Ho ! Jean (Rascol) médaille d’argent ! Comme son cousin Stéphane Diagana au siècle dernier ? Comment est-ce possible ? Certes nous ne sommes pas aux Jeux Olympiques ; mais pas à la fête votive de Saint-Salvi-de-Carcavès non plus…

Ah ! Tout s’explique : il remplace Lionel (Gros). Lionel, ce serait son beau-fils ? Avec un trait d’union ? Ah oui, sauf pour Marie… Lionel est donc le vrai dauphin du Trail des Caminols. Et nous ne connaîtrons pas ses impressions car il est déjà parti… Une fuite vers Béziers qui fera au moins deux heureux : maman Hélène, qu’il est allé saluer en ce jour de Fête des mères, et donc bon-papa. Tout comme Éric (Cambon), Jean s’attendait cependant à monter sur le podium, mais dans le relais, puisqu’ils ont fini à la troisième place. Mais las : la surface de ladite estrade étant limitée et, de surcroît, les hommes et femmes politiques de la contrée avaient répondu présent, si bien que seul le duo vainqueur fut honoré.

Un autre qui n’est pas (encore) blasé des podiums, c’est Vincent (Duvernay). Après le rugby, première année d’athlétisme, et déjà de bonnes sensations en course. Avec et après un suivi méthodique des entraînements supervisés par Patrick (Cavaillès) : 21e au grand trail. Certes, nous sommes dans le « catégoriel », mais Vincent est tout autant heureux que surpris : au classement purgé du podium général, il est appelé comme chef de file des seniors. Il faut croire que le Top 20 est truffé de vétérans ou très jeunes. L’animateur (il a le profil de Stéphane Tailhades) dans son bout de podium doit faire face à tout, y compris à une vingtaine de feuilles de classement dans le désordre. Ainsi, à tête reposée, il apparaît que le podium de Vincent est quelque peu généreux. Mais que celui qui n’a jamais travaillé dans l’urgence devant le public lui jette la première pierre (au speaker)… Anecdotique donc. Quant à Vincent, il confirme la bonne gestion de cette course, ardue dans son profil : bosses, descentes raides, sinuosités en monotraces alternent sans répit aucun: « Dans les derniers kilomètres, j’ai pu grignoter quelques places ». Un peu plus tôt cependant, Vincent avait été doublé sans ménagement et anonymement par un président encore frais, après son échauffement à Labruguière la veille. Concentré en course, jovial en dehors, le président…

Les derniers kilomètres offraient un profil un peu moins tourmenté. Ce n’est pas le cas du master 3 André (Suc) qui s’est fait remonter par une demi-douzaine de concurrents. À l’arrivée, usé et épuisé, il croit bon de faire une déclaration d’humour à la bénévole qui le déshabille (du dossard) : « Pour moi, votre parcours déjanté sur le causse, c’est une arme de destruction massive. »  Il croit utile cependant de préciser à l’effeuilleuse : « Si je dis ça, c’est pour vous faire rire. »

Reconnaissons aux Caminols une gestion pointue de l’événement : larges ouvertures sur la vallée entre deux grimpette et, le jour J, un balisage au top, et des bénévoles avenants à chaque croisement de sentiers. Félicitations aussi !

Trail des 25 km : 1er Baptiste Martin en 2 h 18′ 44″;  2e Lionel à 2’55 »;  21e Vincent ; 82e André;  158 arrivants.

Relais à deux sur 25 km : 3e Jean et Éric sur 16 arrivants.

 

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