3 bien mûr) Suc : « Montre-leur qui tu es ! ».Comme un hymne guerrier qui revient à fréquence régulière dans sa tête. Ne pas s’emballer (ça se paye). Mais grignoter (ça, ça paye). S’appliquer avec le regard fixé sur la meilleure trajectoire pour esquiver les ronds-points de cette interminable route de Paris : celle-ci étend sa morne rectitude bordée d’entrepôts commerciaux aux logos agressifs – signe d’une société ultra-consumériste – jusqu’au centre ville. De temps en temps, lever la tête. « Ouais, c’est pas gagné » ou « Ah ! Y a de l’espoir ». Après le magnifique ensemble de la place Nationale (aïe, ces pavés, ou plutôt ces galets, dressés pour s’enfoncer dans mes trop larges panards coincés dans des baskets pour pieds d’intellos), c’est la descente vers un large boulevard pris en aller-retour avant de s’infiltrer dans les rues commerçantes.  C’est jouable… C’est fait vers le 30ème. Bon, ne pas rester coincé dans ce petit peloton car ensuite, vers le Tarn, il y a des passages serrés (à deux de front), du gravillon et quelques moutonnements de terrain. Allons, restons calme, pas d’euphorie : la fin n’est pas si simple. Quand même, juste devant , cette dizaine de coureurs,euses, égrenés sur 200 mètres, ça fait envie… « Allez, mes chers et chères, j’arrive : vous êtes morts ! » Il y aura du vrai dans cet objectif. Mais aussi du faux. Et les plumitifs reviennent. Bon, là ce sera la roue de secours à partir du km 37 : fixer le mollet d’un (ou une de préférence) et ne plus le lâcher. Mordre oui… mais dans le gravier de ces longues promenades vertes, puis dans les virages proches des ponts.

Ultimes cartouches

Et celui-là avec son maillot blanc, il ne serait pas M3 ? Faut que je le laisse dans ses plumes : démarrage discret au km 41. Mais à la faveur d’un passage de part et d’autre de barrières, je vois un autre individu : maillot bleu, cheveux blancs, visage buriné et mollet flasque. Un potentiel M3 ? Cent mètres devant, c’est beaucoup, non ? Et si c’était celui-là qui m’empêchait de faire un podium ? Qu’est-ce que je risque ?

Allez, à l’abordage ! Arrivée à 700 mètres et encore 60 environ à combler. Allez, 40 mètres maintenant avant qu’il ne disparaisse dans le virage conduisant au sas d’arrivée, à 400 mètres de la ligne. Fonce, et tant pis s’il contre. Ah ! Tout est fini : une demi-douzaine de maillots bleus l’attendaient pour l’accompagner sous la banderole. Et voilà que le maillot blanc a quitté ses plumes, et se la radine. Oups, mais il accélère. Parce que tu crois que je vais me laisser faire ? Si tu tournes la tête, tu le verras mon dossard : 36. Comme le Quai des orfèvres. Mais mon poulet, dépêche-toi : parce que, hop, là, c’est trop tard… Et vingt mètres plus loin… « Quoi, il revient ? » Moi aussi, j’en remets une couche. Et la force restera avec moi. Pour la conquête de l’inutile : après la ligne, il me confesse qu’il n’est « que » M2. Quant au maillot bleu, lui oui, il était M3. Il me gagne de 16 secondes, et me relègue ainsi dans la deuxième moitié du peloton des M3, à une modeste onzième place. Toutes ces remarques quelque peu martiales ne sont évidemment pas sorties de ma tête. Et le commentateur (Philippe Aubert) a pu dire un mot sur la course de Murat. Sera-t-il entendu par les 2600 finishers des 10 km et semi ?

Une organisation top

Même si ma belle-soeur Jacquie – cette… ménagère de 75 ans qu’elle me fait dire ! – n’a pas daigné sortir sur le seuil de son pavillon de banlieue, qu’est-ce qu’on s’amuse à Montauban : public, orchestre, bénévoles, dotation, aire de départ (parc) avec son marché… tout et tous sont grandioses. Il mérite bien mieux que ces 300 marathoniens solo. Sans doute, les vrais athlètes de Lacaune, ceux qui pourront aggriper la qualif’ pour les France de cross, vont se régaler ici-même, dans un peu moins d’un an.

Marathon

1er Cyril Poussou (Arpajon) en 2h32’52 »

165. André Suc en 3h59’14 » (11 M3 sur 19)

275 arrivants.

 

Ultra du bout du cirque

Ultra du bout du cirque 100km 4200d+

Vendredi matin , je prend le départ , avec ma fidèle assistante , pour Le Vigan . Nous prenons possession de notre gîte et après une petite sieste direction le retrait des dossards . A noter , un joli sweat offert par l’organisation. Ça change des tours de cou et surtout enfin une dotation utile. Retour au gîte, j’avale un plat de pâtes et 20h au lit . Et oui ,demain ça va piquer avec un réveil à 2h30 . Après une courte nuit , c’est déjà l’heure du réveil  . Un bon petit dej et go pour le départ. Après une préparation de 1 mois et demi, je ne sais pas du tout ce que ça va donner et si la cheville va tenir sur la distance. 4h top départ donnait par notre Salvetois  Stéphane Tailhades.  Les premiers kilomètres sont vraiment très durs pour moi . J’ai les mollets qui chauffent dés la première ascension et je me dis que la journée va être longue si tout ne rentre pas dans l’ordre . Premier ravito au km 17 , mon assistante n’est pas là. Je l’appelle pour savoir où elle se trouve « j’arrive  » « Je suis sur la route « . « Bon ,tu peux faire demi-tour  » on se verra au prochain « . Je repars et les jambes commencent à revenir petit à petit . Le lever du jour me redonne des forces et le plaisir avec . J’avance tranquillement au milieu de magnifiques paysages. Deuxième ravito km 37 , l’assistante n’est toujours pas là. Je mange un peu et j’attends quelques minutes.Toujours personne . « T’es où ? »  « Quoi ?tu es déjà arrivé ? » . Je rale un peu évidemment « Sois là au prochain au moins « . Malgré un beau soleil, il fait quand même très frais sur les plateaux. Le vent est bien présent et il me tarde vraiment de mettre des vêtements secs . On alterne monotraces et pistes puis une longue descente jusqu’au troisième ravito km 51 . Miracle, elle est là . Je peux me changer et manger les petits plats qu’elle m’a préparé. Il faut bien ça pour une ascension annoncée comme terrible. Finalement, elle se passera plutôt bien .Puis, vient une partie roulante sur le plateau . Au passage un autre ravito de manqué par mon assistante. Enfin , on peut apercevoir le magnifique cirque de Navacelles . Une superbe descente qui nous emmène au coeur du cirque. La remontée sera beaucoup moins agréable  , ça commence à tirer . Je suis beaucoup moins lucide et je me perds 2 fois malgré un très bon balisage. J’arrive au ravito km 78 avec les cuisses déchiquetées.  Cette fois Sandrine  est là, 2 ravitos sur 5 c’est un bon ratio . Bref , les 22 derniers kilomètres vont être interminables et douloureux. Plus rien ne répond, le manque d’entraînement se fait sentir. J’arrive finalement en 17h52 et en 115 ème position sur 200 partants . Finalement, ce n’est  pas trop mal pour une reprise . J’ai bien mérité ma soupe aux choux. En conclusion, c’est une très belle course avec une superbe organisation et une ambiance très familiale. Encore merci à Sandrine, pas facile l’assistance !😁 Fier d’avoir représenter le club .

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