Premier rendez-vous de la saison 2016-2017 pour nos catégories » Eveil Athlétique » à l’occasion de la 1ère journée du Trophée de l’Avenir samedi 19 novembre à Lacaune. Au programme de la journée: le 30 m haies, le pentabond et le lancer de poids pour les épreuves individuelles, un lancer de balles de tennis pour le classement par équipes. Résultats encourageants pour nos couleurs avec un total de 10 points pour Andréas Rivain suivi de Nathan Cazabonne 8 points. Nos 2 plus jeunes représentants Kefren Berardi et Dorian Sicard, dont c’était la 1ère compétition officielle, ont obtenu 6 points chacun. La prochaine journée de ce challenge se déroulera à Labruguière le samedi 7 janvier 2017. Bravo à tous les 4.
Salles d’Aude : trois équipes autour de cinq clochers
« Les gens bons frais. Frais ? …Mais c’est une blague ! » La remarque de Daniel (que tout le monde appelle « tonton », par usurpation, car seul au club le président-manager Éric Cambon peut le nommer ainsi à juste titre) semble frappée au coin du bon sens : voilà 68 ans qu’il est frais. Mais, même s’il ne court plus que sur invitation (quelle classe !), il reste performant : sur le parcours n°5, 142ème sur 257. Encore une année, et il entre dans la catégorie Masters 4 (M4) : à lui, les coupes et trophées. Là aussi, beaucoup d’expérience, car le coiffeur de la grand’rue estime que des coupes, il n’en a pas trop fait (hé,hé) : il continue son activité.
Richard (Jacob) s’attendait à passer un dimanche 20 novembre peinard, du côté de Saint-Salvy-de-la-Balme. Petit jogging en matinée, manière d’apprécier les couleurs changeantes de l’automne en Sidobre, tandis que sa conjointe Virginie (Hérail) la marathonienne est en course dans l’Aude. Quand, la veille, samedi soir, le téléphone sonne… C’est le président Ricou : « Après son marathon, Jeannot (Rascol) est trop endolori pour pouvoir assurer. Sûr, je peux faire deux parcours, mais… » Et c’est ainsi que Richard s’épingle — inédit depuis son service militaire — un dossard sur la poitrine. Et attend devant la cave coopérative d’Armissan que Virginie lui passe le relais. Avec une performance (186ème) qui a (presque) fait oublier Jean Rascol. Et en tout cas une disponibilité à saluer bien bas. Mais Richard, dans son équipe des gens bons (tout court) est aussi gagnant : en courant loin des rochers du Sidobre, il a vu la mer, toujours recommencée.
Lorsqu’on veut suivre à tout crin un concurrent afin qu’il ne vous lâche pas, l’expression d’usage est : « marquer à la culotte ». Eh bien, les athlètes qui ont voulu suivre Guillaume (Yeddou) en ont été pour leurs frais : c’était (forcément) mission impossible. De surcroît, engagement maximum, visible à sa spectaculaire arrivée (il se couche sur le flanc, quelques secondes) : c’est payant, avec une place de 8ème qui, dans cette deuxième étape, ouvre des perspectives à son équipe des gens bons secs.
Les performances Les marathoniens de Nice-Cannes sont encore sur leur nuage : Éric (Cambon) termine 30ème du parcours initial, sur les talons de Vincent (Duvernay) : à sa suite Virginie (Hérail) tourne à plus de 13 km/h de moyenne. Quant à Tatiana (Devic) beaucoup plus jeune, quelques petites semaines de récupération, et elle reviendra à son excellent niveau ; mais saluons son engagement au service de la collectivité (l’équipe des « frais »). Les « frais » : c’est peut-être en enrôlant Calas junior que l’adjectif s’est imposé. Très jeune, mais Axel est un véritable espoir : il termine 28ème du parcours n°3, à près de 15 km/h de moyenne (14,90 exactement, malgré 270 m. de dénivelé). À quelques dizaines de secondes de Lionel (Gros) des « gens bons secs », soit l’équipe « performance ». Les places dans ce team risquent bientôt de se faire chères… Yohann (Girabancas), 6ème sur le parcours terminal nous a habitués à ses excellents résultats sur ces circuits courts (tous les parcours développaient de 7 à 8 kilomètres). Comme il se doit, mettons en exergue le podium d’Aurélien (Cavaillès), 3ème à plus de 18 km/h (18,24 précisément). À cette allure de rallye, prudence dans les virages… Et ainsi les « secs » entrent dans le top 10.
En conclusion, c’est un dimanche bien agréable et ensoleillé que les 15 Lacaunais (+ un supporter) ont passé de part et d’autre d’une Aude proche de son embouchure. Et cette grande boucle, où les équipiers doivent rejoindre le clocher suivant — en desserrant rapidement le frein — impose un timing serré, mais qui a bien convenu à tous. De quoi faire regretter aux plus anciens l’ancienne formule, de bourg à bourg, de la Ronde Givrée du Sidobre. Mais bon, déjà bien beau que des dizaines de bénévoles passent leur dimanche à nous encadrer, pour notre loisir… D’autant que, pour le plus gros des troupes, je ne suis pas sûr que leurs foulées « impériales » soient un spectacle hors du commun.
Les gens bons secs : 9ème en 2 h 22′ 56 à 16,06 km/h de moyenne. [Parcours 1) 27e Vincent (Duvernay) ; 2) 8e Guillaume (Yeddou) ; 3) 18e Lionel (Gros) ; 4) 3e Aurélien (Cavaillès) ; 5) 6e Yohann (Girabancas)].
Les gens bons : 86ème en 3 h 02′ 07. [1) 30e Éric (Cambon) ; 2) 105e Virginie (Hérail) ; 3) 186e Richard (Jacob) ; 4) 91e Dominique (Tichit) ; 5) 136e André (Suc)].
Les gens bons frais : 149ème en 3 h 14′ 38. [1) 165e Christine (Rousset) ; 2) 222e Tatiana (Devic) ; 3) 28e Axel (Calas) ; 4) 167e Véronique (Calas) ; 5) 142e Tonton Daniel (Cambon)].
257 équipes classées.
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Vidéo Marathon Nice-Cannes 2016 par Manu
Merci Manu, beau travail.
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Trail du Ségala
TRAIL DU SEGALA
Pendant que nos homologues de l’ACL courent leur marathon au bord de la mer et sous le soleil de la Cote D’Azur Christophe et Domy s’engagent sur le 12km du Trail du Ségala pour un superbe bain de boue et de brouillard. Parcourt moyennement vallonné (+255 Dénivelé )sur des chemins de terre à travers bois et champs…
255 participants ;Christophe finit 9éme(4m1) ;Domy finit 98éme(9 féminine,4m1)
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Marathon de Nice-Cannes 2016
11 de nos licencié(e)s participaient au marathon reliant NICE à CANNES en ce dimanche 13 novembre 2016 ! Mais commençons par le début !
Après leur entraînement individuel de préparation à cette distance, les coureurs avaient rendez-vous devant chez Ricou pour un départ le samedi 12/11/2016 à 08h00.
La logistique est prête, le bus est présent. Les arrivées des coureurs, coureuses et accompagnateurs/trices se font au compte-gouttes. Le départ est prévu à 08h00. Tout le monde est à l’heure et le bus prend la direction de LA SALVETAT chercher les dernières licenciées et leurs accompagnants pour aller vers NICE. Partir à l’heure ? Serait-ce un signe ?
LA SALVETAT : Marie, Maria, Françis et Jean-Jacques sont embarqués dans le bus, et notre chauffeur Georges prend la route vers la côte d’Azur.
L’ambiance est bonne… Rien de neuf sur ce point. Le président, Ricou, explique le programme de la journée et même du week-end. Le seul hic sera les vidéos préprogrammées par notre président qui ne fonctionnent pas avec le lecteur de notre beau moyen de transport. Ce sera le seul «hic » de ce week-end avec le non-fonctionnement des WC du bus
Arrêt sur le bord de l’autoroute pour une pause repas. Tout est prévu pour nos coureurs. Pâtes, jambons blancs, mais chacun mange ce qu’il veut. Ça rigole, çà chambre, c’est super ! Et hop, le bus repart et maintenant chacun s’occupe à sa façon. Belote pour certains, films, discussions en tous genres et sieste pour les derniers.
Pour la petite histoire, Manu aura pris les meilleures raclées à la belote. Même si c’est lui qui écrit ce mini «reportage», il a tenu à le dire.
Arrivée sur les bords de la mer méditerranée, nous voyons la sortie CANNES, puis CAGNES SUR MER, où le marathon passera le lendemain. Et voilà le bus qui entre dans NICE. L’arrivée du voyage est proche.
Arrêt à quelques pas de l’hôtel, nos licenciés prennent leurs affaires et après une petite marche, l’hôtel LE FLORENCE est là. Chacun récupère sa carte magnétique de leur chambre. 15 mn après le président attend tout le monde en bas pour aller récupérer les dossards. Du coup, tout est déposé en chambre rapidement. Le problème pour certain(e)s sera « comment allume t-on la lumière ?». Nous ne donnerons pas de noms sur ce point.
Tout le monde est au pied de l’hôtel à l’heure. Seul le président s’est absenté cherchant à pouvoir enregistrer ses vidéos sur un DVD. Et bien même à NICE, c’est peine perdue. Et voilà notre troupe qui récupère Tatiana et Silvère qui sont venus par leurs propres moyens.
Allez, maintenant direction le village départ pour récupérer les dossards. Nous sommes à 10 mn à pied de cet endroit et cela fait en plus une petite visite de NICE. Superbe. Le voilà ! Le village départ ! Après une fouille et passage sous les détecteurs de métaux etc… le premier passage se fait devant « le mur des coureurs ». Chaque coureur a son nom d’inscrit dans l’ordre alphabétique avec ceux des stars de ce marathon. C’est une super idée qui est appréciée par chacun des marathoniens de NICE en herbe.
Puis le stand suivant est celui des dossards. Cela va vite. L’enveloppe avec le dossard et un premier cadeau : un sac à dos aux couleurs de la compétition.
Nous effectuons enfin la visite du village départ. Des dizaines de stands, tous dédiés au running ou presque. Des chaussures, des courses, des gels, des posters, de la lessive pour les maillots techniques, casquettes, porte-bidons, etc… C’est Noël avant l’heure dans les yeux de nos lacaunais !
Photos et discussions entre coureurs ! L’ambiance est toujours au top !!!
Pas de passage à NICE sans aller sur la promenade des anglais et surtout sans un recueillement anonyme au mémorial des victimes du 14 juillet 2016. Chacun le fera intérieurement et en silence. Un beau geste de l’ACL même s’il n’est qu’anonyme mais il était obligatoire.
Retour sur la PROM, comme disent les niçois. Petite photo souvenir et il faut aller poser les dossards et autres cadeaux de l’organisation dans les chambres. Dans 45 mn, il faudra aller manger. Pas de Pasta party à NICE, pour des raisons de sécurité évidente, alors Ricou a déjà prévu un repas à base de pâtes au restaurant… le QUEBEC. Pas trop italien comme nom de restaurant mais le repas est bon, copieux et tous/toutes sont repu(e)s à la fin du repas. Pour faire un point géographique : nous sommes à NICE, nous dormons au FLORENCE et nous mangeons au QUEBEC… Faut pas se perdre !
Un gros dodo attend tout le monde. Demain 42,195 km sont au programme de la matinée ! C’est l’objectif de nos licencié(e)s. La pression monte. Avant chaque course matinale, la nuit précédente laisse les coureurs sous un sommeil léger voir tardant à venir. Ce sera le cas pour certain(e)s.
Le petit-déjeuner est prévu à 05h00 et l’embarquement dans les navettes est prévu à 05h30 ! Cela fait tôt pour un dimanche mais entre tous les coureurs, 14 000 inscrits seront là pour ce marathon (entre ceux qui font la distance totale, les relais par semi-marathon et les relais à distances multiples) cela fait du monde.
05h00 les premiers sont là au petit-déjeuner ! Il y a tout dans le self de l’hôtel ! Il faut manger, ranger les affaires et les stocker dans les chambres des accompagnants qui vont les transporter dans le véhicule de Silvère qui les déposera à CANNES près du bus. Merci à eux !
05h30, tous nos engagé(e)és sont dans la navette ! Nice est dans le noir et un vent froid voir glacial est présent. Pourtant le thermomètre montre un 6 degrés mais le ressenti n’est pas le même. Nos inscrits sont « emballés » dans de beaux sacs poubelles noirs afin de garder de la chaleur…quand elle veut bien rester.
06h15 arrivée au bord du stade où le départ sera donné à 08h00. Alors le but est simple : trouver un endroit à l’abri du vent. A 07h00 nous aurons accès au sas de départ. Alors çà blague, çà danse pour se réchauffer ! Les derniers conseils sont donnés. La pression monte encore d’un cran. Restera plus que celle avant le départ.
07h00 : entrée dans les sas. Mais aucun coureur du club ne veut être séparé du reste de l’équipe. Alors nous sommes tous dans le sas des 3 heures 30. Hors de question de faire ce chrono. Seul Bastien sera dans le sas des 3h et Ricou dans celui où nous sommes ! Jean sera dans celui juste derrière les 3h45, et le reste de la troupe dans le 4h00.
L’animation d’avant course aide bien. Musique, danse, chants font réchauffer les runners du jour.
Les minutes défilent et le temps du départ s’approche. Les sacs poubelles sont déchirés, jetés au sol et le speaker annonce que dans 10 mn ce sera parti pour le marathon de NICE-CANNES.
Un mot est fait par le speaker pour ce souvenir des attentats de Paris du 13 novembre 2015 et bien entendu celui de Nice. Une marseillaise est alors chantée à cappella par tous les inscrits. Grosse émotion. Bastien récupère son Sas à quelques minutes du départ.
Maintenant l’attente de tous devient palpable. Il va falloir y aller. Les coureurs se rapprochent de la ligne de départ. Les SAS partiront par vague. Les élites et grands favoris sont partis. C’est chacun sont tour ! Un ban est fait par nos coureurs pour l’ACL. Les derniers conseils et la ligne se rapproche. Les montres sont prêtes à être déclenchées. Trois, deux, un mètre et çà y est. Chacun entend sa puce déclencher le chrono ! Plus que 42,195 km !
Manu fait quelques photos du départ et chacun prend son rythme. Il y a des coureurs partout ! Un mélange de couleurs venant des maillots de chacun, de celles des shorts, chaussures, casquettes. Un arc en ciel de couleurs ! Et chose bizarre, dès que le départ a été donné le vent s’est arrêté !
Le soleil est présent et la température monte un peu. La tension d’avant départ est tombée. La concentration est là. Il faut vite trouver son rythme, sa cadence, trouver ses sensations.
Difficile de trouver des têtes connues car comme vous pouvez le penser avec toute cette foule impossible de se retrouver entre coureur de l’ACL si vous n’êtes pas à côté l’un de l’autre.
Passage dans NICE. Après quelques kilomètres, le marathon passe en bord de mer. Changement complet de paysage par rapport à celui des lieux d’entraînements de nos lacaunais. Suite aux attentats du 14 juillet, il n’y aura pas de passage et surtout le départ de la promenade des anglais. Là encore logique et respectueux de la part des organisateurs.
Puis c’est un petit parcours dans SAINT LAURENT DU VAR. Visite de beaux quartiers de l’agglomération. Et la première côte de la journée. Contrairement aux idées reçues, et même du graphique de l’organisation, cette épreuve n’est pas plate. Pas du tout même. Bon ok, c’est pas un trail mais pour un marathon c’est pas courant.
Les ravitaillements sont bien entendu prévus, fournis et manquant de rien. Les bénévoles présents sont efficaces, souriants, ayant un mot gentil pour chacun. Cela aussi est génial. Et ce sera le cas sur chacun des lieux de ravitaillement.
Et le long de la méditerranée, les coureurs courent 4 km en ayant cette étendue bleue sur leur gauche. Hop nouvelle photo !
Passage à CAGNES SUR MER. Le parcours longe le port et ceux et celles qui lèvent la tête à cet endroit la vue est magnifique. Manu aura encore le temps de faire quelques photos.
VILLENEUVE LOUBET verra les coureurs se croiser trois fois. Un grand zig-zag de deux lignes droites coupées en 4. On se croise et se recroise. L’ACL s’encourage à chaque fois que les coureurs se voient ! On vient de passer le 12ème kilomètre. Déjà !
Tout le reste du parcours se fera maintenant sur le bord de mer. Quel spectacle ! Le soleil est bien présent et la température idéale pour courir.
Une énorme ligne droite de 7 km attend nos coureurs. Mais aucun ne fléchit. Maria commencera a avoir quelques problèmes gastriques à cet endroit. Hubert n’est pas au mieux mais cela court et cela tient.
Le 21,1ème km : passage du semi-marathon ! La moitié de la distance est avalée. A ce moment de la course, les seuls à avoir quelques soucis sont Maria et Hubert. Mais ils tiennent. Pas d’abandon prévu. Ils sont forts et motivés !
Le passage dans ANTIBES est là encore magnifique. Le passage sur la corniche est vraiment sublime. Et que dire de la foule présente sur le bord de la route depuis le départ. Cela encourage, çà crie, çà applaudit. Tout est fait pour motiver chacun des participants.
C’est maintenant le passage, entre le 26ème et le 32ème kilomètre, dans la «péninsule» entre ANTIBES et maintenant il faut prendre direction GOLFE-JUAN.
28ème km : Grosse côte dans cette commune. Un joli panneau annonce un «MUR». Grande et grosse côte qui fait mal avant même le passage du MUR des 30 kilomètres.
Le fameux mur des 30km ! Celui qui fait que certains coureurs qui se sentaient bien ont d’un seul coup plus de jus. Les jambes continuent comme elles peuvent mais le cerveau n’est plus là. C’est que les coureurs appellent le mur. Voilà pour la petite explication. Nos coureurs n’auront aucun soucis. La préparation a été bonne.
Un point de course par coureur au 30ème dans l’ordre de passage : Bastien court vite avec un passage en 2h13 au 30ème soit du 13,5 km/h de moyenne ! Ricou est dans les chronos prévus 2h28. Jean, dit « Jeannot », est sur le plan prévu 2h38. Manu dans le temps prévu aussi 2h44, Virginie 2h51 dans les temps, Tatiana 2h55, Sonia/Yolande et Marie passent 3h03, Hubert est en 03h05, Maria passe en 3h09.
Maintenant nous sommes dans la partie la plus dure de la course. Pas sur le dénivelé mais au point de vue physique. Cela fait un moment déjà que le départ a eu lieu et les kilomètres se sont enchaînés !
Mais cela sent la fin ! La foule est toujours là et de plus en plus compacte. Pas possible de passer inaperçu. Chacun est encouragé ! Le public lit les prénoms des coureurs et chacun reçoit sa part du «pactole» de l’épreuve ! Énormes sensations !
SUPER CANNES est dépassé ! Chacun va terminer sur ses ressources !
Et c’est enfin l’entrée dans CANNES. La baie des Anges est là, plus qu’à aller en direction de l’arche d’arrivée.
35ème kilomètre, trois de nos accompagnants viennent encourager nos coureurs ! Que c’est bon ! Sourire, on se tape dans les mains. Du bonheur que les coureurs apprécient surtout à ce moment de la course.
42ème kilomètre c’est au tour des derniers accompagnants d’encourager les licencié(e)s de l’ACL !
Et enfin le passage de la ligne d’arrivée pour être FINISHER ! Et ils le seront tous nos coureurs !
Les chronos sont les suivants :
Bastien 3h30mn14sec
Ricou 3h37mn56sec
Jean 3h55mn08sec
Manu 3h58mn37 se
Virginie 4h05mn38sec
Tatiana 4h15mn11sec
Yolande 4h18mn45sec
Sonia 4h18mn24sec
Marie 4h26mn21
Maria 4h39mn10sec
Hubert 4h45mn24sec
Accolades entre coureurs de l’ACL ! Photos, ressentis, commentaires sur la course de chacun, émotionssssss. Oh oui que d’émotions vivent les marathoniens. Pas de mot pour le traduire et le faire vivre aux autres mais c’est que du bonheur après la ligne franchie !
Chacun reçoit sa médaille du marathon de NICE et son maillot de FINISHER de ce même marathon !
Maintenant retour vers LACAUNE. Mais non pas tout de suite ! Photo avec une grande star de l’athlétisme français. Monsieur DIAGANA ! Champion du monde, d’Europe et de France du 400m haie ! D’une gentillesse énorme, il dira même que les stars aujourd’hui ce sont nos finishers. Respect champion.
Et direction le bus ! Mais avant nous passons devant le palais des festivals de CANNES. Photos sur les marches :
Arrivée dans le bus, sortie difficile de CANNES mais d’être assis permet à tous d’être en phase de récupération ! Nettoyage rapide de chacun et maintenant on s’asseoit. On regarde, on scrute… j’oserais dire on « mâte » cette médaille ! Réseaux sociaux, famille, ami(e)s, connaissances, etc… les téléphones portables sonnent à tout va ! La rançon de la gloire !
Puis le calme se fait. Il est venu le temps de panser les plaies ou les petits bobos. Maria, romantique jusqu’au bout des ongles, arrive même à avoir une ampoule en forme de cœur. C’est ce qui s’appelle être perfectionniste ???
Discours de notre président remerciant chacun de sa performance, de son implication, de son aide (Silvère en particulier pour les bagages) et les accompagnants pour le transport des bagages et leurs encouragements. Le bus remerciera Ricou pour ce week-end sans erreur. Moments magiques !
Chacun essaye de récupérer de la meilleure de manière. Puis le silence se fait. La course, le lever aux aurores et même avant, font que tous sont fatigués. Heureusement que Georges notre chauffeur n’est pas dans cet état là !
Pause repas sur le bord de l’autoroute ! Puis dernier départ avant l’arrivée au point de notre départ de la veille.
Moment de convivialité : les finishers de leur premier marathon ont offert le champagne à tout le monde (sauf Georges, bien entendu !).
Manu aura le temps de reperdre à la belote avant que chacun puisse se reposer encore un peu.
Un week-end super ! Une course géniale ! Une énorme ambiance que cela soit sur la route et dans le groupe ! Une expérience sportive et humaine tout simplement.
Bravo à tous et toutes pour vos efforts en préparation de votre plan d’entraînement, pour votre course, et bienvenue dans le club des marathoniens du monde ! FINISHER !
Manu
ricou | | Courses Adultes |
decatrail 2016 – Burlats
Voilà une course qui ferait palir un trésorier de Club….
Inscriptions gratuites, bière d’arrivée gratuite, buffet gratuit…. Organisée par un club de milliardaire?..non, un petit coup de marketing Décathlon. Marketing peut-être, mais tellement rare que c’est à souligner!!! Une organisation sans faille pour ce petit trail dominical!!!
7H45 on décolle de Lacaune dans la voiture familiale des Tichit, Christophe, dominique florent et moi même. On roule pépère, parking, départ à 9H30 pour dominique et Cyrille, sur le 11km avec quelques 600m D+ et à 10H00 pour Dominique et Florent sur le 6Km fort de 200m D+.
Course relativement éprouvante où il faut rester vigilant….ça glisse.
Le père et le fils bouclent leur tout en 28minutes et quelques poussières, à la seconde et troisième place!!!
Dominique termine en 1H16 (139°/197), et Cyrille en 1H02 (43°).
On attend le podium, puis retour Lacaune….classement-general_decatrail
Cyrille | | Courses Adultes |
Challenge du Parc : la tribu Tichit et les autres…
Je me suis amusé à faire les calculs pour le challenge du Parc (il faut enlever des points à ceux qui ont fait « trop » de courses, c’est à dire + de 14). Les gagnants sont Yohan Camps (devant Pascal Gonthier et Samuel Kim) et Sandrine Gautier (devant Isabelle Christoph et Nathalie Van den Broucke).
Pour les Lacaunais, Christophe T., 6ème au nombre de points total, descend à la 11ème place et serait 5ème M1. Sa chère Dominique fait juste mieux : 4ème féminine… mais aussi 4ème M1 car les quadras se taillent la part de la lionne. Le fiston Florent T est 1er junior. Bravo la famille !
Limpides sont les autres résultats des podiums : Tatiana (Devic) 1ère Senior F ; Bastien (Amalric) 1er espoir ; et André (Suc) 2ème M3. Bravo à eux, et à tous les autres qui animent les courses de villages.
Bossuc | | Courses Adultes |
Trail de Labruguière
Pour sa 7e édition, le Labruguière trail s’est déroulé le samedi 29 octobre. Avec un parcours légèrement modifié, départ depuis la place de l’Europe et une arrivée sur le parking de la Fabrique ou plutôt dans la Fabrique. En effet tous les concurrents ont eu le privilège de monter sur le podium puisque l’arrivée des courses se faisait sur celui-ci.
Dans le Tarn sud, il existe des endroits magnifiques et en particulier la Montagne Noire où chasseurs, pécheurs, vététistes, randonneurs et traileurs se partagent un magnifique espace de jeu.
Les Trotteurs d’En Laure nous ont proposés une course 100% nature mais surtout un vrai trail, court certes, mais alliant la technicité à des parties plus roulantes. Des somptueuses mono traces sillonnaient la foret, le long des nombreux ruisseaux formant de superbes cascades, dont celle de Mouscaillou, point fort de l’épreuve. Deux distances étaient au programme : une de 29km avec 1100m dénivelé positif pour la piste jaune, à faire en solo ou en relais à deux, et une de 12km 320m dénivelé positif, ainsi qu’une randonnée sur ce dernier parcours.
Que ce soit lo camin de Farissou, 12km, ou la piste jaune, 29km, ce fut de vrais parcours trail qui s’offraient aux participants.
Coté Lacaunais ils étaient 7 a s’être déplacés. Tous sur lo camin de Farissou. Dans l’ordre d’arrivée on retrouve Laurent 20é en 1h00, Christophe 25é en 1h01, Ricou 38é en 1h04 et 3é M2, Vincent 40é en 1h04, Florent 59é en 1h06 et 2nd Junior, Tatiana 123é en 1h19 et Domy 165é en 1h29, il y avait 194 partants.
Bravo à tous ces athlètes et merci à Yves et à son équipe des Trotteurs pour la qualité de l’organisation. On reviendra, c’est sur!!
Bientôt les photos…….
Résultats ICI
ricou | | Courses Adultes |
Marathon de Toulouse
En ce dimanche 23 octobre 2016, je cours le marathon de TOULOUSE. Tout commence par un peu de logistique.
Le samedi récupération du dossard sur la place du Capitole. Cela me prend moins de trois minutes. Les bénévoles sont efficaces, bien organisés, et souriants. C’est génial.
Le soir repas en famille avant d’aller dormir chez belle-maman dans la ville rose. Ce qui me permet de me lever un peu plus tard sans avoir à prendre la voiture aux aurores.
06h15 c’est le réveil. J’ai pas super bien dormi mais c’est toujours le cas ou presque lors des courses importantes. Petit déjeuner avalé, je passe à l’habillage. Coup d’oeil au travers de la fenêtre pour voir le temps dehors… Y a du vent ! Il semble fort. 14 degrés au thermomètre. Il risque faire frais quand même avec ces belles rafales !
Petit trajet en voiture et maintenant c’est métro ! Comme l’an dernier, si j’avais un doute sur le jour du marathon, avec tous les runners présents, il est vite dissipé.
J’ai la chance comme l’an dernier d’être accompagné par mon épouse, mon fils aîné et ma belle-mère. C’est toujours très important d’avoir des encouragements des gens que l’on aime. Nous arrivons à la station la plus proche du départ. Le mien sera à 09h30 mais on tenait à être là pour le départ de trois amis du club qui seront présents sur le 10 et le semi-marathon. La chance veut que l’on se trouve tout de suite. On se motive, on rigole, cela détent l’atmosphère. Tous les coureurs sont bien couverts. Le vent rafraichit l’air et le ressenti faire craindre le pire à chacun. Certain eux sont imperméables à cette sensation et sont déjà en short et débardeurs ! Chapeau.
Le 10 km vient de partir. Le départ a été donné à l’heure et le semi part 15 mn plus tard. Encouragements à nos trois coureurs et c’est à mon tour de me préparer.
Pour des raisons de sécurité, seuls les porteurs de dossards peuvent rejoindre l’arche de départ. J’embrasse la famille et je fais le check pour les enfants avec mon épouse. Matthieu (le fiston) profite pour faire une photo. Direction la ligne de départ !
Je reçois un MMS de Matthieu qui me dit que je ne serais pas le seul à courir pour IMAGINE FOR MARGO…Photo à l’appui. J’attends ce coureur ! Avec nos maillots on se trouve vite. Un bénévole nous prend en photo et on échange nos coordonnées. C’est une super nouvelle. Guillaume et moi partons s’échauffer rapidement chacun de notre côté en se souhaitant bonne course.
Echauffement rapide ! Aucune douleur, tout mon corps répond correctement. Cela me change du semi-marathon de TOULOUSE. Je suis confiant ! Après 431,77km d’entraînement spécifique à ce marathon je me sens prêt.
Je me place dans le SAS des 3h45mn. Objectif de l’entraînement et surtout mon objectif. L’an dernier avec ma douleur au pied j’avais terminé en 3h58mn58sec. Donc j’aimerais battre ce recorp personnel. Je suis prêt.
Dans la tête tout est calé. Les temps de passage, le temps au kilomètre, les emplacements que la famille a choisi pour m’encourager, les applications prêtes à être lancées. Tout est ok !
Les speaker annoncent que le départ est imminent. Je suis dans mon groupe, les voiles blanches des meneurs d’allure des 3H45 sont à côté de moi. Y’a plus qu’à !
Le silence se fait. Une dernière photo officielle pour soutenir la candidature de PARIS pour les jeux Olympique et le décompte se fait ! PAN !
Allez c’est parti Manu ! Parti pour moi mais aussi pour 3000 autres runners et runneuses ! Cela en fait du monde sur le pont Pierre de COUBERTIN. Un symbole de l’histoire des jeux olympiques et sa phrase « l’important est de participer ».
L’avantage pour moi c’est qu’en plus de l’épreuve sportive, je veux faire connaître le combat des enfants malades du cancer et le manque de moyen de la recherche. Presque l’impression de courir trois fois en une seule course. e suis concentré sur ma course.
Après les premiers 500 m, je vois la famille me prendre en photo, me filmer, me tendre la main pour m’encourager. Qu’est ce que c’est génial ces moments. Pourtant je ne suis parti que depuis peu. Mais c’est top ! Cela emmagasine de la force. Tu n’es pas seul. Tu es tout seul certes mais tu cours en équipe, en famille.
Et les premiers kilomètres s’enchaînent. Après avoir eu le vent de face, ce dernier est arrêté par les bâtiments toulousains. L’avantage avec ce nouveau parcours intra-muros, c’est que le vent va être bloqué de temps à autres.
Premier ravitaillement au 5ème kilomètre. Je prends de l’eau. J’ai, comme d’habitude, prévu de prendre à boire à chaque fois que je verrais les ravitaillements. Boire avant d’avoir soif. out se déroule comme prévu même si c’est un peu rapide.
On sort des bâtiments et on se retrouve tous sur le bord de la rocade toulousaine au niveau de la cité de l’espace. On voit la copie de la fusée Ariane. Avec mes 11,5 km/h je suis loin de sa vitesse de croisière mais tous les voyants sont au vert.
Nouveau ravitaillement, prise rapide d’eau et de morceaux de banane et je reprends ma course.Suprise ! Mais où sont passées les voiles blanches des 3h45 ??? Je ne les vois ni devant ni derrière. Suis-je tombé avec mes partenaires de course dans la quatrième dimension ? Je cherche et impossible de les voir. J’entends l’application qui me dit que je suis dans le bon tempo alors je ne change pas le rythme.
Il me faudra trois kilomètres pour me rendre compte qu’elles sont derrière moi. Ouf ! Pas que j’ai vraiment besoin des meneurs d’allure mais c’est rassurant. On calcule mieux à plusieurs que tout seul.
10ème kilomètre. Une petite douleur se fait sentir sur le haut des cuisses. Les deux en même temps. Je me dis que cela va passer. Mais plus cela va plus la douleur me prend le dessus des cuisses. Pas cool ! Mais pas cool du tout. Les cuisses deviennent lourdes et de plus en plus douloureuses. Première pensée : « qu’est ce qu’il se passe ? Qu’est ce que c’est ? ». Je reste confiant et je me dis que cela va passer. Je reste dans le groupe et juste derrière les voiles blanches.
15ème kilomètre, les douleurs sont là et bien là. Je comprends que je ne vais pas les voir partir comme çà. J’arrose mes cuisses, je souffle. Je desserre les chaussures, je prends du sucre, des gels, mais rien y fait. Va falloir gérer la douleur. J’ai deux poteaux en bois à la place des muscles. J’essaye même de me masser en courant. Rien y fait.
19ème kilomètre, la famille doit être par là. J’aperçois Matthieu qui m’encourage avec ses « Allez Papa ! Allez ! ». Sourire et photos. Je ne veux pas montrer à mes proches que j’ai mal. C’est pas le but. Mais au passage je ne vois que lui. Je n’aperçois ni mon épouse ni sa mère. Tant pis.
21ème kilomètre et moitié du marathon. Passage en 1h51mn comme prévu dans le plan d’entraînement. J’ai mal mais le rythme est bon. Je sais que cela ne va pas durer si les cuisses restent comme çà.
L’an dernier à compter du 23ème j’avais eu mal au pied mais j’avais fini. Je ne songe pas une seconde à l’abandon. C’est pas le genre de la maison.
23ème kilomètre je vois toute la famille. Je leur fais signe que çà va tout en disant que les cuisses sont dures. Très dures. Plus cela va moins çà va. Là j’en suis sûr, je vais souffrir jusqu’à l’arrivée. Je ne pourrais pas tenir ce ryhtme très longtemps. Je me dis que je vais ralentir. J’ai un autre marathon à NICE en novembre et on verra là bas pour faire un chrono. Je ne dois pas risquer ni blessure ni me dégouter de courir.
A contre coeur, je laisse partir les voiles, les meneurs d’allures et les coureurs. Je reçois des tapes dans le dos, des « accroches toi », mais je suis trop loin de l’arrivée. Je ne tiendrais pas. La ligne est encore à 19 bornes et des poussières de ma position. Tant pis. Je rage ! Je ne suis pas content de ces douleurs. Des heures d’entraînement qui partent en fumée. Dur de relativiser sur le moment. Pas le moral. Les prochains kilomètres vont être longs. Moralement je cours car je me sens épaulé. Les encouragements se font entendre fréquemment dans les oreillettes grâce aux applications et suivis sur les réseaux sociaux. Je tiens mais c’est de plus en plus difficiles.
Je récupère beaucoup de ravitaillement espérant que l’apport en sucre, eau et autres feront repartir la machine musculaire. Pas de chance, cela ne prend pas. Serrons les dents. Je me parle, je me motive. La barre des 4h est encore possible. Enfin… pour l’instant.
29ème kilomètre, j’ai l’impression d’être à l’arrêt. Les cuisses sont très douloureuses. Malgré le fait de les asperger d’eau, elles sont très dures. Chaque appuis, fait caisse de résonnance dans les muscles. J’ai l’impression de courir avec deux poteaux en bois. Heureusement que le reste du corps tient la route. Je serre toujours les dents et je suis surpris d’entendre « Allez Papa, vas y » ! C’est Matthieu. Il aurait du être au 30ème kilomètre. Je lève la tête, j’essaye de sourire mais il voit de suite que c’est pas la forme. Déjà pour être complet, c’est lui qui a mis la page « COURIR CONTRE LE CANCER » sur Facebook à jour durant toute la course. Les temps de passage, les photos, etc… Et entre mes temps de passage sur l’application de course et de voir passer les meneurs d’allure sans moi il a compris que je n’étais pas au mieux. Du coup, il est venu à ma rencontre.
Rapidement je lui explique mes problèmes et que je ne ferais pas de temps sur ce marathon. Sa réponse est rapide et toute simple « On s’en fout du chrono ! Tu fais des choses géniales pour ces enfants » et me tape le maillot sur le nom « Enfants sans cancer ». « Je reste avec toi » et il se met à trotinner à mes côtés. Je suis encore à10km/h mais c’est de plus en plus difficile.
Je lui demande de prendre dans mon sac que porte mon épouse, la boisson énergétique. Dernier test pour que les cuisses puissent me laisser tranquille. Mais même là, le problème reste le même. Allez plus que 12 km… mais c’est long 12 km.
Les voiles des 4h ne m’ont pas encore doublé. Cela ne va pas tarder. C’est sûr et certain.
Matthieu court un temps avec moi, m’encourage, me parle. C’est sympa de sa part mais cela ne me fait pas avancer plus vite… mais j’avance quand même.
35ème kilomètre, au ravitaillement, je m’arrête. Je prends à boire, à manger, mais je repars pas en courant. Je marche. Les jambes sont lourdes et les cuisses toujours aussi dures. J’en pleure. Je souffre. Matthieu réapparait et me dit de souffler et qu’il reste avec moi. J’ai du mal à repartir en courant. Je n’y arrive pas. Je me cries dessus pour relancer le peu de force qu’il me reste et je suis obligé de me pencher en avant comme si j’allais tomber pour recommencer à courir. Qu’est que c’est dur ! Je pensais avoir beaucoup souffert l’an dernier mais ce n’est rien par rapport à ce que je vis aujourd’hui.
36ème kilomètre, la famille est à nouveau là. C’est motivant de les voir car là j’en ai vraiment besoin. J’arrive à faire un sourire mais il n’est pas super convaicant. Et Matthieu repars avec moi !
Il arrive même à me faire sourire pour un selfie en courant ! J’alterne course et marche rapide. Je souffle ! Et les voiles des 4 heures me doublent. C’était obligatoire. Je le savais depuis dix kilomètres au moins. Le public sur le bord de la route, très présent, encourage. Avec nos prénoms sur les dossards, c’est encore mieux. J’entends des « allez Emmanuel ! », « Allez Manu, accrohes toi ». Je prends tout. Je vais finir. Je me bats pour ces enfants malades, pour ma famille et aussi pour finir ma course et toutes les heures d’entraînement.
Lors d’un passage dans une petite rue, on entend crier. Le patron d’un bar propose aux coureurs soit de l’eau soit une bière ! Sourires des participants présents ! Je prendrais que le verre d’eau même si j’aurais bien bu un demi !
Juste après, un bénévole regarde Matthieu lui dit « aides le, il court pour aider les enfants ! Aides le à finir ! Allez les Enfants sans cancer » ! Oh punaise comment il m’a motivé lui !
39ème kilomètre, c’est la dernière fois que je verrais la famille avant l’arrivée. Je vais passer la ligne. Matthieu me laisse pour aller se placer à l’arrivée. Il m’a suivi plus de 5 km, en jean’s et encouragé tout du long. Merci à toi Titou ! Tu m’as été d’une grande aide. En plus, un groupe de musique celtique est présent. Leur musique m’a bien motivé aussi. Je ne marcherais plus. Hors de question. J’ai aussi dit à Matthieu que je le ferais. Alors go ! J’ai mal mais je n’y pense plus. Je dois finir en courant. Je vais finir en courant.
Les derniers kilomètres voient le public encourager plus fort ! Les rues toulousaines sont remplies de cette foule. Des sourires, des cris, des « allez, c’est la fn ! » tout motive !
40ème kilomètre, je double une dizaine de coureurs qui marchent, je me surprends à leur dire que c’est la fin que l’on n’a plus droit de marcher maintenant. Chacun repart à sa vitesse maximale du moment. Je me sens « mieux », je ne pense plus aux cuisses, ni à quoi que se soit d’autre. Je dois finir, je dois courir !
41ème… plus que mille mètres et des broutilles. Un coureur marche et se tient l’épaule. Je lui tapote le dos et je lui dis de ne pas lacher, pas maintenant ! Il repart et s’accroche. Je finis les derniers kilomètres et j’arrive dans l’avenue Alsace-Lorraine ! L’an dernier, j’avais eu la chair de poule avec leurs encouragements. C’est moins fort que l’arrivée de 2015 mais c’est efficace. Je double 4 concurrents et je tourne sur mon dernier virage. La place du Capitole est juste derrière cette place. Je sais que je vais arriver sur le tapis rose avant l’arche d’arrivée. Ville rose, octobre Rose, tout va bien sur le tapis. Il reste que les 195 mètres ! Maintenant faut prendre du plaisir, savourer !
Un bisou pour ma mère là haut ! Et je finis en roue libre ! Passage de la ligne en 4 heures et 18 minutes ! Loin de l’objectif prévu mais je termine quand même ! Finisher une deuxième fois ! Matthieu me dit « Tu as fini Papa, tu es le meilleur ! ». il me surprend encore une fois ! Il a trouvé une place sur la ligne d’arrivée malgré le monde qui s’y trouve ! Il me tent la main, je la lui tape et je lui dis « merci pour ton aide, merci beaucoup ! ». Cela a été un travail en commun sur pas mal de kilomètres qu’il a super bien géré. Sans lui, je serais encore sur la route !
Je reçois ma médaille de finisher et Matthieu m’appelle une nouvelle fois pour faire la photo. « Je suis super fier de toi papa ! » C’est top ! Rien que sur cette phrase, j’oublie la douleur, les kilomètres de souffrance, je pense juste à l’arrivée, à l’objectif de se battre pour les enfants ! J’oublie temporairement tout le reste ! Jusqu’au moment où il me faut aller au dernier ravitaillement. Là, les cuisses me rappellent à leur bon souvenir. Mais maintenant je n’ai qu’à marcher. Juste marcher ! J’aperçois mon épouse et belle-maman. Je les remercie de leurs encouragements et leur explique ce que j’ai.
Je me retourne et je retrouve mon « ami coureur » qui se tenait l’épaule. On se salue et me remercie de l’avoir aidé sur le dernier kilomètre en me serrant dans ses bras. C’est juste top ! J’aurais pas pu serrer tout ce qui m’ont soutenu durant la course sinon je serais là encore au capitole à remercier tout le monde !
Mais comme après chaque course je remercie les bénévoles que je vois. Ils ont été géniaux. Rien n’a manqué, tout a été au top !
Je fais la photo finisher avec le sponsor de la course et je rejoins les miens. Je leur parle de ma course. ils sont contents du fait que j’ai pu terminer malgré tout et de ce que cela représente pour moi.
Alors maintenant, la raison de ces douleurs. L’avantage d’avoir de la famille dans le milieu médical ! J’ai fait un don du sang jeudi dernier. Manque de sang = moins d’oxygénation des muscles, moins d’oxygénation = cuisses dures, cuisses dures = souffrance sur un marathon ! Moralité à ne plus jamais refaire avant une course !
Ces douleurs n’étaient donc pas dues à un manque de préparation ni choses de ce genre. Juste « à cause » du don de sang. Mais ce n’est pas grave. J’ai fini, j’ai fait connaître le combat d’IMAGINE FOR MARGO et mon sang peut aider à sauver une vie ! Tout est bénéfice !
Maintenant place à la récupération. Dans trois semaines, ce sera avec le club de LACAUNE, le marathon de NICE. Chargé d’émotions je pense aussi car ce sera le premier après les attentats du 14 Juillet.
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À Montredon-Labessonnié, les Lacaunais se donnent à fond
Toujours à saluer : nouvelle épreuve ce dimanche 9 octobre dans un bourg qui était encore naguère chef-lieu de canton. Et une organisation top à tous les niveaux : inscriptions, parcours, structure, buffet, protocole. Bien sûr les plus vieux sur le circuit se souviennent encore du célèbre (et éphémère) « Trophée des Agates », course en ligne dans les années 1992-1995. Alors, (plus) longue vie aux Foulées !
Montredon, qui reste la plus vaste commune du Tarn, avant Castres, Murat et Lacaune. Les grands espaces comme le fait que l’on y dénombre les étoiles (au planétarium), voilà qui ne pouvait qu’intéresser des Lacaunais toujours avides de popularité… Des fiers-à-bras, ou plutôt fiers-à-pied qui ont fait des podiums certes, mais pas sûr que ça leur ouvre la « une » des tabloïds. « Je pouvais, ou plutôt j’aurais dû mieux faire… » Florent (Tichit), lui, ne se prend pas pour une star. Pourtant c’est lui qui aura la performance la plus significative : premier junior, quelques décamètres devant son contemporain Hugo Fabre. Peut-être un peu trop fougueux au départ, mais le résultat est satisfaisant, d’autant qu’il assoit ainsi sa première place au challenge. Retenons aussi que son père Christophe (Tichit) a été le meilleur des sept lacaunais aves sa 14e place sur 119 arrivants. Peut-être était-il pressé d’aller assister au derrrrby de rugby « Montredon versus Brassac », sans pression (ce coup-là, ce n’était pas lui l’arbitre). Mention particulière à son poursuivant à 30 secondes, le Salvetois d’origine Vincent (Pistre) qui est dans une spirale ascendante très prometteuse.
Tatiana : c’est un prénom adapté si l’on souhaite devenir une star. Voilà pourtant qui ne fait pas rêver Tatiana (Devic), adepte de joies simples, comme le soutien inconditionnel de supporter. Elle obtiendra une 2e place chez les seniors, loin c’est vrai derrière la senorita locale Melody. Le graal (comme dirait Éric (Cambon), cette fois André (Suc) comptait bien le toucher : l’extra-terrestre V3 Édouard (Meiler) courait les 100 km à Amiens (Somme) la veille. Surprise : il était aussi à Montredon… Enfin les 100 km du Val de Somme l’ont quand même un peu calmé… Et c’est un autre V3 (Jean Moralès) qui est sorti, sans coup férir, de derrière les fagots au km 7 pour lui damer le pion. « De toute façon, André, franchement, ce n’est pas un prénom de star… » se console l’intéressé.
Les résultats complets prochainement sur le site du challenge, et bravo à Yohan Camps, dauphin à Murat, qui a su s’adapter à ce parcours semi-urbain si différent, même s’il était loin d’être plat.
Foulées (10 km, ou un peu moins)
- Yohan Camps en 37’23…. 14. Christophe Tichit en 42’03… 17.Vincent Pistre en 42’38… 25.Éric Cambon en 43’38… 30.Florent Tichit en 45’02 (1er junior)… 63.Tatiana Devic en 49’55 (2ème senior). 64.André Suc (2ème V3). 82.Dominique Tichit… (119 arrivants)
Les photos: ICI
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