Courses Adultes

Los athlétos font l’Espagne

À l’occasion du marathon de Barcelone, c’est une mémorable excursion qu’ont fait 17 athlètes du club en terre catalane, les samedi 10 et dimanche 11 mars. Deux jours passés sous la coupe de RTT (« Ricou Tours Travel »), cela ne s’oublie jamais. « On n’est pas bien, là ? » était le leitmotiv. Et pourtant ils sont revenus…

La détente

Lacaune, 10 mars à 8 h, bar Icou. C’est l’ébullition : le consommateur tranquille qui vient pour consulter le journal en sera pour ses frais. Tout baigne : coureurs et supporters sont prêts. Petite escale à la Salvetat-city : famille Gil et consorts sont impatients d’être sur le terrain. Voyage sans histoire ponctué d’un arrêt buffet sur une quelconque aire : le supermarché est dans la soute du car. Et enfin, c’est l’entrée triomphale dans Barcelone, la ville sang et or. Pour mélanger ces couleurs, Georges, le chauffeur de l’entreprise Maury, a trouvé la bonne teinte sur les boulevards : le orange.

Descente de car : supporters, athlètes (si, si), sacs perso et buffet se retrouvent prestement à l’hôtel Coronado. Installation dans les chambres : « 506, lit màtrimoniàl », annonce le réceptionniste. « Pocco importà », répond le jeffe Éric Cambon. Ainsi, les doyens Francis Gil et André Suc, plus modernes que l’on n’eût cru, vont unir leur destinée. Pour une nuit ou peut-être plus… Mais, plus malins aussi que l’on n’eût cru, ils vont trouver une solution à lits individuels. Tandis que d’autres, sans descendre sur le pavé, vont profiter de la fiesta des nuits espagnoles en laissant la fenêtre ouverte. Mais n’anticipons pas : on est athlètes ou on ne l’est pas. D’abord, c’est le retrait du dossard, dans un palais des congrès transformé pour l’occasion en supermarché spécialisé. Là, le chef s’occupe de tout.

Oui, on est athlètes ou on ne l’est pas. Alors, quand Christian Bardy (supporter) veut faire partager sa connaissance de la ville par une promenade vers la colline de Montjuich, il frise le fiasco : pas un mètre de trop… Pourtant, c’est en talons hauts que Ghislaine Hérail, vénérable supportrice, fait son entrée sur le stade olympique, dans le sillage de Marie-Josée Pérec qui enflamma le monde ici-même, lors de Jeux Olympiques de 1992. Et plus encore que le tartan, c’est une descente en chaise à porteurs, ou plutôt en bras porteurs, qu’entreprendra Ghislaine : truffé de racines et de murettes à effacer, Christian venait d’inventer le Barcelona trail. Retour au niveau de la mer, non sans avoir jeté un oeil sur le bal-fiesta des bomberos (pompiers). Et le petit groupe rejoint le gros des athlètes, dans un café proche de la colonne de Colomb. C’est sûr, ceux-là ne vont rien lâcher, promis juré : déjà, ils s’accrochent ferme à l’anse de leur formidable…

« Bon, vous avez un quart d’heure pour faire vos emplettes au marché » (plus ou moins couvert). Le chef pense à tout, même à notre portefeuille : passé 19 heures, les 3/4 des boutiques ont fermé. Ensuite, en bordure de marché, c’est le restaurant testé une semaine avant par Ricou et fils. Bonne pioche : la paella était savoureuse. Le patron, ravi d’accueillir d’un coup 30 consommateurs débouche à tour de bras du vin, celui des noces et des festins. Celui qui fait chanter aussi. Et ainsi, si Johnny a disparu (mais heureusement pas son héritage), c’est Eddy qui prend la relève. Non, non, non, pas de boogie-woogie avant le marathon du lendemain…

 

Et le dimanche justement, c’était l’épreuve de vérité, après un petit-déjeuner comme au café Ricou. Pas de stress : le timing pour rejoindre la ligne de départ était très bon. Jusque-là, le chef s’était occupé de tout. Maintenant, chacun était face à son destin pour environ quatre heures. Satisfaction énorme : 17 au départ, et 17 à l’arrivée. Mais quand tout va bien, où est le mérite ? Aussi bien, signalons le courage de ceux qui ont terminé laborieusement : Emmanuel Rodier, Tatiana Devic, Hubert Taru… Ou encore la meilleure chance des Lacaunais, Christophe Tichit, un peu émoussé par la remontada des premiers kilomètres (le groupe avait choisi un sas médian à 3 h 45 mn), qui a été perclus de crampes à quelques encablures de l’arrivée. À l’inverse, signalons la bonne tenue des vétérans 3 Christian Molinié et Francis Gil, respectivement le plus Vabrais et le plus Salvetois des Lacaunais.

Les dames sur le pavois

Si Virginie Hérail, bien secondée par son aide de camp, reste la meilleure féminine devant Dominique Tichit, il convient de mettre en exergue la performance des belles-soeurs Bardy, Sonia, comme Véronique (novice, comme Dominique, sur la distance). Non seulement leur performance (4 h 15 mn) est encourageante. Mais un autre élément, plus important, conforte cet éclairage. Sur le second semi-marathon comparé au premier, là où leurs contemporains mettent en moyenne dix minutes de plus, elles ont mis 2 minutes et 30 secondes de moins. Pas étonnant que le Lacaunais moyen soit fatigué de les voir s’entraîner…

En catégorie, c’est Yolande Culié qui performe : 39e. Sachant que 2018 est l’année de ses 60 ans, qu’à ce qu’en disent les gens mûrs le poids des années compte double à cet âge-là, et que cette catégorie à Barcelone commence à 55 ans, la distinction n’en est que plus éclatante. Et surtout, retenons la performance d’ensemble : bravo à tous. Et doublement aux primo-marathoniens : les Tichit, Jérôme Gasparoux (habitué à des distances plus longues, comme à Volvic, sept jours plus tôt), Yolande, et donc Véronique.

Les supporteurs

Ils ont été omniprésents, se dédoublant, se multipliant sur le parcours : Francis Culié et sa perruque, Didier Bardy et sa cloche des alpages, Annie Molinié, Silvère Assié, Laurie Taru, Sandrine de chez Gasparoux, Aymeric du Gers, Christian Bardy, Ghislaine Hérail, Fanny Culié ert Sébastien « Bombero ». Mais les coureurs ont été aussi sensibles aux supporters catalans, ceux qui scandaient leurs prénoms : « Allez Tarou, bravo Souc, Vive Bardy… » Quant à Jean-Jacques Jacquier, il s’est évertué à trouver de nouvelles méthodes de coaching : « Lève la tête, soulève tes pieds, bouge ton… » Cette nouvelle pratique nous semble intéressante mais, avant de la pratiquer, nous attendrons cependant qu’elle fasse ses preuves auprès d’un panel plus large… Bien que le même supporter soit un grand pédagogue : ainsi, il expliqua à l’ensemble des voyageurs qu’après avoir recueilli l’information, il savait ce que voulait dire ce symbole jaune, ressemblant à l’emblème rouge du sidaction (soit la moitié supérieure de ce caractère : &) : « Cela symbolise la liberté ». Ce symbole d’indépendance était peint à foison sur tout le parcours. Il n’est pas sûr que, sur la forme et le fond, les marathoniens catalans, espagnols, et même s’il se doivent d’être plus réservés, les nombreux étrangers, aient apprécié cette initiative. Sachant que le sport populaire se doit d’être, par nature, un vecteur d’union et non de division.

Et tout ce petit monde, 30 personnes tout de même fut ravi de se retrouver pour parcourir (salutaire décrassage pour athlètes fourbus) les trois kilomètres qui les séparaient du garage de l’autocar. Près duquel attendait Georges le conducteur. Il est permis d’apporter un éclairage flatteur sur sa conduite, son comportement et sa souplesse. Il est vrai que c’est le chauffeur des stars, si l’on en croit les nombreuses photos dont les athlètes lacaunais ont fait l’objet.

Eh bien, nous sommes prêts à recommencer le week-end prochain…. Ah non ? Et pourquoi ? — Dans deux ans, à Rome. C’est Ricou qui l’a dit.  –Mais pourquoi nous fait-il languir ainsi ? Et où fêterons-nous les 48 ans de Domi, s’il vous plaît ?

Les classements (42,195 km)

1er Maritim Anthony en 2 h 08′ 07″ (il n’est pas de Lacaune). 2491. Christophe Tichit en 3h28’27 »  …5016.Christian Molinié en 3h48’02″…5324.Jérôme Gasparoux en 3h49’58 »  …5422. Virginie Hérail en 3h50’42 » …5435.Éric Cambon en 3h50’49 » …7221.Francis Gil en 4h02’10 » …8057.Dominique Tichit en 4h08’14 » …8785.Maria Jacquier en 4h14’05 » …8972.Sonia et 8973 Véronique Bardy en 4h15’32 » …9138.André Suc en 4h16’57 » …9502.Hubert Taru en 4h20’15 » …9580.Yolande Culié en 4h20’56 » …10509.Tatiana Devic en 4h29’32 » et 10510.Emmanuel Rodier en 4h29’33 » …10562.Mégane Gil en 4h30’02 » ….10767.Marie Gil en 4h32’08 ».

Black Moutain

Deux missionnaires lacaunais engagés sur le 18km qui se limite à l’ascencion (avant Paques?) du pic de Nore (véritable chemin de croix qui n’a rien à envier à ce qui nous attend, dans un mois du coté du couvent d’Ouillats) et une descente de 9km…Bénédictions (encouragements) traditionnelles par les admirateurs(trices) massés au sommet sur un parterre immaculé blanc dans un décor de neige (éternelle?)…Descente vers la croix de la Roque ou l’ on apercoit le clocher de St Amans…Arrivée  sur le parvis avec un dernier « mur » de 100mètres…Pas de quoi se lamenter…(pas de crampe,contracture,entorse,…)…Place aux réjouissances d’aprés course dans un esprit de communion fraternelle avec tous les participants…Soupe-saucisse-bougnette-fromage…bière…

Pas de protestant à l’arrivée (je crois…) malgré une erreur d’orientation sur le 33km pour les 7 premiers…avec entre autre Maxime (Durand) qui était en tête…

Pélerinage à re-éditer en esperant avoir de nombreux disciples de l ACL….

 

 

Quelques chiffres

Sur le 18km…Hugo – 102 – 2H07’08 » 5ESH/12 (grosse concurrence)

Marc – 153 – 2H12’03 » 2M3H/9 (à 40″ » du premier…lacet à refaire à 1,5km de l’arrivée)

674 classés /781

 

Sur le 33km…Laurent – 6 – 3H37’47″ » 3M1H

Mathilde – 236 – 5H09’57 »   1ESF (notre championne féminine espoir)

488 classes/508

 

MARC 2018

Ultra Vulcain

Ultra vulcain

Samedi matin, départ pour Volvic avec deux accompagnatrices de choix Sandrine et Elisa l’invitée surprise. Après un voyage plus long que prévu, arrivée à destination et récupération du dossard sous un soleil radieux.. Enfin de courte durée.. Nous rentrons à l’hôtel sous la pluie suite à une lumineuse idée de Sandrine  de récupérer  le dossard en mode marche. Après une très bonne nuit de sommeil , enfin pour moi (les filles ont apparemment mal dormi suite paraît-il à des ronflements intempestifs.. Franchement rien entendu), départ 6h pour ces 73km avec musique et fumigènes. Tactique habituelle, je pars en fin de peloton pour remonter tranquillement et ménager ma monture. Après 10 km et quelques arrêts au petit coin(j’entends Marie me dire : t’as pas des chiottes chez toi !!), je repars le cœur léger et le plaisir de courir sans serrer les fesses. Le terrain est essentiellement boueux et très glissant et dès la première descente je commence à doubler pas mal de monde. J’assiste à un festival de gamelle et une panique générale où tout le monde s’accroche à ce qu’il trouve pour ne pas chuter. Et oui, les descentes, ça se travaille,  ça s’attaque et il ne faut pas les subir ! Premier ravito au 20 ème où je pointe à la 317 ème place.. Va s’en suivre de longues pistes de faux plat pas très jolies avant l’ascension du Puy de dôme. Pour une fois, il ne sera pas dans le brouillard et va nous offrir de magnifiques points de vue. Redescente et retour au ravito du 47 ème.. Je continue à doubler tranquillement et je pointe en 251 ème position malgré un petit détour de 1 km avec des compagnons de route également étourdis . Il reste encore 26 km avec quelques coups de cul et évidemment la bouillasse. Une fin de course qui va se passer sans problèmes particuliers malgré une certaine lassitude de courir avec 2 kilos de boue à chaque pied… On met le cerveau sur off et on avance avec le plaisir quand même de doubler les coureurs du 47 km ! Ça motive un max ! Après 10h20 de course, je passe la ligne d’arrivée à ma grande surprise en 163 ème position . Content de cette première course de l’année,  je ne regrette pas les entraînements galère dans 30 centimètres de neige fraîche, le travail a payé pour me sortir de se bourbier ! Place au repos maintenant.. Paraît-il qu’il y aurait un marathon dimanche !!!! Encore merci à ma petite famille pour son soutien et je suis fier d’avoir représenter le club.
Jérome 2018

De Lacaune à Barcelone : des athlètes …internationaux

Photo n°1 : Les éclaireurs ; n°2 : En mouvement ; n°3 : Dimanche 18 février 2018

Photo de fin d’article : Lola (épagneul) marathonienne

Reconnaissons que, pour les 17 coureurs du club d’athlétisme de Lacaune qui vont acquérir ce statut ce dimanche 11 mars, s’ils le méritent, c’est plus grâce à leur travail qu’à leur classe pure.

En effet, au courant, c’est une préparation de trois mois à raison de trois entraînements par semaine. Dont celui, collectif, du dimanche sur deux heures ou plus qui leur a permis de « visiter », en général au départ de Lacaune, le bourg de Gijounet, les calades de Murasson, le lac du Laouzas… Ou encore, comme sur la photo, la plage de Rieumontagné au départ du rond-point de la Trivalle. Et là – surprise ! – au demi-tour ce sont les quinquagénaires Maria Jacquier, Hubert Taru et Yolande Culié qui déclarent à la cantonade : « Bon, vous nous rattraperez plus loin : on doit faire des accélérations ». De quoi méduser (temporairement) les jeunes de 25 ans Tatiana Devic et Mégane Gil. Au retour, après le village de Nages, le peloton cependant explose, et s’étire enfin sur des kilomètres, derrière les foulées déliées de Christophe Tichit et Éric Cambon.

Ce dernier, président de l’Athlétic-club lacaunais, revient sur ce choix du marathon de Barcelone : « Au marathon de Nice-Cannes de 2016, Véronique Bardy, inscrite, n’a finalement pu participer à l’épreuve, car blessée. Elle avait tenu néanmoins à venir, pour encourager le groupe. Cela méritait une seconde chance, non ? » Et Éric n’a pas lésiné sur l’encadrement : jusqu’à se programmer un week-end de reconnaissance sur place afin de pouvoir amener le 16 autres sociétaires – plus familiers des ruelles de la Salvetat, Murasson, Vabre ou Lacaune que des ramblas – les yeux fermés sur la ligne de départ. Parmi eux, nombreux sont-ils à découvrir cette distance mythique de 42 kilomètres. Ensuite, ce sera tout de même à eux de se livrer, de « tout donner, rien lâcher ». Quatre heures durant ; ou plus, ou moins si affinités. Dès le portique d’arrivée franchi par chacun,  Éric, de l’agence Ricou-tours, reprendra la main pour assurer le retour au bercail.

Mieux : le lendemain, lundi soir, il a programmé une séance de remise en forme (spa, sauna) au Centre local des Sources chaudes. De façon à recommencer bientôt, fraîcheur retrouvée ? « Oui, certains courent en compétition tous les dimanches, ou presque… Pour la grosse sortie club suivante ? Je pense au marathon de Paris. Mais en 2020. » Chiche !

Tail aventure trail

Voici le compte-rendu de l’escapade en terre héraultaise…

Cinq  » tuniques bleues » à l’assaut du Merguillou

Dénivelé 700 mètres environ

asphalte 10%

piste 20%

monotrace 70%

Le parcours est sublime avec de nombreux points de vue notamment sur le chemin de crete ou il est interdit de trainer des pieds…Descente somptueuse avec deux passages avec corde et membres de l’organisationen en  faction pour la sécurité (la roche a été taillée pour un passage plus confortable)…

Dans le village du Bousquet:accompagnement musical à l aide d’ une orgue de barbarie ,par un soliste d’un certain age, avec au répertoire G. Lenorman… »La ballade des gens heureux »…

A l’unanimité, c’etait le ressenti de tous les participants…

Résultat…155 classés…parcours 12,5 km

Benoit GALAND 1-1H01’58 »

Françis GIL 79-1H43’28 »-7V3M

Hugo FABRE 29-1H24’09 »-3ESM

Marc FABRE 48-1H33’28 »-4V3M

Jérémy CAZALS 108-1H52’47 »

 

A bientot pour de nouvelles aventures…     MARC

Alban. Courir ? Un bonheur de cadet !

« On n’est pas bien, là ? » C’est le master 2 Éric (Cambon) qui parle ainsi devant son fromage de Roquefort. En face, Marie-Odile (Gil), Marie pour ses amis, est encore sous le charme de son passage sur le podium : « Ah! Quelle joie ! Vivement que j’y remonte… » Peut-être une prochaine candidature à  Miss Salvetat ? Francis (Gil aussi) explique comment il est passé du Tacul au Mont-Blanc, puis revenu plusieurs fois sur le toit des Alpes (série en cours) tout en gardant le plus profond respect pour la haute montagne, et l’humilité à laquelle il faut l’aborder. Vous l’aurez compris : c’est le bonheur pour l’équipe de Lacaune. Gavée de podiums en ce dimanche 25 février, même si sur le grand trail (26 km) Laurent Soccol reste au pied (4e). Cependant dès l’ouverture, Dominique (Tichit, qui gambadait enfant sur le trottoir d’en face dans ce même village), et donc Marie (Gil) ont inauguré le podium des vainqueurs (vainqueuses ?) par catégories, et en toute fraternité (sororité ?) elles ont pu ainsi contenir sur la même plus haute marche. Un team composé aussi de gens d’expérience de la compétition : à savoir 365, soit l’équivalent de toute une année à courir, chaque jour, contre le chrono… De quoi marquer le coup : à ta santé, coureur !

Des jeunes prometteurs

À l’autre bout de l’échelle de la vie : le cadet Guilhem Rouquette finit dauphin du trailhounet (8,5 km). Et n’oublions pas l’extraordinaire explosion de minimes des Monts de Lacaune sur le 12 kilomètres, confirmant ainsi qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années : 14e Maxime Fabre (Viane); 52e Logan Schieberlé (Lacaune); 88e Matheo Cambers (Murat)  et 89e Adrien Thal (Viane), ces deux derniers étant partis avec cinq minutes de handicap, le temps de négocier leur surclassement. Quelle vaillance, ces jeunes !

L’ACLA au top

Signalons la parfaite organisation de l’Association Course de Loisirs Albanaise (ACLA) : balisage et signaleurs placés sur des chemins et sentiers bien graisseux qui, pour les deux courses les plus longues, descendent dans les bois, se ménagent une ouverture vers l’orient (village et château de Saint-André), avant de jouer à saute-ruisseau puis remonter vers le village par l’ancien foirail. Le tout sous un temps froid mais sec, idéal pour ce genre de sport.

Désormais le statut de la plupart des nombreux coureurs venus par proximité des Monts de Lacaune va changer. Au moins pour 18 d’entre eux qui s’apprêtent à endosser une autre stature : athlète international. Ce sera fait dans quinze jours. Une importante étape de plus dans l’enviable vie de sportif populaire…

Trailhounet (8,5 km)   1.Frédéric Rivals en 42’49 »   2. Guilhem Rouquette (1er cadet) en 45’25″…8.Sylvère Assié (1er senior)… 17.Emmanuel Rodier… 20.Dominique Tichit (1M1F)… 26 Marie Gil (1M2)… 27 Tatiana Devic    (56 arrivants).

Trailhou (12 km)    1.Yohan Camps en 56’34″… 8.Bastien Amalric (2Esp) en 1h 00′ 53″… 14.Maxime Fabre (1Min)… 17.Éric Cambon (3M2)… 19.Christophe Tichit (3M1)… 47.Jean Rascol… 52.Logan Schieberlé (2Min)… 61.André Suc (3M3)… 65.Guillaume Fages…   86.Francis Gil… 88.Mathéo Cambers 89.Adrien Thal…120.Maria Jacquier (154 arrivants).

Trail (26km)   1.Vivien Portes en 2h11’07″… 4.Laurent Soccol  à 4’31 » (88 arrivants)

Résultats: ICI

 

Gruissan Phoebus trail

GRUISSAN PHOEBUS TRAIL

Le 17 fevrier 2018

Il pleut , il pleut en ce samedi 17 fevrier mais rien ne démotive les lacaunais inscrits pour le trail de Gruissan,puis de toute façon on est inscrit donc motivé: Mégane, Marie,Francis et moi Virginie !!!!

Preparation du sac avant le depart pour Gruissan,surtout ne pas oublier le k-way…:):):)

Arrivée là bas …ben pas de pluie!!!! mais beaucoucoup de vent….. Bon bé va falloir s’accrocher comme on peut ,enfin surtout moi,je sais pas pourquoi mais Marie a peur que je m’envole…..;)…

Le départ est donné à 14h pour Marie qui s’attaque au 12 km et 14H30 pour les autres qui ont choisi le 18 KM!!!!

Beau parcours dans la clape, de beaux points de vue, beaucoup de cailloux bien sûr et même une descente en rappel après de belles côtes, surtout la 1ère!!!

On s accroche et pour moi ce fut une belle » bagarre » entre filles qui ont formé le peloton de tête féminin!!!Une premiere pour moi cette sympathique « bagarre » car bien sûr il en ressort toujours une bonne ambiance et un bon esprit entre coureurs(coureuses!!!)…je me tiens donc pendant 12km dans le trio de tête mais je finis finalement 5ème fille,derrière les jeunes seniors qui du coup me laisse une première place en V1!!!!!Trop contente!!!

Car il ne récompense que les 1ers de chaque categorie et Marie, qui peut être fière de sa 3ème place en V2, reste au pied du podium!!!!

Francis et Mégane termine allègrement leur parcours avec comme toujours une petite fioriture de Francis….qui nous explique qu’ils ont été ralenti par des bouchons dans les monotraces….Ben oui Francis faut un peu plus écouter son président, se mettre devant pour éviter d’être ralenti quand ça  bouchonne!!!non mais il l a dit quand même!!!….même au risque de se faire piétiner lors du départ tellement on est serré et PETITE….:):):)… au milieu de tous ces coureurs ultra motivés!!!!

Une bien belle journée donc avec le soleil qui sortira finalement en fin de d’aprés midi….et le k-way qui sera resté au sec!!!!;):)

Virginie

Décanight d’Albi

Samedi 3 Février

7 Lacaunais, frontale sur la tete ,pointaient au départ du Décath’Night. Trois distances étaient proposées :un 6km,12km et 16km.

Silvère et Jeremy étaient alignés sur le 12 ,Ricou ,Christophe,Mégane,Tatiana et moi-même sur le 16km.

Il est difficile de décrire le parcours dans la nuit à part qu’il alternait  routes et chemins très boueux.

Le 12km et le 16km se coupaient et se suivaient a plusieurs reprises. Nous avons pu apercevoir les éclairages de la ville d’Albi quand nous étions

Sur les coteaux…

Malgrés la pénombre nous avons récupéré tout notre monde sur la ligne d’arrivée pour finir par un bon repas tous ensemble dans la bonne humeur.

Belle nouvelle expérience pour moi..

Bravo a tous !!!

Ps :notons l’année prochaine la participation du duo Tatiana et Jaika au canicross !!!

Domy

Résultats sur Running mag

 

L’épiphanie et la Ronde selon Manu

La sortie de l’Épiphanie  et la ronde givrée !

Notre bon président, fan d’articles sur notre beau blog, m’a demandé de faire un petit encart concernant notre belle ronde givrée 2018 ! Mais horreur en regardant sur internet, rien sur la sortie Épiphanie. Alors cela sera, comme dans nos produits de tous les jours, deux en un.

La sortie de l’Épiphanie :

La neige est présente… Comme chaque année me direz-vous ! Bises à l’arrivée au QG du club, vœux pour la nouvelle année et direction le pas de la porte du café chez Ricou pour la photo traditionnelle pour la presse et l’article sur la DEPECHE DU MIDI.

La sortie se fait en groupe et une belle sortie remplie de solidarité, d’amour et de rires. Nouvelle photo avec les futur(e)s participant(e)s au marathon de BARCELONE.

Puis direction la tour de CALMELS, la voie verte, le Thyoîs pour revenir à notre point de départ par la route de MURAT. Tout le monde se met au chaud et place à la galette des rois, elle aussi de saison.

Les fèves trouvées, les galettes avalées, chacun repart pour préparer les courses à venir et pour certain continuer le plan d’entraînement marathon.

La ronde givrée :

Cette année, elle porte mal son nom. Il fait bon ce dimanche à CASTRES. Pas de vent, pas de gel, pas de neige… le contraire de ce que nous avons laissé à LACAUNE au départ à 07h00.

Six équipes des Gens Bons de LACAUNE seront présentes. Nous n’aurons pas le prix du club le plus représenté cette année, mais il faut bien laisser les autres gagner de temps en temps non ? Pas de gagnants non plus à la loterie. Dommage, cette tradition aurait pu être perpétuée.

Pour les bleus et blancs c’est comme d’habitude par contre : sourires, rires et bonne humeur !

Place au départ. 09H les coureurs sont lâchés dans les rues de CASTRES et les relais se préparent à faire chacun son tracé.

Les uns se préparent, tandis que les premiers sur le 15 km galopent, alors que les autres ont encore le temps. Les joies du relais.

Les relais se passent bien et personne n’attend son relayeur… La leçon de l’Ekiden a bien été apprise. Faut dire que le seul qui avait raté son relais à Albi partait en premier. Chat échaudé craint l’eau froide.

Nos équipes arrivent les unes après les autres avec à chaque fois, de beaux cris de bravo envoyés par les lacaunais. Là encore, on ne passe pas inaperçu. Quel plaisir de voir le dernier ou la dernière relayeur(euse) entrer dans ce parc des expositions et retrouver son équipe pour un dernier tour et franchir l’arche sur la même ligne. Un grand moment pour chacun quoi que l’on en dise !

Pas de bobo à l’arrivée des relais. Notre équipe 100% féminine se classe 3ème dans sa catégorie !

Le repas, dont je vous parle en fonction des retours que j’en ai eu, est encore à l’image du club. La joie de vivre et de courir avec l’ACL… Tout est dit.

Podium pour nos filles (voir photos dans l’article précédent) qui encore amène des sourires sur cette scène et c’est la photo de groupe de l’ACL (Manu déjà reparti – dans l’article précédent là aussi). Retour sur la route mais en voiture cette fois pour que chacun puisse prendre un repos bien mérité.

Maintenant place à la récupération et dans peu de temps, la reprise des entraînements pour les courses à venir.

Ronde Givrée : les toujours contentes

Toujours ? Enfin, le rédacteur n’en sait rien : consulter les conjoints… Ce qui est sûr, c’est qu’au coeur de l’après-midi de ce dimanche 28 janvier, elles affichaient un large sourire, les équipières des « Gens Bons Contents ». Dans l’ordre d’apparition sur les circuits : Sonia Bardy, Tatiana Devic, Dominique Tichit et Virginie Hérail. Dame ! N’ont-elles pas obtenu la troisième place des équipes féminines ? Ce qui leur a permis de gravir le podium du Parc des expositions, tandis que la tablée de Lacaunais,aises chavirait de bonheur. Leur secret : la constance de Sonia, Tatiana et Dominique. Et l’esprit de conquête de Virginie (alias mini moï…) : avec sa queue de cheval fouettant l’atmosphère, elle a remonté et une et deux et trois concurrentes (de la même catégorie) pour parachever l’ouvrage. Signant ainsi un 119e temps sur le parcours 4, de loin le plus difficile et le plus long (18 km), si bien que chaque équipe le réserve pour l’homme ou la femme fort(e). Ce sera l’exploit lacaunais de cette 36e édition.

Contents aussi les novices ou débutants Silvère Assié et Jérémy Cazals, bien intégrés dans cette colonie qui reste supérieure à 24 (six équipes), car par affinités familiales, villageoises ou corporatives, des sociétaires du club sont dans la course pour des équipes annexes. Pour les performances les plus marquantes, retenons, outre celle de Virginie, le résultat de Christophe Tichit (29e en moins de 1h03′ sur l’exigeant parcours 3) qui a laissé le jeune, mais se bonifiant au fil des ans Hugo Fabre (obtenant tout de même une intéressante 67e place), à 4 minutes. Le large quinquagénaire Éric Cambon n’a pas démérité lui non plus : 89e sur le parcours n°4.

L’athlétic club vous présente ses meilleurs vieux…

Et les vétérans 3 (sexagénaires) dans tout ça ? Ils nous avaient tant habitués au podium. Pas mal, puisque chacun, dans l’ordre Hubert Taru, Daniel Cambon, André Suc et Marc Fabre a fini quatrième (en catégorie) de son parcours, l’honneur semble sauf… sauf qu’ils n’étaient que quatre équipes au titre de vétéran 3 ! L’ACL a-t-il présenté ses meilleurs vieux au public de la Ronde ? Le saura-t-on jamais ? Et ceux-là sont-ils finis ? « Que nenni, répond leur capitaine. Fluctuat nec mergitur » rajoute-t-il doctement. « Et nous allons retrouver la vague qui, demain, nous entraînera vers la gloire. » Acceptons-en l’augure. À défaut, cette promesse n’ayant pas de valeur contractuelle, demandons-leur juste d’être dans la détente, comme il sied dans ses manifestations sportives populaires.

Il nous reste à signaler, à l’inverse, la meilleure équipe, les « Gens Bons Blancs » : Silvère, Christine Rousset, Christophe, et Cyrille Jacquemin finissent 118e sur 367 équipes.

Le pompon pour trois pompiers

Puisque nous avons fait le tour des Gens Bons, dirigeons-nous vers… Yoann Bonneault. Il a été fameux sur le 4e parcours (14e), tout comme l’équipier (Nicolas Bremand, 9e) qui lui passa le relais. Comme Guillaume Yeddou ne fut guère en reste (17e sur le parcours n° 4), les deux équipes de pompiers ont fini sur une grande échelle, main dans la main ou cote à cote : un bel exemple de solidarité que le grand public attend, dans la vie courante, de ce corps de métier.

 

Tous les résultats: ICI

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