Avec le trail de Lamalou-les-Bains (et non des « T’as mal où ? », même si Lamalou est une ville de soins), le rideau tombe sur le challenge du Parc 2022. Une bonne interprétation du règlement devrait porter Hugo au Panthéon : victorieux toutes catégories confondues. Le père Fabre (Marc de son prénom, lui aussi réfractaire à la retraite à 60 ans) n’est pas très loin, et le meilleur « haut le pied » des M6 (+ de 65 ans). Ensuite vient Guilhem Rouquette qui aura fait une excellente saison dans ces courses populaires, même s’il est barré dans sa catégorie « Espoir » par deux de ses contemporains, beaucoup plus assidus.

…et ceux qui font courir

D’abord Éric Cambon, le patron du club et des charcu’trails. Il affirme en public que son personnel (syndiqué ou non à l’ACL) est content de venir travailler le 1er dimanche de septembre (et quelques jours avant pour certains). Que ça dure ! Éric poursuit par ailleurs un marathon de longue haleine : poser les bases d’un forum internet où les participants aux courses pourraient s’exprimer librement, tout en allant vers des suggestions. Objectif : aller vers une meilleure qualité des épreuves, en réussissant une adéquation entre les aspirations des coureurs (fluctuant au gré des modes et au fil du temps) et les offres des organisateurs.

Objectif J.O.

L’assemblée générale nous a appris que, dans la saison clôturée, une forte colonie d’enfants a porté le maillot du club : quarante et un. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner l’engagement et la constance des bénévoles les encadrant. En particulier le « pilier » depuis des décennies : Claude Sylvestre. C’est peu vraisemblable – sauf si une pépite arrive – que l’on retrouve l’un de ces jeunes sur le stade des Jeux Olympiques 2036. Restons donc sur des bases saines : l’apprentissage d’un sport universel, formateur aussi pour d’autres disciplines.

Mais le club a cependant un postulant pour les J.O. Et pas n’importe lesquels : ceux de Paris 2024. Et dire que, même si Philippe Augé atteint son objectif, on risque de ne pas le voir : les caméras évitent soigneusement tous les officiels. Mais même au-delà des projecteurs, cela reste aussi le souhait de tous les sociétaires du club : que Philippe soit admis – sur ses compétences, diplômes et formations – dans le staff d’encadrement. Il arriverait sans doute sur le stade, avec ses instruments de mesure et ses règlements, bien avant les Kevin Mayer ou autres Lavillenie, pour en repartir une fois toutes les courses, sauts et lancers terminés. Et cette amplitude, seuls sa hiérarchie et ses homologues le sauraient. Si ça c’est pas de l’altruisme…